- Cordelia Austen -
“I could easily forgive his pride, if he had not mortified mine.”

- âge et lieu de naissance: ici-même, Brighton et ses relents salés, ses rues pavées et ses bars arpentés par mille fois déjà. Tu n'as jamais connu d'autres ciels que celui de l'Angleterre et de cette bonne vieille ville, les yeux tournés vers le lointain mais l'âme encrée à à ce port. T'es une enfant des 80's, ses libertés et les déboires qui en découlent, une époque révolue, une jeunesse que tu regrettes à présent que tu as fêté tes quarante-et-un ans. Un cœur d'enfant dans un corps de femme. - origines et nationalité: british girl des pieds à la tête, t'as l'accent, les manières et ce goût un peu stéréotypé du thé avec un nuage de lait. Ta mère elle était irlandaise et tout comme elle tu as le sang chaud et la fierté dans la bouche, grand est l'orgueil des irlandais, terrible est leur obstination. - statut familial: mère célibataire de cinq enfants on ne peut pas dire que tu aies chômé, tu ne les as pas tous désiré et pourtant tu les aimes d'un amour inconditionnel. Ça ne fait pas de toi un parent exemplaire, bien au contraire, mère-lionne sortant les crocs au moindre danger tu es paradoxalement celle qui les met le plus à mal. Dépassée, épuisée, amère, tu peux te transformer en la pire des fuyardes face à cette réalité précaire dans laquelle tu te sens piégée. Désertant trop souvent ton rôle de protectrice pour celui de fantôme. - statut civil: Veuve depuis six ans tu enchaînes les relations toxiques et collectionnes les tocards en tout genre, tu t'es sentie perdue après la perte de ta moitié et ne t'en es jamais vraiment relevée. Depuis peu tu fréquentes l'un des amis de ton aîné, un jeune homme de 20 ans ton cadet qui se trouve en plus être le fils d'un de tes plus proches amis. Un joyeux bordel qui risque de t'exploser au visage à un moment où un autre, une erreur passagère qui se transforme en oasis du quotidien. - occupation: t'étais manager dans le même restaurant depuis vingt ans, rien de très glorieux ou de particulièrement rentable mais t'y avais tes habitudes, tes plaisanteries avec tes collègues devenus des amis, tes clients préférés et ceux que tu préférais éviter. Une routine bien huilée dont on t'a arraché il y a huit mois. T'as perdu ton emploi, restriction de personnel. Autrement dit : putain de tuile. T'as tenu quelques semaines sur des économies mais avec quatre enfants à charge, un crédit sur le dos et des dettes qui s'accumulent tu t'es rapidement retrouvée au pied du mur. Confrontée aux difficultés financières t'as entrepris de vendre du cannabis au voisinage, marché modeste mais qui t'aide à joindre les deux bouts. Tu t'es également lancée dans une activité peu reluisante, te déshabillant devant webcam sur un site pour adultes, tu payes tes factures grâce au fric des pervers du net. T'en es pas fière, tu crains que tes enfants le découvrent un jour, pourtant ce qui devait être temporaire est en train de se transformer en permanent. - cinq choses favorites: Jimmy, Terri, Rosie, Dee, Qaltaqa. - saison préférée: l'automne sans hésitation, saison qui transforme la ville sous ses couleurs brunes et rougeâtres, un tableau inégalable devant lequel tu t'émerveilles toujours. T'aimes la fraîcheur des hivers qui s'annoncent, pouvoir sortir les écharpes et les pulls, la sensation de grelotter sous la pluie. L'humidité d'Angleterre est une de tes joies quotidiennes. C'est aussi la saison d'Halloween et tu as toujours adoré cette fête, particulièrement quand tes enfants étaient petits et qu'ils faisaient le porte à porte. - traits de caractères: téméraire, égocentrique, sarcastique, malicieuse, protectrice, obstinée, ombrageuse, farouche, fière, parfois immature, inconstante, charmeuse, pragmatique. - groupe: hellebore. - avatar: Rachel Mcadams

