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 j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)
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MessageSujet: j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)   j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN) EmptyDim 4 Fév 2018 - 20:47

@hasan mahdavi
J'ai le mal des chimères
Le coeur en flamme, des étincelles
Il faut qu'elle freine, si je ferme les yeux, elle m'appelle
Ma folie, mon envie, ma lubie, mon idylle
Divine idylle

Millicent s'observe encore un petit peu dans le reflet du miroir en se demandant si tout est ok, si sa tenue est jolie, si elle lui va bien, avant de s'arrêter pour se dire qu'elle n'a rien à gagner ce soir, que ça ne sert à rien. Elle abandonne la contemplation de son top court en dentelle et de son jean pour attraper son sac et quitter l'appartement avant de arpenter les rues de Brighton à la recherche d'une pâtisserie qui pourrait faire ce qu'elle souhaite. Bizarrement, elle n'a pas eu le réflexe de chercher sur internet avant de partir et le regrette assez, d'habitude c'est comme ça qu'elle passe sa vie entière, à chercher ses informations sur son téléphone. S'insultant mentalement, Millie opte finalement pour le sortir maintenant et cherche quelle boulangerie pourrait lui fournir des éclairs, certainement sa pâtisserie préférée, et lance google map lorsqu'elle a une boulangerie pas trop loin. Quelques minutes plus tard, l'anglaise sort de la boutique avec son paquet entre les mains, un taxi qu'elle appelle et l'adresse de Hasan dans le GPS. Tout est parfait. Elle ne prête pas vraiment attention à ce qu'il se passe sur son téléphone, son regard fixé sur la fenêtre à se demander encore et toujours si c'est une bonne chose, une bonne idée, de le retrouver comme ça. Ca n'a rien d'une véritable séparation et pourtant c'est bien elle qui y a mit fin à cette relation. Millie n'ose pas s'avouer une certaine faiblesse, encore moins donnée par un homme, et ne peux vraiment se résoudre à se pencher trop sur le sujet. C'est pour ne pas souffrir, rendre le taureau par les cornes avant que Hasan n'ai pût faire quoi que ce soit envers elle qui l'aurait fait le détester. Au moins, à présent, elle est toujours en bon terme avec lui et c'est l'important. Parfois un peu trop en bon terme mais elle ne va pas trop s'étaler sur ça non plus. Et ses pensées s'évaporent lorsque le taxi s'arrête devant l'immeuble de Hasan, qu'elle règle le montant et sort de la voiture sans rien oublier derrière elle, qu'elle monte jusqu'à l'étage en question et inspire un peu avant de frapper à la porte. Elle attend, sagement, pince une seconde ses lèvres avant de secouer sa tête pour effacer tous les signes de nervosité qui pourraient s'installer  sur son épaule comme un petit démon. Sa tête se redresse automatiquement vers la porte qui s'ouvre sur Hasan et le sourire qui s'installe sur ses lèvres à elle comme un automatisme, finalement c'est plutôt naturel de le retrouver, c'est toujours trop naturel. Sans attendre une invitation, elle entre, plaçant le carton de pâtisseries entre les mains du pakistanais, son sourire fidèle au poste. "Happy birthday ! You finally reach my age, congratulations." Elle lance avec un petit rire et presse ses lèvres contre sa joue, entre dans l'appartement en presque maîtresse des lieux, ex-maîtresse plutôt, et pose son sac dans un coin avant de soulever un joli carton rigide de couleur noir et frappé des initiales Yves Saint Laurent alors qu'un sourire joue sur sa bouche. "For you. It's not a birthday without gifts, am I right?" Elle souffle dans sa direction en lui laissant le carton entre les mains avec la surprise qu'elle contient, s'impose déjà dans la cuisine et retrouve ses habitudes pour préparer le café qu'elle n'a pas pensé à prendre en passant, ça n'aurait pas fait de mal un bon latte macchiato au caramel mais elle hausse des épaules pour elle-même. La prochaine fois. Elle ouvre alors la boîte de pâtisseries et sourit face à l'étage d'éclairs de plusieurs couleurs, elle n'a pris que ça mais à des goûts différents. "Chocolate, coffee, caramel beurre salé, violet, coconut, crème brûlé, raspberry and, finally, cherry, this one is for me, sorry. I took eight of them because, well, you know, you like when stuff comes in pair." Millicent souffle avant de se tourner vers Hasan et de sourire doucement.


