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Teddy Walsh

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MessageSujet: call up to listen to the voice of reason (joan)   call up to listen to the voice of reason (joan) EmptyDim 25 Fév 2018 - 19:18


- joan & teddy -
I've been trying to figure out exactly
what it is I need

Fucking Tinder app. Il rumine encore et il va garder un goût amer de cette rencontre pour un bout de temps. Il le savait dès le début pourtant, que le risque zéro n'existait pas ; surtout avec ce genre de méthode. Une application pour rencontrer des gens, pourquoi est-ce qu'il y a cru, ne serait-ce qu'un instant ? Peut-être parce qu'il est un peu naïf sur les bords, Walsh, un peu trop rêveur, et que pendant un seul instant – quelques secondes tout au plus – il s'est accroché à l'idée que la femme de sa vie se cachait peut-être derrière un de ces profils modifiés. Déçu et le cœur en berne, il traîne des pieds, cherche quelqu'un à aller emmerder. C'est souvent comme ça avec lui : incapable de faire face à sa solitude, toujours dans le besoin de coller les autres pour oublier à quel point il est seul. Il est bien conscient d'être plus un boulet qu'autre chose, parfois. Il espère qu'on ne lui en veut pas trop pour cette démarche légèrement égoïste. Puis, pour se consoler et se rassurer, il se dit que les amis, ça sert à ça. Maya ou Joan ? Il hésite, a du mal à faire un choix. La première le consolera sans doute et lui tapotera gentiment dans le dos. La seconde l'enverra balader et lui mettra un bon coup de coude dans les côtes pour lui faire relever la tête. Légèrement masochiste – et surtout porté par un incroyable élan de flemme – il choisit l'option la plus proche géographiquement, à savoir Fairchild. Pauvre Joan qui doit le subir depuis de trop nombreuses années déjà. Comment décrire leur relation ? Aucune idée. Teddy n'a jamais vraiment posé de mot là-dessus. Il s'est toujours contenté de dire que c'était sa sœur, d'une autre mère, ou quelque chose du genre. Curieuse et délicieuse créature à mi-chemin entre une petite sœur à protéger et un frangin capable de le mettre k.o après un combat de lutte au milieu du salon. Il traîne des pieds dans le quartier familier, rejoint la porte et reste appuyé sur la sonnette – le genre de choses que seuls les gamins font, oui. Au moins, la porte s'ouvre et fier de sa connerie, il arbore un merveilleux sourire. « La seule et unique femme de ma vie. » Douce ironie, un baiser qu'il plante sur sa joue. Il poursuit cette entrée fracassante en entrant chez elle, sans même lui demander son avis. Joan, elle a l'habitude de ses coups d'éclat, de ses grands sourires solaires qui cachent tout le reste. « Et avant que tu ne le demandes, non, je n'ai pas bu, on m'a jeté un verre dessus. » L'odeur du rhum et de sucre lui colle à la peau et il déteste ça, car ça reste, ça lui rappelle cet autre échec cuisant dans une vie sentimentale déjà particulièrement pitoyable. « Les femmes sont des créatures diaboliques. Je ne sais vraiment pas ce qu'on vous trouve. » Qu'il souffle, dans un soupir consterné. « Oh et salut. Désolé. Je ne dérange pas j'espère ? » Ses yeux s'arrondissent et se posent sur la brune. Il se rend – enfin – compte de son impolitesse et se pince les lèvres, incertain. Elle était peut-être occupée. Mais peut-être pas. Qu'importe, elle pourra toujours le sortir de là avec une bonne gifle en prime ; ce ne serait pas la première de la journée.
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MessageSujet: Re: call up to listen to the voice of reason (joan)   call up to listen to the voice of reason (joan) EmptyMer 28 Mar 2018 - 16:29

- teddy & joan -
Can we just follow the sun? Take it back to where this all began, cause we’re out here on our own. It’s the only road we’ve ever known.

