Invité Invité
| Sujet: shiloh ♠ attrape-moi si tu peux Dim 14 Jan 2018 - 18:56 | |
|
- Shiloh Hamilton - nothing else mattersi. harness your blame, walk through- âge et lieu de naissance: 27 ans, tu es né le 21 juillet 1990, dans les quartiers pauvres de Chicago, aux Etats-Unis. - origines et nationalité: si tu es américain de part ta nationalité, tu as des origines mexicaines de par ta mère et des origines polonaises de par ta grand-mère paternelle. - statut familial: enfant unique, enfin à priori, t'as aucune idée de ce qui a pu se passer depuis que t'es parti de chez toi, t'es sûr de rien, pas même de l'histoire de tes vieux avant toi. - statut civil: t'es célibataire, on pourrait même dire célibâtard. Les filles toi, tu t'en amuse, tu les prends, tu joues avec et puis tu les jettes. Mais... oui, aujourd'hui il y a mais et ça ne te plait, mais pas du tout, ce que tu lui fais payer plus encore. - occupation: tu vis de petits boulots ici et là au gré des contrats que tu trouves. T'es un touche à tout, tu te débrouilles dans pleins de domaines, mais ce que tu kiffes par-dessus tout c'est de tatouer. T'aimerais bien ouvrir ton propre salon, un jour, peut-être, en attendant, tu ne tatoues qu'au black et essaie de te faire un nom comme ça, comptant sur le bouche à oreille. - cinq choses favorites: les filles, le dessin et l'art du tatouage, la clope post-coït, la moto, la mal-bouffe. - saison préférée: l'automne, ses couleurs, cette saison t'a toujours énormément inspiré. - traits de caractères: indépendant, débrouillard, manipulateur, violent, passionné, curieux, bosseur, sportif, observateur, bordélique. - groupe: hellebore. - avatar: Dawid Auguscik. ii. swing wide your crane, run meTu traines encore dehors, debout sur ton skate, avec tes copains plus âgés. Pourtant, à ton âge, tu devrais déjà avoir rejoint les bras de Morphée depuis un long moment. Mais toi, t’as pas envie de rentrer et de voir ton père et ta mère s’engueuler, encore. T’as pas envie de voir ton père frapper ta mère, encore. T’as surtout pas envie de prendre des coups aussi, encore. De toute façon, ils sont trop occupés à se crier dessus pour ne serait-ce remarquer que t’es même pas là. T’as à peine sept ans, mais tu fais déjà ta vie comme tu l’entends. L’école ? Tu n’y vas que lorsque que tu ne trouves pas de quoi gagner un peu d’argent, ou que tes potes sont trop occupés à droite à gauche pour trainer avec toi. Pis faut bien faire acte de présence quand même assez souvent pour pas avoir de problème. T’es loin d’être idiot Shiloh, t’as bien compris que si t’es trop absent, ils appellent tes parents, et là, ton père se déchaîne sur toi, bien qu’il se fiche de toi, c’est juste le fait d’être dérangé entre ses deux bières, devant son match de foot qui l’emmerde, parce qu’il est obligé de se déplacer à l’école par ta faute. T’es autonome depuis bien trop longtemps pour un gamin. Depuis que t’es en âge de marcher et de faire certaines choses par toi-même, tu n’as pas eu d’autres choix que d’apprendre à te gérer. Manger ? Faut pas compter ni sur l’un, ni sur l’autre pour te faire la popote, alors tu t’arranges avec tes potes, les voisins, des inconnus, tu tonds des pelouses, fais des courses, et d’autres petites tâches du genre en contrepartie d’un repas chaud. Tu t’es même retrouvé à faire des choses pas très légales pour le compte de tes « potes » afin de pouvoir survivre, et subvenir à tes besoins, mais aussi à ceux de tes parents. Les factures, c’est toi qui les payent. La bouffe, c’est toi qui la ramène. Petit à petit, ils ont complètement décroché de leur rôle de parents, ne trouvant pas ça anormal, qu’un gamin de ton âge prenne tout en charge à leur place. T’aurais pu les dénoncer aux flics, à l’école, à n’importe qui, mais c’est tes parents et ça ne t’a jamais tilté. Tu te débrouillais, tu les évitais quand tu pouvais et ça te suffisait.