Dernière édition par Millicent Jonesy le Lun 5 Fév 2018 - 16:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)   j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN) EmptyDim 4 Fév 2018 - 21:38

@millicent jonesy
Say, go through the darkest of days
Heaven's a heartbreak away
Never let you go, never let me down
Oh, it's been a hell of a ride
Driving the edge of a knife
Never let you go, never let me down
Don't you give up, I won't give up
Let me love you.

Sa gueule de bois lui a tapé sur le crâne toute la journée, façon marteau-piqueur dans un chantier. Une bière et une aspirine plus tard, rien ne s'est arrangé et, assit sur son tabouret, la guitare sur ses genoux, Hasan s'est principalement contenté de faire glisser ses doigts dessus plutôt que de jouer l'accompagnateur d'une voix dont il ne gardera probablement pas de souvenirs beaucoup plus clairs que ceux de sa soirée d'anniversaire, la veille. Quelques photos ont fait vibrer son téléphone dans l'après-midi, des notifs Instagram ou Facebook de photos où on l'a tagué et qui, tantôt, ont su provoquer son sourire ou ses soupirs, avant de se retrouver enfoncer dans sa poche à nouveau. Ça aussi, des fois, vaut mieux les oublier. Régulièrement, son regard a tourné vers l'horloge du studio dans l'impatience d'enfin voir les aiguilles indiquer les huit heures qu'il voulait voir pour pouvoir s'engouffrer dans son Uber et retrouver l'opportunité de se laisser couler sur son canapé quelques minutes, avant que Millie n'arrive. Quand, enfin, déboule l'heure de la délivrance, c'est en se substituant à la plupart des regards pour s'éviter les aux revoirs qui s'attardent et allongent le temps qu'Hasan s'est frayé un chemin jusque dans la rue, téléphone vissé à la main et étui à guitare fermement maintenu dans l'autre. Le trafic de Londres est suffisamment à chier pour le faire arriver chez lui une demi-heure plus tard quand, d'ordinaire, il aurait pu attraper le train précédent ; encore s'estime-t-il heureux de ne pas y avoir passé une heure, comme c'est déjà arrivé. Règlement par carte, le chauffeur arque un sourcil dans l'attente d'un pourboire qu'Hasan oublie de lui donner, sortant de la voiture dans un état oscillant entre être profondément plongé dans ses pensées et encore sensiblement bourré de la veille, son mal de crâne continuant de se prendre pour un pivert. Le bruit des clefs lui indique qu'il a bien visé quand, une fois la porte d'entrée passée, il les envoie valser sur le meuble posé contre le mur. Direction la cuisine, il se fait couler un verre d'eau, récupère une nouvelle aspirine, qu'il observe se dissoudre à l'intérieur de son verre avec un soupir presque las. Ça ira mieux dans quelques minutes. Normalement. Une fois prêt, il avale le verre cul sec et le laisse claquer contre le bois de l'îlot central, retirant sa guitare de son étui pour la reposer sur son portant, entre les deux autres. Lentement, l'anglais commence à sentir les effets du médicament sur son organisme, retrouve un peu plus de lucidité et, dans une impression un peu tordue, sent les effluves d'alcool enfin débarrasser le plancher pour laisser place à un autre genre de sensation. Entre cette petite pointe de stress plus excitante que réellement inquiétante, cette impatience qui bientôt deviendra une envie que la Terre cesse de tourner, au moins pour un temps. 9Pm s'approche et, quand le poing de Millie s'abat sur la porte, Hasan passe une main dans ses cheveux rapidement et va lui ouvrir. Il prend le temps d'observer son visage, quelques secondes à peine, et sent naître sur le sien l'écho de ce sourire qu'elle lui offre. La délicatesse de leur situation laisse place à l'évidence qu'il ressent pourtant à chaque fois qu'elle s'approche et, se décalant pour la laisser entrer et prendre possession des lieux comme elle a toujours su le faire, il récupère la boîte cartonnée qu'elle lui glisse entre les mains. « Thanks princess. » Il s'apprête à ouvrir la boîte pour constater ce qu'il y a dedans quand elle se rapproche de lui de plus belle, échange les boîtes qu'ils tenaient dans la main en lui faisant arquer