Être chez moi en début de soirée était très rare, même lorsque je prenais ma journée pour moi toutes les semaines, je ne pouvais pas m'empêcher de faire un saut plus ou moins rapide au Blue Crab afin de vérifier que tout se passait bien. Ce qui me valait généralement la désapprobation générale, passant par des soupirs agacés et des remarques acerbes sur le fait que je n'étais même pas censée être là et qu'ils savaient se débrouiller seuls depuis le temps. Cependant, ce qu'ils ne semblaient ne pas avoir encore compris après tout ce temps, était que ce pub était l'investissement d'une vie, et sûrement le projet le plus important et risqué que je ne pourrais jamais entreprendre. Au-delà de mon frère et de mes sœurs – ainsi que de mon chien – ce pub était tout ce que j’avais de plus précieux et de plus important dans ma vie. A défaut d’avoir déjà commencé à construire une vie de couple et de famille, je m’étais investie dans une entreprise qui m’appartenait et qui fonctionnait plutôt bien jusqu’à maintenant. Et bien que mes employés souhaitaient sans doute plus me faire comprendre que mes jours de repos étaient, de ce fait, faits pour que je me repose, je ne pouvais m’empêcher de leur reprocher. Je leur faisais pleinement confiance, mais même lorsque j’étais aux commandes, la situation avait tendance à m’échapper rapidement. Les gens sous effet de l’alcool n’étaient généralement pas impressionnés par un petit avertissement, pas plus qu’ils ne se rendaient compte de leurs actions. Mais aujourd’hui, exceptionnellement, je n’étais pas encore sortie voir ce qu’il se tramait à quelques centaines de mètres de chez moi, prétextant une balade avec mon chien. Pourtant, j’avais pour projet de le faire, n’étant pas particulièrement prise ce soir, et ce, jusqu’à ce que la sonnette de ma porte d’entrée ne se mette à retentir. Longuement. Nul doute que la personne qui attendait que la porte ne s’ouvre me connaissait visiblement suffisamment pour oser s’amuser sur le bouton de la sorte. Peu et à la fois beaucoup de personnes pouvaient être capables d’une gaminerie pareille, et c’est avec les aboiements d’excitation de mon chien que la sonnerie faisait duo désormais. Rien de plus reposant. J’ouvris la porte à la volée, prête à en découdre avec quiconque serait derrière la porte, un regard assassin fixé sur l’invité. Plusieurs personnes auraient pu être derrière la porte : Wyatt, Brandy, Liv, Alex, Cameron, Milo, et bien sûr, Teddy. Et ce fût la dernière personne de la liste qui entra en trombe chez moi en parlant à toute vitesse, empestant l’alcool alors qu’il n’était même pas encore vingt heures. « Mais je t’en prie, entre voyons ! » Mais c’était bien inutile, il s’était même déjà départit de son manteau en m’interpellant comme étant la seule femme de sa vie. Je ne pouvais pas être plus abasourdie, à mi-chemin entre l’agacement, l’amusement et la curiosité. Teddy n’avait jamais été vraiment gêné lorsqu’il venait me voir, mais rarement aussi pressé de se réfugier chez moi. Il expliqua alors sa forte odeur avant même que je ne puisse lui demander à quoi tout cela rimait. « Ah je comprends mieux pourquoi j’ai l’impression que tu t’es lavé avec du punch ! » Je croisai les bras sur ma poitrine, fixant mon ami avec une expression d’incrédulité sur le visage, j’en avais vu de toutes les couleurs avec cet homme-là lorsque nous partagions un appartement, mais je devais bien avouer que cette fois-ci me resterait en tête pendant longtemps. « Tu sais que tu as de la chance de me trouver ici et que je ne sois pas au pub n’est-ce pas ? Moi qui étais censée me reposer ce soir. » Bien évidemment, je faisais exprès de faire l’amie ingrate et gênée, alors que je m’apprêtais justement à sortir pour me rendre plus utile derrière le comptoir. « Bon assieds-toi et dis-moi pourquoi tu es tant remonté par mes pairs, je vais nous chercher de la bière. », je levai les yeux au ciel et secouai la tête en souriant enfin Teddy, qui devait certainement se demander à quel moment j’allais l’attraper par l’oreille et le traîner dehors.
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MessageSujet: Re: call up to listen to the voice of reason (joan)   call up to listen to the voice of reason (joan) EmptyDim 8 Avr 2018 - 14:20

