- rory keller -
half man, half monster

- âge et lieu de naissance: vingt-deux ans, ça semble être rien comme ça. parce qu'à cet âge, c'est facile de croire que tout est encore possible. mais est-ce réel ? ou plutôt une illusion que tous tentent de se faire ? toi, tu ne sais pas trop. toi, t'as décidé de ne pas t'en soucier. de toute manière, tu as bien d'autres choses qui te remplissent la tête. brighton, c'est cette ville qui t'as vu naître, puis grandir, puis dépérir. à certain moment, tu te dis que c'est peut-être cette ville qui est maudite. avant de te dire que c'est plutôt toi le problème. - origines et nationalité: anglais, que tu réponds. parce que c'est beaucoup plus simple comme ça. parce que toi, t'es né sur le sol anglais. sauf que t'es aussi américain. enfin, à moitié. parce que ton père est né sous la tutelle américaine. mais ton père, c'est à peine s'il fait parti de ta vie. c'est à peine si tu le considères comme tel. - statut familial: un père et une mère. parce que tout le monde en a, et toi tu ne déroges pas à la règle. un père absent, tellement subjuguer par son travail qui en a fini par oublier sa famille. une mère quant à elle au foyer. aimante, dévouée. et finalement, une petite soeur. ton petit ange. qui est malheureusement partie trop tôt. sans que tu n'ais rien pu faire pour la sauver. - statut civil: ton coeur s’émiette avec le temps. si bien que tu le crois maintenant mort, pour de bon. parce que toi, t'es incapable d'aimer. pas comme tu l'as aimé, elle. alors, tu es voué a resté célibataire. devenu presque accro aux relations sans lendemain. - occupation: tu dessines. des choses, des gens. parce que y'a que ça qui te permet de te canaliser. évidemment, on fait pas une vie dans le dessin. donc tu étudies aussi. en marketing. tu n'aimes pas ça. mais depuis que t'es en âge d'être un homme, ton père semble s'intéresser tout bonne à toi. une évidence donc. pour lui, pas pour toi. - cinq choses favorites: t'es pas quelqu'un qui s'attache aux objets. malgré tout, tu tiens certainement à ce petit carnet, où tu gribouilles tout ce qui te passe par la tête. tu tiens aussi à ce petit bracelet en or. celui qui appartenait à ta petite soeur. que tu as toujours sur toi. sinon,on cellulaire, qui lui non plus ne te quitte pas. sinon, tu tiens aussi beaucoup à ta liberté, bien que ce ne soit pas vraiment une chose. voir même peut-être clare. peut-être. - saison préférée: l'automne. ça l'a toujours été ça d'ailleurs. t'aime la nostalgie qu'entraine l'automne. les jours qui deviennent de plus en plus court. juste avant l'hiver. tu aimes les couleurs de l'automne, sa fraîcheur. et bientôt, elle vient marquée la fin d'une nouvelle année. - traits de caractères: je m'en foutiste, arrogant, impatient, impulsif, déterminé, direct, franc, rancunier, instable, intelligent, perfectionniste, insensible. - groupe: hellebore. - avatar: nick robinson.

- pseudo/prénom: mary, c'est très bien.  - âge et pays: twenty-two, under the maple leaf. - type de personnage: inventé (même si j'ai aucun mérite). - votre avis sur le forum: franchement, magnifique, y'a pas d'autres mots. - où avait vous connu le forum: anne.  - autre: propriété privée de clare reinhart.    

ton regard qui se pose sur elle. ton palpitant qui s’arrête quelques instants. ces quelques instants où il t’est enfin possible de ne pas penser à molly. pendant ces quelques instants, il n’y avait qu’elle. ses yeux que tu fixais, et qui te fixait à ton tour. pourtant son regard qui finit par prendre la fuite. ne laissant place qu’à un vide qui t’habitait depuis maintenant quelques jours et qui n’avait de cesse de se creuser, un peu plus à chaque instant. tout ça avait plutôt laissé place à de fausses modalités. parce que clairement, tu n’étais pas du tout à l’aise dans cette situation. c’était même le contraire. revoir les parents de molly, affronter ce mince sourire qu’ils t’offraient malgré la perte de leur fille, c’était quelque chose que tu peinais à supporter. en fait, c’était tout simplement trop pour toi. trop pour ce que tu pouvais supporter en une seule soirée. tu en avais déjà beaucoup trop dans ta tête. pourtant, tu affichais toi aussi un sourire ce même sourire. celui qui était emplis par cette douleur d’un être cher qui était maintenant perdu, pour de bon. tu ne savais même pas comment tu parvenais à leur offrir ce semblant de sourire. ni même comment tu avais réussi à articuler ces quelques mots " please accept my deepest condolences. " et le pire dans tout cela, c’est qu’ils t’avaient remercié. mais remercier pour quoi ? tu avais gâché la vie de leur fille. et à cause de cela, elle avait fini par commettre l’irréparable. ces quelques mots que tu lui avais adressé te hantaient. jusq’au plus profond de ton âme. i don’t love you molly. i never will. pas comme elle l’aurait souhaité du moins. mais tu te souvenais du ton que tu avais utilisé. tout le mépris qui s’en dégageait. et maintenant tu regrettais. il ne te restait plus que ça à faire. malgré tout, tu t’approches de clare, avant de venir lui murmurer ces quelques mots à l’oreille. " i need to talk to you. " tu avais passé une main autour de sa taille, mais elle s’en était bien vite dégagée. " not now. " pas maintenant, ni même les jours à venir. jusqu’à ce que votre couple finisse par dépérir.

sa petite main était glacée. pourtant, tu tentais tant bien que mal de la lui réchauffer. elle te disait que ta seule présence réussissait à lui réchauffer le cœur. évidemment, ça t’avait fait sourire. pourtant, ton propre cœur commençait à se décomposer. parce que la scène qui se dessinait sous tes yeux te terrifiait. il n'y avait qu'elle et toi dans cette pièce immaculé de blanc. et la seule chose que tu parvenais à lire sur son visage était sa douleur, qu'elle tentait tant bien que de mal de camoufler. ce n'était pas la première fois que tu la voyais dans un état déplorable. mais c'était fois, ça te paraissait différent. c'était bien pire. " i'm so tired rory. " tu comprenais. pourtant, tu lui affiches un petit sourire avant de venir poser un baiser sur son front. toi aussi, tu étais fatigué. tu n'avais pas dormi depuis que ta soeur était hospitalisé, donc depuis trois jours. tu restais à son chevet. parce que tu savais qu'elle avait besoin de toi. mais certainement pas autant que toi tu avais besoin d'elle. " be strong little bird. " ton petit oiseau. tu savais bien que c'était beaucoup lui demander. elle s'était démené. avait vaincue le cancer, avant que la maladie ne la reprenne. " you have to let me go. " ses yeux qui plongeaient dans les tiens. elle le savait que ça venait. toi aussi d'ailleurs. mais tu ne pouvais pas lâcher prise. pas maintenant, pas encore. parce qu'il ne restait plus qu'elle. " never. " tu tentais de la convaincre de ne pas abandonner. tu voulais qu'elle soit forte. tu aurais aimé prendre son mal, que toi tu souffres, plutôt que de la voir elle souffrir. " i love you. " simple souffle. puis sa main qui était retombée dans la tienne. ton petit oiseau s'était éteint. avant que cette larmes ne coulent le long de ta joue. tu n'avais rien dit. mais ce jour là, une partie de toi était morte aussi.