un sourcil quand son regard se pose sur celle nouvellement en sa possession. Assez grande, assez lourde, aussi, et dont il reconnaît au premier coup d’œil les initiales qui y sont frappées. Son sourire s'étire un peu plus tandis qu'il relève les yeux vers elle. « One of yours ? » La boîte fermement tenue, il ne l'ouvre pas tout de suite et préfère, avant, la rejoindre dans la cuisine sans s'inquiéter de la voir s'agiter entre les placards et la cafetière. Approchant de l'îlot, il pose le carton dessus, lève les yeux vers elle avant de les rebaisser en direction du cadeau et de l'ouvrir, haussant les sourcils en apercevant le cuir plié. Ses doigts s'enroulent autour des épaules de la veste et la sortent pour pouvoir l'observer, son regard s'arrêtant sur tous les détails de la création. « Fuck, it's beautiful. » Posée sur le meuble, ses doigts glissent sur le cuir et redessinent les contours du « Heaven » inscrit dans le bas du dos, avant qu'il ne l'enfile finalement pour essayer. « What you think about it ? Proud of your creation ? » Les lèvres d'autant plus étirées, il s'avance vers elle pour déposer un baiser au coin de ses lèvres, avant de se reculer pour prendre connaissance visuelle des pâtisseries qu'elle a ramenées, sans retenir un souffle amusé à l'entente de la remarque sur les chiffres. « Yeah, you have a serious problem with that shit. » Sans vraiment attendre, il glisse un doigt sur le bout d'un des glaçages pour goûter, hoche la tête en signe d'approbation et se tourne vers elle. « Thanks for all, Jonesy. » luttant contre l'envie de poser ses lèvres sur les siennes.


Dernière édition par Hasan Mahdavi le Sam 10 Fév 2018 - 0:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)   j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN) EmptyLun 5 Fév 2018 - 16:55

C'est toujours un peu délicat mais Millie essaye de ne pas s'en préoccuper, essaye de glisser un sourire sur ses lèvres qui vient plutôt naturellement finalement alors qu'elle commence à lui parler, lui souhaitant un joyeux anniversaire déjà et lui donnant les pâtisseries qu'elle a pris pour lui. Pour eux. Le surnom qu'emploie Hasan flotte un peu dans son esprit, fait bouger un petit truc au fond d'elle alors qu'elle revient vers lui pour échanger leurs boîtes, récupérer celle avec la nourriture et lui tendre plutôt son cadeau. Ca lui semble bien mieux comme ça. La boîte frappée aux initiales d'Yves Saint Laurent semble interpellé Hasan qui finit par lui demander si c'est une de ses créations et un sourire amusé étire les lèvres de la blonde qui hoche légèrement de la tête. "Yeah, of course, you're my favorite model." Elle ne peux s'empêcher de rajouter dans un murmure, pourquoi le cacher après tout ? Et son sourire s'étire davantage alors qu'elle l'observe quelques secondes et se rappelle qu'elle doit faire couler le café, ce qu'elle se dépêche de faire, prenant ses aises comme si elle n'avait jamais quitté l'appartement finalement. Mais l'attention de Millicent est vite reprise par Hasan qui sort la veste de son emballage et l'observe, la laissant derrière à retenir son souffle en espérant, sincèrement, que le cadeau lui fait plaisir. Visiblement, le brun fini rapidement par donner signe que oui et un sourire soulagé étire les lèvres de l'anglaise qui s'approche d'un pas pour l'observer. Son air change pour devenir plus amusé, plus nuancé aussi, alors qu'il lui demande si sa création lui convient et elle pouffe légèrement de rire. "It suits you very well, so I can say I'm proud of it, yeah." Un soupire s'échappe de ses lèvres alors que son souffle se bloque un peu lorsqu'il s'approche et l'embrasse au coin des lèvres, se battant dans un effort considérable pour ne pas juste l'attirer à elle et l'embrasser convenablement. Un cadeau d'anniversaire. Mais Millie sort de ses pensées pour se rapprocher des éclairs et en faire la liste complète, s'arrêtant sur le fait que celui à la cerise était clairement le sien, elle partagera sans doute mais c'est clairement son préféré et son nom est inscrit sur le glaçage. Avec un sourire amusé, Millicent le voit goûter du