oo1. Quand on est enfant on a besoin d’admirer ses parents, de penser qu’ils sont forts, les plus forts. Les parents représentent un rempart contre le monde. On ne veut pas savoir s’ils sont faibles, désemparés, hésitants. On ne veut même pas savoir s’ils ont des problèmes. On a besoin de se sentir en sécurité auprès d’eux. Toi, tu as perdu  très jeune cette illusion de sécurité, témoin des infidélités de ton paternel, de l'abus de boisson de ta mère, celle-ci a fini par se tirer lorsque tu avais onze ans et ton frère à peine sept. Du jour au lendemain, elle vous a quitté, sans se retourner, sans te dire au revoir, sans même prendre ses affaires avec elle. T’as toujours espéré qu'elle reviendrait te chercher un jour, combien de fois as-tu retourné tous ses vêtements pour trouver un mot, un signe, qu’elle aurait laissé pour toi, et rien que pour toi, pour te dire qu’elle t’aimait, t’expliquer les raisons de son départ. Mais elle n’a rien laissé derrière elle, rien à part ce trou béant dans vos vies. Longtemps elle t'a manqué autant que tu l'as détesté pour sa lâcheté. Aujourd'hui tu la tient encore pour responsable de nombreux maux, peut-être à raison ou peut-être est-ce tout simplement plus facile de l'accuser elle plutôt que toi. T'as jamais eu de modèle maternel digne de ce nom et aujourd'hui tu foires en beauté à ton tour. oo2. ton père lui il était doux, tendre, inventif, drôle et tellement charismatique. Ton père c'était une sorte de héros à vos yeux, mais en vérité ton père n'était pas fait pour être père, il était avant tout ce grand séducteur, coureur de jupons et faux-romantique qui se lassait des femmes comme on se lasse d'un désert trop copieux. Délicieux durant les premières bouchées et écœurant à sur la fin. Résultat, il préférait vous laisser toi et ton frère chez vos grands-parents, c'est eux qui vous ont élevé, eux et le voisinage, les parents de vos amis, un peu tout un tas de gens en réalité, vous êtes les gosses de tout le monde et de personne à la fois. Vous vous êtes construits à deux, sachant au fond que vous seriez toujours le seul phare de l'autre quoi qu'il advienne. oo3. t'as rencontré ton époux sur les bancs de l'université, t'étais partie à Manchester pour étudier le dessin et la photographie et lui était tout jeune professeur, commençant à enseigner. Ça n'a pas été le coup de foudre parce que tu ne crois pas à ça, t'as jamais été une grande romantique, une fleur bleue, une rêveuse. Lui est tombé rapidement amoureux, toi, il t'a fallut plus de temps, mais tu savais que c'était un homme bien, responsable, un sur qui tu pouvais compter, un avec qui construire quelque chose. Ton choix ne s'est pas fait pas amour mais pragmatisme. Quand t'es tombée enceinte à dix-neuf ans tous tes plans d'avenir se sont cassés la figure. Vous êtes revenus vivre à Brighton et t'en es plus jamais partie. T'es comme coincée. oo4. autrefois y'avait de l'harmonie. De l'entente, du soutien, de l'amour. Autrefois vous étiez une famille. Soudée liée. Une famille unie, heureuse... Normale. Et puis tout a changé, trop vite, trop violemment. Ton mari est mort. Un truc dégoûtant est venu le faucher, un truc appelé métastase, cancer. Tu t'es réfugié dans le déni et n'as plus jamais été la même après ça. Parfois, souvent même, tu lui en veux, c'est pas rationnel, c'est émotionnel. Si t'avais pu partir tu serais partie, si t'avais pu recommencer, changer, oublier. Mais t'as pas pu. Y'a toujours ceux qui s'en vont et ceux qui restent. Toi t'es restée. Au prix des rêves. De la vie. T'es restée pour être le parent et t'occuper d'eux et aujourd'hui ton passé est bloqué dans ton présent et les fantômes prennent plus de place dans tes bras et tes draps que les êtres vivants. oo5. complètement dépassée depuis la mort de ton époux c'est ton aîné Jimmy qui est devenu l'homme de la maison alors qu'il n'avait que seize ans. T'épaulant tant et si bien qu'il est presque devenu ce que tu commençais à fuir. T'aimes tes enfants, férocement, tu te battrais pour eux mais t'es aussi très égoïste négligeant parfois leurs propres besoins en faveur des tiens. Des besoins de femme, une femme qu'ils t'ont obligé à mettre de côté, à nier, à ternir pour devenir mère. L'impression écrasante qu'ils t'ont fauché ta jeunesse malgré eux, cette jeunesse tu tentes de la rattraper comme tu le peux. oo6. tu collectionnes les relations malsaines voir carrément toxiques. Tu as tendance à toujours t'éprendre des pires tocards qui peuvent croiser ta route, infligeant ainsi à tes gamins des beaux-pères plus minables les uns que les autres. Entre les hommes abusifs, les hommes mariés, les enfoirés affectifs, les junkies et autres nazes du