- Benjamin 'Bennie' Tennyson -
If I am fool, it is, at least, a doubting one;
and I envy no one the certainty of his self-approved wisdom

- âge et lieu de naissance: Bennie a soufflé sa 21ème bougie au couchant du printemps dernier, à Royal Tunbridge Wells dans le Kent. - origines et nationalité: S'il s'en tient à l'arbre généalogique accrochée dans la grande salle à manger, il est anglais et si se mêlent à son sang des origines écossaises, irlandaises et galloises, son drapeau porte la croix de Saint George. - statut familial: aîné de la fratrie, il précède deux petites soeurs, boules d'énergie qu'il ne tente même plus de canaliser mais pour lesquelles il pourrait donner sa vie. Il est le plus grand, le protecteur, l'héritier aussi, parce qu'avec un nom comme le sien, ça veut encore dire quelque chose. Il y a des terres, accrochées à la tradition familiale et si le porteur actuel du titre, le paternel, n'est pas prêt de passer l'arme à gauche, Bennie n'en est pas moins responsable de l'avenir d'un clan presque aussi vieux que le pays. Par sa mère, il est 88ème sur la ligne de succession au trône et à une époque où ça ne veut plus rien dire pour le commun des mortels, ça n'empêche pas les Tennyson de faire partie intégrante de la haute bourgeoisie anglaise. - statut civil: techniquement, il est célibataire mais voilà, les choses sont plus compliquées que ça (c'est toujours le cas, non?) - sur un malentendu, il s'est retrouvé à faire semblant de fréquenter une jeune fille qui n'était à la base qu'une aventure sans lendemain. Ca fait plusieurs qu'ils prétendent sortir ensemble et passent beaucoup trop de temps scotchés l'un à l'autre pour qu'il ne s'attache pas plus que de raison, malgré lui. - occupation: étudiant en droit, comme son père et son grand-père avant lui. - cinq choses favorites: le soleil qui se lève sur le pier, les excursions sur des chemins perdus en pleine campagne le dimanche, le bruit des vagues pendant une tempête, les Lanes de Brighton pendant la période des fêtes, le rire de ses sœurs lorsqu'elles le terrassent sans pitié. - saison préférée: l'automne, parce qu'il n'y a rien de comparable à un automne anglais, même quand il commence à dépérir, annonçant l'hiver. - traits de caractères: bosseur, loyal, têtu, curieux, mature, érudit, franc, organisé, galant, protecteur, vieux-jeu. - groupe: celosia. - avatar: shawn mendes.

“he had always felt as if there were two of him: the one who was in control, able to handle any situation, able to talk to anyone, and then, the other, more fragile one, strung out and unsure, embarrassingly earnest, driven by naive longing” (maggie stiefvater, the raven cycle)

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Plantons le décor : il y a la maison, majestueuse, plus un domaine qu’autre chose, et puis les collines qui l’entourent. Il y a les chemins de terres qui s’éloignent vers la forêt, ceux des promenades dominicales, des aventures en vélo ou à pied, les bottes en plastique dans la gadoue. Il y a les pelouses qui s’étendent, jardin immense, théâtre de l’annuelle garden party et, plus attendue encore, de la bataille de boules de neige suivant les premières précipitations de l’hiver. Il y a des souvenirs, partout, des genoux écorchés, des uniformes troués, des bleus récoltés en jouant un peu trop fort… Mais ils ont vécu, les enfants Tennyson, ils ont été élevé au grand air, dans la banlieue immédiate d’une petite ville de province où rien de grave ne se passe jamais. Il y a de la beauté là-dedans, une grâce intemporelle, immuable. C’est l’élégance qui vient avec l’aisance, c’est le port de tête de sa mère et la stature de son père, Benjamin le sait. Il sait aussi que Benjamin, c’est avant tout son grand-père. Lui a toujours été Bennie, ou Ben parfois dans la cour de récréation.

Sa vie est simple. Il en a conscience. Il a été épargné, protégé même. Enfant gâté mais pas prétentieux, le charme des vieilles richesses qui ne se sentent pas obligées de montrer l’étendue de leurs pouvoirs, pas comme ceux qui découvrent les privilèges. Il n’a pas été élevé dans le culte de l’argent, non, chez lui on vénère plutôt les traditions et la bienséance. Il en a passé des heures à regarder des courses, des derbies, des tournois de tennis ou d’escrime, coincé dans un costume en lin clair ou dans un trois pièces sombre comme la nuit qu’il a fini par trouver confortable, rassurant. Sa vie est simple, faite de structure, presque toute tracée. Il en connait qui haïssent ce cirque, qui appellent ça une mascarade, qui trouvent ça ridicule. Il en connait dont les familles se déchirent derrière les apparences, il n’a pas cette malchance. Ses parents s’aiment, peut-être plus par habitude que par passion mais ils s’aiment et si le paternel est dure, si la mère est exigeante, ils tiennent plus que tout à leur progéniture, aux trois enfants qui représentent la trace qu’ils vont laisser dans ce monde, dans cette société.

Il lit les aventures d’homme qui ne seront sans doute jamais lui, apprend les exploits de héros auxquels il ne peut pas se comparer et parfois, il se demande s’il n’est pas trop fade, trop prévisible. Alors, il lui arrive de se rebeller, de tirer un peu sur la corde. C’est subtile, parce que l’oppression ne lui semble pas si grande, pas si imposante, mais de temps en temps, ça le démange. Adolescent, il faisait trembler les vitres de sa chambre avec du rock, trainait dehors tard le soir, il a même planté une voiture dans un arbre, l’été de ses 18 ans mais le voyou n’en est pas un, pas encore en tout cas, à peine un fauteur de trouble qui se cache loin au fond de ses entrailles, la plupart du temps. Sauf quand elle est là. Son tourment, sa tornade personnelle, le feu colérique dans ses entrailles. Petit à petit, il découvre qu’il a envie de vivre, pas juste attendre que son existence commence en faisant juste ce qu’on attend de lui. Petit à petit, il se découvre, troquant sa curiosité intellectuelle en soif d’expérience.

Bennie, il réfléchit trop, il se tracasse pour un rien, s’inquiète souvent. Il est à l’heure la plupart du temps et panique quand les minutes défilent en sa défaveur. Bennie, il aime avoir des plans, un itinéraire mais en même temps, il se sait co-dépendant. Bennie, il a peur de perdre le contrôle et ça arrive vite quand il boit, lorsqu’il manque de sommeil. Bennie, il est perfectionniste, il s’en rend malade parfois et il sait que ce n’est pas bon, pas plus que de courir jusqu’à s’en faire vomir lorsqu’il a l’impression que sa tête va exploser. Bennie, il n’a rien pour se faire plaindre, alors il ne se plaint pas, ignore la pression qu’on a posé sur lui, fait comme si ce n’était rien, comme si ça ne le gênait pas. Il faudrait le voir, pourtant, lorsqu’il perd pied, lorsqu’il panique, lorsqu’il ne sait plus gérer. Bennie, avec ses chemises et ses polos, sa vie bien comme il faut, Bennie qui cache bien ses doutes, ses angoisses, ses insomnies.

- pseudo/prénom: coeur vandale, m. - âge et pays: la vingtaine installée, france. - type de personnage: inventé. - votre avis sur le forum: c'est frais, c'est beau, c'est propre   . - où avez vous connu le forum: bazzart bby. - autre: si un shawn est déjà tenté et plus avancé que moi, qu'il hésite pas à me mpotter, je change de bouille illico, j'veux pas déranger