bout du doigt alors qu'il se moque de cette histoire de chiffres, la laissant rouler des yeux. "Sure, yeah, I'm the one with a problem." Elle répond dans un souffle léger en se rapprochant un peu de lui pour observer à son tour les pâtisseries, lui jetant un regard en coin quand il la remercie. "Don't." Millie souffle en retour et se détourne en se mordillant la lèvre, déjà assez frustrée de ne pas avoir partagé son anniversaire avec lui avant de se dire qu'il avait certainement trouvé mieux à faire. Et que ce n'était plus de son ressort de s'en soucier et d'en éprouver une certaine tristesse pointée de jalousie. Non, vraiment plus. Sans un mot de plus, la blonde se dirige vers la cuisine et revient finalement avec les deux cafés et fait un peu la moue. "Can we eat on the couch please?" Et elle montre le canapé du menton, ne lui laissant pas vraiment le choix puisqu'elle se recule déjà avec une petite moue, les cafés entre ses doigts qu'elle va poser sur la table basse du salon, le laissant emmener les éclairs jusque ici, elle pose aussi le rouleau de papier qu'elle a trouvé dans la cuisine et qu'elle avait coincé sous son bras pour ne pas le faire tomber. Un sourire étire les lèvres de Millicent qui attend, finalement, que Hasan la rejoigne sur le canapé.
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MessageSujet: Re: j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)   j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN) EmptyMar 6 Fév 2018 - 13:17

Si Hasan sera probablement condamné à tenter de reconstruire mentalement la soirée de la veille à travers les photos, les snaps, les publications et celles restées privées pour des raisons évidentes – il en a reçu une trahissant le comportement adultère d'un de ses potes, notamment –, ça ne l'emmerde pas plus que ça. Ce genre d'événement, quand bien même était-il là pour fêter sa vingt-sixième année de vie, ne lui importe pas tant que ça. C'est amusant, oui. C'était probablement une excellente soirée, aux vues de l'alcool qui continue de lui faire tourner un peu la tête, mais son haleine alcoolisée démontre surtout le manque de quelque chose qui s'est produit à un moment de la soirée et qui, s'il lui est incertain, a quelque chose de beaucoup plus concret malgré tout que les photos souvenirs qu'on lui envoie, accompagnées d'emojis rires, ou en train de gerber. Les plans de ce soir, eux, lui semblent beaucoup plus aptes à rester dans sa mémoire. Si une grimace s'étire sur ses lèvres quand il avale cul sec le verre d'eau et d'aspirine, elle s'efface rapidement quand il devine Millicent derrière la porte et qu'il va lui ouvrir. Quand il la voit, c'est comme un poids qui se soulève de sa poitrine, et un autre qui s'y abat presque aussitôt. Sans savoir lequel des deux est le plus douloureux à supporter, celui de son absence près de lui ou celui de la réalité qui le secoue quand il se rend compte que même si elle est là, ça n'est plus comme avant, il tente de faire omission de tout ça et laisse son sourire s'étendre sur son visage. Ce même sourire qui réapparaît dessus quand elle lui plaque la boîte aux initiales bien connues entre les mains, qu'il l'entend souffler quelque chose à propos de son modèle préféré, et qu'il l'ouvre pour découvrir une veste qu'il enfile après en avoir détaillé les subtilités, propres au travail de Millie. Tournant un peu sur lui-même dans un rire léger pour lui montrer, penche la tête sur le côté en entendant la réponse. « Of course it suits very well. you're in the best position to know my measurements. » Et il pouffe un peu, haussant innocemment les épaules face à sa propre remarque comme s'il cherchait à se dédouaner des sous-entendus qui se trouvent derrière – loin de lui cette idée pourtant. Se rapprochant d'elle, toujours avec la veste sur le dos, il vient déposer un baiser au coin de ses lèvres en se languissant de pouvoir le faire directement contre, y goûter à nouveau quand la dernière fois ne remonte pourtant pas si loin, mais lui manque déjà. Un petit soupir s'échappe quand il se résout, rapidement, à se reculer et à ne pas tenter le