genre tu ne parviens pas à garder une relation stable et non nocive. Toutes tes aventures se terminent de la même façon, ils se tirent ou tu les chasses de chez toi à coup de carabine. oo7. depuis peu pourtant tu te sens revivre auprès d'un jeune homme qui a la moitié de ton âge. Une erreur. Encore une. Un tabou que tu bafoues comme tellement d'autres, t'as succombé au fruit défendu en te laissant aller dans les bras de l'ami d'enfance de ton fils. Une relation sans avenir tu le sais et qui risque de faire des ravages si elle vient à s'ébruiter mais dont tu ne parviens pas à te défaire. Il te fait oublier ces hommes de passage qui ne t'ont pas regardé ou mal, ces aventures au goût amer, ces rejets que tu camoufles sous un masque de petit soldat fier. Parfois si fragile, si chancelante, sans point d'encrage, jouant des rôles dans lesquels tu te perds. Petite fille tremblante ou séductrice chevronnée. Il ne cherche pas à te changer, t'aide à faire la paix avec toi-même, abandonner tes masques et tes peurs. Ta dérive éperdue, prête à te donner au premier venu pour qu'il te parle de toi, qu'il te donne confiance en toi. En quête d'un regard qui te reconstruira. Parfois t'as l'impression qu'il est ce regard. Qu'il te reconstruit. Et puis, les remords et la culpabilité te prennent à la gorge et tu te sens sur le point d'étouffée. T'es terrifiée à l'idée de le voir te quitter pour une plus jeune tout en sachant que c'est la nature des choses et qu'elle doit suivre son cours. Cette liaison te paralyse, tu crains de perdre ton fils s'il l'apprend, de perdre tes meilleurs amis, de perdre le peu d'amour propre qu'il te reste. Tu devrais y renoncer, tu devrais, tu ne le fais pas. Aussi fatal que soit cette aventure éphémère la perdre te serait encore plus mortel dans ton quotidien qui semble se resserrer sur toi comme un horrible étau. oo8. t'es une passionnée qui s'éparpille, une touche à tout en quête de révélations. Tu peins, des dizaines de portraits, de paysages, des formes absurdes dont la signification échappe à tous, des illustrations critiques, des graffitis aux murs, des trompe-l’œil dans ta chambre, des aquarelles sous la pluie. Faire l'idiote poétiquement est un passe-temps formidable. Tu ne te considères pas comme artiste. Quand on te demande tu réponds "je griffonne" car c'est ce que tu fais selon tes critères, ce que tu voudrais c'est qu'un de tes dessins parle au moins à une personne. Que ça ait eu du sens. Représenter de purs sentiments, de vraies émotions, quelque chose qui soulève les cœurs. Comme la communion entre spectateurs et comédiens, les musiciens et leur public durant les concerts, cette osmose partagée lorsqu'ils sont portés par quelque chose de fort. C'est ça que tu voudrais dessiner. Ça ne t'intéresse pas d'être moyenne tu veux pouvoir toucher, émouvoir ou provoquer.. ou alors tu préfères ne rien faire du tout. Raison pour laquelle le trois quart de ce que tu dessines, peins, photographies ou écris te sert de combustible pour feu de cheminée. oo9. toi et ton frangin avez grandi auprès de deux autres gosses du coin, Harry et Andrew, deux autres gosses avec lesquels vous avez fait les quatre cent coups, avec lesquels vous avez aimé, mûri, vécu. Simplement. D'abord gamins paumés qui cherchaient du réconfort dans cette amitié un peu magique vous êtes devenus adolescents en quête d'absolu, se provoquant et testant leurs limites, puis vous êtes transformés en adultes pseudo-responsables qui ont décidé de vivre la vie des grandes personnes. Aujourd'hui Andy et toi cette vie vous ennui, vous avez décidé de repartir en recherche, d'autre chose, de la petite étincelle qui vous faisait vibrer autrefois. Vous n'êtes pas sûr que ce soit très sage ou raisonnable mais tous les quatre le raisonnable ça n'a jamais été vraiment trop votre truc. Vous êtes des Bonnie and Clyde sous forme de paires, les mousquetaires avec pour épée des bières et les quatre cavaliers de l'apocalypse avec de vieux tacots comme monture. Vos trois familles sont très proches et c'est pour ça que tu te sens comme la Yoko Ono, tu mets le groupe en péril avec ton idylle inconsciente. o1o. tes relations avec tes enfants adorés restent particulièrement chaotiques, ton aîné te reproche tes aventures inconvenantes, ton second ton manque de présence, ta troisième ta lâcheté, ta quatrième se renferme sur elle même et ton ovni de petite dernière est un vrai mystère pour toi. Tu les aimes, mais vous ne vous comprenez pas. T'as beau leur promettre, à eux comme à toi, de changer, tu ne tiens jamais tes engagements très longtemps. Tu fais ce que tu peux avec ce qu'on t'a donné, malheureusement, ça ne suffit pas. Ça ne suffit pas.