T’aurais pu mal tourner, très mal tourner vu tes fréquentations. Mais l’envie d’aller voir ailleurs à été plus forte que la soi-disant amitié qui te liait à ces mecs qui pourtant, t’ont bien aidé durant tes jeunes années. Mais toi, t’es un mec sans attaches, tu considères que tout ce que tu as eu, tu l’as mérité, parce que t’as bossé pour l’avoir. Tu ne leur dois rien. A quinze ans, t’en a marre de cette vie-là, t’en a marre de te prendre des coups de ton paternel, de voir ta mère pleurnicher et boire pour oublier ce qu’elle subit. Tu te mets quelques affaires dans ton sac à dos, tu prends tes économies, parce que ça, tu le cogites depuis un long moment, et t’avais mis de l’argent de côté dans ce but. Tu as même réussi à te payer un vélo, qui te servira de moyen de locomotion. Certes, c’est pas le rapide, mais ce sera toujours mieux que ton vieux skate, que t’as abandonné derrière toi. Tu pars, sans rien dire, à personne. Tu pars sans te retourner, sans aucun regret. Tu n’as pas vraiment de plan, pas vraiment de destination. Qui vivra, verra, dit le dicton, c’est exactement dans cet état d’esprit que tu laisses tout derrière toi, hormis ton calepin à dessin. Le dessin, c’est ce qui t’a permis de tenir psychologiquement, c’est un refuge pour toi, une échappatoire. Hors de question de leur laisser entrapercevoir tes pensées, même après ton départ. Ce calepin, il ne te quitte pas. Première étape, quitter Chicago, tu veux sortir de cette ville et surtout, ne plus jamais y revenir. Tu ne sais pas trop où aller, mais tu te dis qu’aller à New York, ça pourrait être une bonne option. Tu prends la route un peu au hasard, suivant ton instinct et tu fais comme tu as toujours fait jusque-là, tu rends des services aux gens, en échange d’un lit, d’un repas. Tu ne t’attardes jamais et repars aussi tôt. Une fois à New York, tu prends conscience que t’as aimé ton road-trip jusque-là. Tu restes quelques mois, le temps de te remettre un peu d’argent de côté, et surtout, c’est là que tu te fais faire ton premier tatouage, celui qui marque le début de ta nouvelle vie, de ta vie tout court et surtout, le premier d’une très longue série. Finalement, tu repars, et te dirige vers le Canada. Tu te fais faire un tatouage, dans chaque villes où tu t’attardes un peu, le temps d’apprendre un métier, de te mettre un peu d’argent de côté pour ton prochain départ. Ensuite, direction l’Amérique du Sud, l’Océanie, l’Asie, puis enfin l’Europe.
T’en a vu des choses. T’en à rencontrer des gens. T’en as fait des métiers de toutes sortes, mécanicien, plongeur, jardinier, électricien, plombier, serveur, barman, mais ce que tu préfères, c’est de tatouer. Tu as appris au gré de tes rencontres avec les différents tatoueurs qui ont encré ta peau. Certains sont devenus des amis, oui, toi, tu as réussi à te faire des amis, des vrais, avec qui tu gardes un peu le contact, même à distance, merci les cyber-cafés pour ça. Mais il y a une violence en toi, que tu n’arrives pas à comprendre et surtout à gérer. Elle est là, elle te ronge. Ça te créé parfois des problèmes qui te font quitter une ville, un endroit, plus tôt que prévu. Tu te refuses à être comme lui, à devenir ce modèle qui n’en a jamais été un. Mais c’est tout ce que tu as connu, et tu ne peux t’empêcher de reproduire le schéma. Enfin, presque… tu ne restes jamais bien longtemps avec ces demoiselles. Tu les charmes, tu les obtiens, tu t’en joues jusqu’à les faire pleurer, les blesser. Tu leurs fait ravaler ce sourire qui pourtant te plaisait au départ. Puis les abandonnes, repartant vers d’autres aventures, loin d’elles, sans elles. C’est plus fort que toi. T’y peux rien, tu n’arrives pas à te stabiliser. Enfin, jusqu’à ce que ton périple européen t’amène à Brighton. T’amènes à la rencontrer… ELLE. Tori. Cette fille, elle ne devait être qu’une parmi tant d’autres. Son petit côté fragile t’a séduit. Tu t’es dit que ce serait amusant de l’amener dans tes filets, de la manipuler, puis de la faire souffrir, comme tu as fais souffrir toutes les autres. De l’abandonner avant qu’elle ne t’abandonne, comme ta mère ta abandonné avec son indifférence, face à la violence de ton père. Mais Tori, elle n’est pas comme les autres, non. Tori, elle est comme toi. Tu n’en sais rien, mais tu le ressens, sans te l’expliquer. D’ailleurs, pourquoi tu serais encore là, s’il n’y avait pas ce petit quelque chose en elle, qui vous rapproche et que t’as besoin de comprendre ? Tu ne l’aimes pas, non. Tu n’aimes personne. Tu ne te prives pas d’aller voir ailleurs, tu ne lui dois rien. Mais c’est pas parce que t’es encore là, que t’en es devenu un agneau à ses pieds, bien au contraire. Ta rage, ta colère sont encore plus présente, elle te replonge face à ton passé et tu le lui fais payer d’une manière inimaginable. Tu te hais pour ça, t’essaie de canaliser ce qui te torture depuis toujours, tout en ignorant si tu en seras capable un jour. La seule chose que tu sais, c’est qu’aujourd’hui, pour la première fois de ta vie, tu as un vrai projet, un projet qui te ferais rester au même endroit plus de quelques mois : ouvrir ton propre salon de tatouage. Pourquoi ici ? Alors qu’une autre ville serait sans doute plus adaptée et logique pour ça. Est-ce qu’inconsciemment Tori pourrait en être cette raison ? Après tout, ta poupée, elle est ton ancre, ton repère ici. Elle te fait autant de mal, qu’elle te fait de bien. Mais elle est celle à qui tu te raccroches quand tout va mal. Alors qu’avant, tu te contentais de refaire tes valises, et aller voir ailleurs si ce serait pas mieux. iii. when eyes are all painted sinatra blue- pseudo/prénom: céline. - âge et pays: #teammamie & France. - type de personnage: pré-lien, de Tori. - votre avis sur le forum: il m'a l'air très sympa au premier abord. - où avez-vous connu le forum: via une pub FB. - autre: en espérant arriver à me faire une tite place parmi vous .
Dernière édition par Shiloh Hamilton le Lun 15 Jan 2018 - 9:49, édité 6 fois |
|