coup pour l'instant pour écouter son petit discours sur les éclairs, les goûts, lequel lui appartient en arrachant un rire à Hasan, qui roule des yeux lorsqu'il l'entend souligner son TOC des nombres pairs. « Yeah, sorry princess but you're the weird one 'bout it. » Son sourire ne se fane pas de ses lèvres alors qu'il la regarde recommencer à s'agiter dans un appartement qui est bien trop en manque de sa présence quand elle repasse le pas de la porte. À la regarder faire comme chez elle, de la même façon qu'elle l'a fait pendant près d'un an et demi, Hasan se retrouve avec l'envie de lui dire de ne plus repartir, que peu importe la distance qu'il y a entre eux quand ils se voient obligés de voyager, elle n'a qu'à rester ici pour que tout leur temps libre leur permette de se retrouver là. Qu'il y a toujours moyen de lutter contre les raisons qui l'ont poussée à le quitter parce que merde, les mois ont beau passer, il ne gère certainement pas mieux qu'avant son absence. Mais il ne dit rien. Au lieu de ça, il la laisse virevolter de la cuisine au coin salon de l'appartement, relevant un peu son menton en souriant plus tendrement. Retirant précautionneusement la veste, il la dépose sur le portant où sont entreposées les autres qu'il possède pour ne pas prendre le risque de l'abîmer, et récupère la boîte d'éclairs pour venir se poser avec elle. « Rhetorical question: you're already on the couch in any case. » Il se laisse tomber à côté d'elle avec un léger rire, pose la boîte sur la table basse et l'ouvre, récupérant le fameux éclair à la cerise pour le poser devant elle. « Your wish is my command, » il souffle simplement, tournant la tête vers elle pour la détailler un instant, peut-être un peu trop long pour être purement innocent. À redessiner les contours de son visage qu'il connaît pourtant déjà par cœur et à lutter contre l'envie de lui dire tout ce qui lui vient à l'esprit quand il la voit, celle de l'embrasser, la serrer contre lui et, encore une fois, de lui demander de ne plus partir de cet appartement. Mais il n'en fait rien, se contente de sourire légèrement. « So, what's up? » Comment ça se passe pour son boulot. Comment elle se sent dernièrement. Ou encore, est-ce qu'elle voit quelqu'un d'autre en ce moment.
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MessageSujet: Re: j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)   j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN) EmptyMar 20 Fév 2018 - 14:23

Millie laisse son regard glisser vers Hasan lorsqu'elle entre dans l'appartement, elle se mord la lèvre pour ne pas trop dire n'importe quoi et préfère prendre ses aises dans l'appartement  à défaut de les prendre auprès du garçon. Elle lui laisse son cadeau entre les mains pendant qu'elle va préparer le café et tout le reste, affichant un simple sourire lorsque Hasan enfile la veste Yves Saint Laurent, modèle évidemment crée par ses soins à elle, le brun en tête comme une muse. Elle arque un sourcil dès le moment où Hasan parle de mensurations qu'elle est censée connaître et, surtout, face à l'air innocent qu'il prend, lui tirant un sourire en coin. "I think I am." Millie reprend, la voix un peu posée, entrant à peine dans son jeu pour ne pas trop se mouiller. Après tout, quel est le but d'une rupture si c'est pour passer le plus clair de son temps avec la personne en question ? Et passer aussi pas mal de temps sous les draps, à faire officieusement tout ce qu'ils faisaient officiellement avant. Mais pour Millie il y a quelque chose de clair dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas exclusifs et que si Hasan venait à déraper, ou peu importe, il ne la tromperait pas. Son coeur, au final, se briserait de la même façon, mais la trahison serait clairement moins importante et elle ne serait pas la femme moquée qu'on pointe du doigt derrière son dos. Elle ne serait pas comme sa mère, en somme. Et la voilà qui se concentre sur les éclairs, éclate de rire à l'entendre parler de son TOC comme si c'était elle qui le possédait plus que lui et Millie se tourne rapidement vers lui pour venir pincer sa taille