- pseudo/prénom: je donne jamais le vrai alors peu importe   - âge et pays: la belle France . - type de personnage: inventé, mais mixé on va dire car j'ai suivi la lumière lancé par Jimmy - votre avis sur le forum: doux, simple, très bon choix de ville, tout ce dont j'avais envie en ce moment  - où avait vous connu le forum: bazz la base - autre:  

Jimmy Austen a écrit:

ma maman la plus belle.
en plus avec Rachel, cette femme est tellement parfaite.
merci d'avoir tenté la maman, je n'ai même pas osé dire qu'elle été jouable ne sachant pas si cela pouvait intéresser quelqu'un un jour et pourtant t'es la, merci beaucouuuuuup.

fiston
ton père était canon aussi quand je vois la progéniture parfaite qu'on a eu
ça m'a de suite interpellé et j'adore les idées qu'on a eu ensemble hâte de jouer tout ça
je termine ma fiche dans la soirée

Joyce Wheeler a écrit:

ohlala quel choix d'avatar, j'aime
ça te dirait de faire partie du club des vieux de joyce ?
en tout cas bienvenue parmi nous !

je te retourne le compliment
bon du coup on discute lien par mp, désolé d'être lente mais j'avoue que je jongle entre toi, ton frangin et plein d'autres gens donc je t'oublie pas je te réponds dès qu'on a peaufiné nos liens avec Andy et Harry

Lula Goldstein a écrit:

Rachel, ce choix, et tout ce que tu as écrit qui est juste parfait.

Bienvenue sur le forum.
Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas.

hann merci ça me fait trop plaisir
d'ailleurs tes avatars de Rachel sont archi beaux
J'hésiterais pas merci

Ste Djar a écrit:

oh mais rachel c'est un bonheur
et puis ce pseudo je suis fan
bienvenue chez toi !!!

ça parle avec Rami en vava cette perfection?
merci beaucoup

Andrew Decker a écrit:

t'es bonne
bienvenue parmi nous, hâte de rp avec toi

c'est toi le plus sexy bro
idem, un rp qui promet de belles choses d'ailleurs

Qaltaqa Austen a écrit:

l'ovni de petite dernière t'aime fort

t'es une rapide t'as déjà tout lu ma biche
love you too même si tu restes un petit extraterrestre

Bess Djar a écrit:

rachel, quelle beauté.
il va falloir qu'on parle lien
Bienvenue parmi nous
edit: et j'adore ta fiche. ta plume est magnifique

et que dire de Gal dis donc?
elle m'a donné des complexes dans Wonder Women avec ses gambettes de déesse
absolument ! j'ai bien reçu ton mp je réponds très vite je voulais terminer ma fiche avant
vous lisez vite dis donc mais merci c'est adorable trop touchée

Delia Austen a écrit:

@Bess Djar on est d'accord, trop de perfection d'un coup sur grand écran
ah tu me rassures, j'étais en train de me dire "mon dieu mais moi je lis à vitesse mère-grand à côté "
j'abîme pas Kenny promis, mais pas sûr qu'Harry lui le prenne avec autant de flegme que toi   faudra me protéger quand il sortira la hache  

Bess Djar a écrit:

Delia Austen a écrit:

@Bess Djar on est d'accord, trop de perfection d'un coup sur grand écran
ah tu me rassures, j'étais en train de me dire "mon dieu mais moi je lis à vitesse mère-grand à côté "
j'abîme pas Kenny promis, mais pas sûr qu'Harry lui le prenne avec autant de flegme que toi   faudra me protéger quand il sortira la hache  

@Delia Austen, sauf si c'est moi qui lui fournis la hache.    
il est pas sortit d'mon bide lui, mais c'est tout comme.

mon Dieu quand ça va péter cette histoire ça risque de faire des étincelles bien comme il faut je le sens mais ce sera drôle on va pas s'en plaindre
au passage je suis contre la violence

Kenny Banks a écrit:

ça va être un joyeux bordel cette histoire

Ta fiche est tellement parfaite, je m'active à la mienne ce soir normalement

c'est tout l'intérêt
j'ai vu que tu avais terminé oui t'as ta couleur le lilas te va bien au teint

Andrew Decker a écrit:

cette fiche et ce personnage

tu me complimentes trop babe à force je vais y prendre goût attention