Il n'a rien à faire là et le pire, c'est qu'il en est bien conscient. Il s'impose, ouragan dans la vie de la brune, avec sa voix parfois trop forte et ses aventures plus bancales les unes que les autres. Joan, elle a sans doute autre chose à faire que d'écouter ses problèmes de cœur et plus si affinités, pourtant, elle lui ouvre toujours sa porte. Elle le tolère, l'écoute, ne le vire pas encore à coup de batte de baseball ou peu importe ce qu'elle peut garder près de sa porte d'entrée. Il devrait être sans doute gêné ou mal à l'aise de ponctuer la vie de la jeune femme d'interventions aussi brutales que ridicules, mais il n'y parvient même plus. Peut-être parce qu'ils ont vécu ensemble assez longtemps pour s'habituer à ce genre de scènes dignes des plus célèbres telenovelas. Il devrait peut-être y songer, à se reconvertir en acteur, la réalité c'est qu'il n'arrive déjà pas à suivre le scénario de sa propre vie, alors suivre celui d'un film ou d'une série ? Il a assez à faire comme ça. Il débite les mots à une vitesse folle, cascade de syllabes pour décrire la catastrophe, le fiasco qu'a été cette soirée. Pauvre Fairchild qui l'écoute – ou en tout cas qui fait semblant, chose pour laquelle il est extrêmement reconnaissant. Il finit par se taire, par reprendre son souffle. Par rire, éventuellement. Se doucher au punch ? « Si seulement, j'aurais préféré. » Un long soupir abandonne ses lèvres, il la regarde et il se sent stupide. C'est comme si tout à coup, il se rendait compte de la situation. Non, ils ne sont plus les jeunes d'hier qui partageaient un appartement entre deux soirées étudiantes. Ils sont deux adultes responsables – enfin, à ce qui paraît. Il se pince les lèvres en l'écoutant, prêt à s'en vouloir, à regretter d'être venu. Mais il connaît un peu trop bien Joan pour que ce petit manège puisse marcher, alors il tourne la situation à son avantage, avec sa moue de chien battu et ses yeux pétillants. « Oh. Je vois.. Je peux te laisser te reposer si tu préfères. C'est vrai que c'était plutôt malvenu... » Est-ce qu'il cherche à la faire culpabiliser ? Peut-être un peu. Mais elle n'est sans doute pas dupe. Sans doute qu'elle s'en rappelle, de ce petit tour digne de lui, qui marchait si bien avec les femmes. Au détail près que son charme n'a jamais eu vraiment d'impact, sur Joan. Enfin, il obtient tout de même gain de cause et s'il est plus calme, il se laisse tomber sur une chaise bien volontiers. « Qu'est-ce que je pourrais bien faire sans toi ? » Il la suit du regard, plante son coude sur la table et son menton au creux de sa main. L'agitation retombe, la fatigue avec. Son regard sonde les lieux, il réfléchit à ce qu'il pourrait bien lui répondre pour ne pas paraître trop ridicule, trop pitoyable. « Je crois que je vais abandonner. Vous n'êtes pas faites pour moi. » Fucking dramaqueen. Les yeux se perdent dans le vide alors qu'un énième soupir lui échappe. Il attend le retour de Joan et la bière, son attention à elle, la raison même pour laquelle il est venu jusqu'ici. Une manière comme une autre de rassurer le type paniqué qui sommeille en lui – non Teddy, elle ne t'a pas oublié. « Je comprends pas ce que je fais de mal. Y'a juste toujours un truc qui finit par foirer. » Il hausse les épaules et ses syllabes ne roulent déjà plus comme une blague sur sa langue. Ça ressemble à quelque chose de plus sincère. Quelque chose qui le touche et le bousille de l'intérieur. Constater qu'il finit toujours seul. Il récupère la bière et triture la bouteille avec nervosité. « Mais de toute façon y'a rien d'intéressant à dire. Qu'est-ce que toi tu racontes de nouveau ? » Une gorgée de bière. Teddy il se rend compte qu'au final, il n'a pas forcément besoin de parler de ses malheurs. Savoir qu'elle est toujours là pour lui, c'est suffisant.
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