avec douceur, se retenant de trop sourire en se mordant la lèvre. "Yeah, it's your fault, I have to keep everything in order now." Elle souffle avec une petite moue avant de continuer à tout bouger, passant de la cuisine au salon pour ramener le café en se laissant ensuite tomber sur le canapé, son regard de chat remontant vers Hasan et elle bat des cils pour lui demander s'ils peuvent manger là. Hasan n'a pas vraiment tord quand il dit que la question est pléthorique puisqu'elle est déjà installée sur le canapé mais on ne sait jamais, quelqu'un d'autre aurait très bien pût la virer. Dans tous les cas, l'anglaise laisse passer un petit rire et passe ses doigts dans ses cheveux pour les remettre en place, sourit quand l'éclair à la cerise arrive entre ses mains. "My god, did you taste 'em already? They're heaven on earth. Better than sex and you know what that means to me." Millie reprend en se mettant à rire un peu et croise ses jambes en tournant son regard vers Hasan qui l'observe, un peu trop longuement, mais ça ne la dérange pas, au contraire, un sourire étire lentement ses lèvres alors qu'elle penche un peu sa tête sur le côté, se retenant de faire n'importe quoi et préfère, à la place, mordre dans l'éclair en poussant un soupir de plaisir. "Nothing's up." Elle reprend en se mettant à rire doucement et tourne son regard vers Hasan ensuite, hausse des épaules. "I have to go to London for a few days, we're going in every YSL to talk about the new collection, how to arrange the shop and everything, Of course it's not for now but we prepared everything for april. Next week I'll be in New-York." Millie reprend en haussant un sourcil, se rappelant de ce détail avec un léger sourire, elle doit rencontrer l'acheteur de collection et c'est à chaque fois le même stress qui s'installe. Un stress qu'elle a fini par connaître et à apprécier, c'est un stress annonciateur et de lourdes responsabilités sur ses épaules. "I really want a dog but can't have one." Elle énumère, comme si c'était le problème du moment, et fait mine de réfléchir. "And I think that's all folks." Elle souffle en se mettant à rire avant de mordre une autre fois dans l'éclair à la cerise et de tendre ensuite la pâtisserie vers Hasan. "Take a bite, feel the heaven." Millie reprend avant de se mettre à pouffer doucement en se mordant la lèvre, redresse son regard vers lui pour étudier un petit peu son visage et sourit dans sa direction avec tendresse.
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MessageSujet: Re: j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN)   j'ai le mal des chimères, le coeur en flammes. (HASAN) EmptySam 24 Fév 2018 - 2:29

Ça fera six mois ce mois-ci qu'ils ont rompu, comme ça aurait pu faire bientôt deux ans qu'ils étaient ensemble si elle n'avait pas pris la décision – si soudaine aux yeux d'Hasan – de le quitter comme elle l'a fait. Six mois, dont la majeure partie passée à se retrouver malgré tout, comme si l'univers lui-même s'opposait à leur séparation. Elle lui manque encore, tout le temps quand elle n'est pas là. Et lorsqu'elle est avec lui, il a l'impression d'oublier de quoi le reste du monde peut être fait, parce qu'il n'y a plus qu'elle. Six mois de rupture, et combien de retrouvailles, mh ? À faire en secret ce qu'ils faisaient avant devant les autres, à se retenir de souffler dans le creux de son oreille des surnoms un peu trop connotés « relation amoureuse officielle et sérieuse » et les « je t'aime » qu'il a pourtant envie de lui glisser à chaque fois qu'il la voit, la touche, la sent contre lui, l'embrasse ou lui fait l'amour. Mais immanquablement, dans une lassitude qui se fait de plus en plus pesante mais qu'il garde muette, Hasan ravale tout ça pour ne pas gâcher ce qu'ils ont plus ou moins reconstruit tous les deux. Ça n'est pas parfait, non, mais au moins ça lui permet de pouvoir la voir virevolter d'un endroit à un autre dans son appartement, ses cheveux blonds qui volent derrière elle et son sourire qui illumine la pièce plus encore que les multiples lumières qu'il a pu y placer. « Of course, you are, » il rajoute avec un sourire en coin lorsque la veste trône encore fièrement sur ses épaules, quant aux mensurations et à l'exactitude avec laquelle Millicent peut les connaître, après tant de temps passé ensemble – avec ou sans vêtements sur le dos, d'ailleurs. Pourtant ce soir, elle rentre moins facilement dans le petit jeu qu'ils ont l'habitude d'instaurer et qui, c'est vrai, ne manque jamais de les faire « déraper » comme certains se plairaient à dire alors que, pour lui, c'est juste le suivi normal d'une soirée qu'ils ne passent qu'entre eux. Préférant ne pas tenir compte de ce soir, Hasan retire la veste pour la range et ne pas prendre le risque de l'abîmer d'une quelconque façon, rit légèrement en l'entendant et lui lance un regard en biais, plein de cette taquinerie qu'elle fait ressortir chez lui-même quand la période dans laquelle il se trouve ne semblait pas propice à ça. « So, I guess you should thank me for that. » Il la regarde à nouveau s'agiter, donner plus de vie au loft qu'il n'en a habituellement, plus familiarisé avec la mélodie de ses instruments qu'aux sons des voix qui viennent emplir les pièces. Ils ont rompu. Il le sait, il s'en souvient parfaitement – un peu trop à son goût d'ailleurs. C'est pourtant dans des moments comme ça qu'il se sent le plus chez lui ici, et que son sourire étire un peu plus ses lèvres. Il plante son regard dans ses yeux de chat, ponctuellement cachés par des cils qui papillonnent, et laisse échapper un rire en la voyant comme ça, attrapant la boîte d'éclairs pour venir la rejoindre sur le canapé, soulevant le côté rhétorique de sa question avec un sourire en coin. Se laissant tomber à côté d'elle, il pose le carton sur la table basse et pose devant elle son dû, sa réclamation en la présence de l'éclair à la cerise, rit à nouveau doucement en l'entendant en faire son ode. « Death before dishonour. I wanna be able to prove myself and show you that sex with me is better than that, » désignant du doigt le glaçage rouge-rosé, se targuant d'un sourire en coin. « Pretty sure it can't make you come as much as I do in a row. » Se mordant doucement la lèvre inférieure, il tourne la tête vers elle pour lui jeter un regard entendu et complice, de celui qui sait qu'elle sait, parce qu'effectivement : il sait. Il attrape l'éclair au café, le porte à ses lèvres et en croque un bout, laissant pour l'instant de côté ce sujet-là pour lui demander des nouvelles plus générales de son quotidien qu'elle aurait pu ne pas lui raconter encore. Hasan ne la quitte pas des yeux en l'écoutant, mange distraitement par moments dans son éclair, puis acquiesce finalement. « How long will you stay in New York ? » Sa demande reste un peu suspendue, en attente d'une réponse, avant qu'il ne sourit à nouveau et lui lance un petit clin d'œil. « And I know you, don't worry 'bout your appointments, yeah ? You gonna nail it like nobody else. » Un air plus tendre s'affiche sur son visage, alors qu'il la regarde à nouveau et pouffe un peu en entendant parler du chien. C'était une question récurrente quand ils étaient ensemble, cette envie d'adopter un chien qu'elle a depuis bien trop longtemps maintenant, et surtout l'impossibilité à laquelle elle fait face pour ça à cause de son emploi du temps. Face à la pâtisserie tendue et la promesse de paradis qui l'attend s'il croque dedans d'après Millie, Hasan se penche pourtant vers elle plus que vers l'éclair et dépose ses lèvres sur les siennes, les embrasse avec une certaine douceur. Prolongeant un peu le baiser, il se met à sourire contre ses lèvres et se redresse finalement, reculant à contre cœur son visage du sien. « Sorry, you were talking 'bout it, but you inspire me much more Heaven. » Sans se défaire de son sourire au coin de sa bouche, il récupère malgré tout la pâtisserie et en croque un bout, goûte en faisant mine de réfléchir et, finalement, acquiesce. « But yeah, you're right, it's pretty good. » Le dos droit, il récupère celui au café et le tend vers elle pour lui proposer de goûter à son tour, sans rien ajouter de plus.
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