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Le meilleur moment de l'année aux yeux d'Andrew et cette année c'était chez lui. Les trois familles réunies, l'obligation de pousser les murs pour faire rentrer tout ce beau monde dans sa maison. Les cris et les rires d'enfants rempliraient bientôt les pièces, ils resteraient tous à table jusqu'au lendemain matin, trainant des pieds pour rentrer. C'était le seul moment de l'année où ils se retrouvaient tous autour d'un bon repas préparé par tout le monde. Juste avant les fêtes de Noël que chacun célèbre de son côté. Mais cette année, la fête ne serait pas la même, elle aurait un certain goût amer. Andrew n'arrive pas à mettre de côté la discussion qu'il avait eu avec Delia. Bordel, qu'est-ce qu'il lui était passé par la tête ? Depuis quelques jours, il hésitait, retournant la situation dans tous les sens. Peut-être devrait-il en parler avec Harry avant que tout ne dégénère, avant qu'il ne l'apprenne de quelqu'un d'autre, ou pire qu'ils les surprennent. Sortir avec le fils de son meilleur ami. Delia en avait fait des bonnes dans sa vie, mais celle-là. Elle dépassait toutes les autres. Il avait cru rêver Andrew quand ils les avaient aperçu l'un avec l'autre. Quand Harry rentrerait dans la maison, il allait se mettre à pleurer comme un gosse, c'était sûr et certain. Rien ne pourrait le retenir. Il allait devoir affronter les regards plein de sous-entendus, sans parler de l'autre mioche. Comment ne pas l'imaginer avec Delia. Arrêt image, on efface, on oublie. Il buvait son verre de vin d'une traite. Quel beau bordel. Un long soupir traversait ses lèvres. Rien ne devait gâcher une soirée Decker-Wheeler-Austen-Banks, pas même de sales secrets. Il prendrait sur lui, il le devait. Malia qui passait dans son dos le tirait de ses pensées. Sans même réfléchir, il déposait un baiser sur sa tempe alors qu'elle préparait la table qui comptait plus de vingt couverts. Puis la sonnette retentissait. Un léger coup d'oeil à sa montre, une main passée dans les cheveux et il ouvrait la porte. Ils allaient tous arriver les uns après les autres, comme d'habitude. « Seules les personnes munies de nourriture ou d'alcool sont autorisées à rentrer. Il y aura une fouille, je vous préviens. » L'humour pour éviter de penser au reste, faire comme si de rien n'était. Rien de plus faux. La soirée allait être longue.

Spoiler:

hj :

Repas de famille, un soupir traversa tes lèvres rougies par un rouge à lèvres qui ne convient sans doute pas à ton âge. La veille, tu avais fait la fête, avec des amis à toi et cela se voyait. Il fallait rapidement que tu te maquilles, et que tu partes avant ton père, tu n'avais pas spécialement envie de faire le trajet avec lui. Tu lis le sms  de tes amis avec un grand sourire sur le visage, la soirée était merveilleuse. Tu ne devais pas arriver les mains vide même si c'était souvent le cas. Ton esprit décidé de ramener une bouteille de jus d'orange et des chips, c'était tout simplement parfait même si tu aurais préféré ramener de l'acool. Tu arrivas rapidement à pied n'ayant pas encore de voiture à toi, tu avais déjà le permis c'était déjà bien. Une respiration rapide pour reprendre tes esprits et affronter ta famille ainsi que les autres et tu rentras souriant au monde déjà là "COUCOU". Tu hurlas, pour dire bonjour à tout le monde présent dans la pièce tout en retirant ton manteau et posant sur une table les affaires que tu venais de prendre. Ton regard s'arrêta sur Andrew, tu pensais tout bas que tu n'avais pas spécialement envie de le voir maintenant. Tu posas ton regard dans la pièce pour voir tes cousins et amis

HJ:Si jamais vous voulez des petits liens

Tu soupirais alors que tu attendais ta soeur, Rosie, devant la maison. Cette dernière c'était proposé pour t'amener avec elle au repas et, même si sa proposition venait d'une très bonne intention sachant que tu es absolument incapable de conduire à cause de ta jambe, tu n'auras pas rechigné si tu aurais pu rester chez toi, tranquillement. M'enfin soit, t'étais devant la maison de ton parrain, Andrew et tu voyais déjà les ombres des personnes présentent dans la maison. Au fond ça te dérangeais pas de venir là avec eux, ils étaient ta famille, c'est juste que ton moral en ce moment n'est pas au mieux et ta jambe te fait vraiment ... on ne dira pas le mot, au risque d'être impoli. Tu suis alors Rosie jusqu'à la porte d'entrée que vous ouvrez sans même sonner, tu es chez toi ici, Andrew est ton parrain et tu ne comptes même plus le nombre de fois ou tu t'es rendu chez lui lorsque t'étais ado pour parler, il avait toujours été là. La chaleur de la pièce t'arrivais en plein visage alors que tu entendais déjà les voix qui provenaient du salon et de la cuisine et un sourire prit enfin place sur tes lèvres. Oui, t'étais ronchon mais les voir te faisait le plus grand bien. Tu remerciais Rosie car elle t'avait récupérer ta veste pour la poser et tu entrais dans l'immense salon, ta jambe qui suit et ta béquille pour appuie. Et la première personne que tu vois, c'est ta mère, que tu n'as pas vu depuis plusieurs jours alors que vous étiez inséparable avant et ça t'attriste mais, c'est pas le moment d'y penser. Tu salue petit à petit tout le monde.

la garce. terri fulmine alors que la voie de delia résonne dans la pièce de sa voix déformée par le répondeur. mâchoire et poing serrés, il découvre qu'il vient de perdre plus d'une demi-heure à fouiller la maison de fond en comble à la recherche de son précieux portable qui se trouve être en la possession de sa mère. c'est qu'elle est rusée la madre, toujours un tour dans son sac pour le pousser à bout, son gosse terrible. mais c'est qu'elle n'avait pas tord non plus, parce que sans ce chantage digne des maternels, terri aurait sans nul doute esquivé le repas inter-familles cette année. pourtant ça a toujours été le bon plan, boire, manger, retrouver des potes. sauf que trop d'événements sont venus tâcher le plaisir d'être ensemble, jimmy principalement. c'est trop récent, leur dispute, trop pour que terri puisse fermer sa bouche face à lui. alors il aurait préféré rester dans son coin, esquiver le repas, et reporter à l'année prochaine. mais non. faut toujours qu'elle trouve un moyen de l'emmerder. coup de fil à l'ancienne via le fixe familial, terri prévient hazel du changement de plan et ne lui laisse pas le choix que d'attendre son arrivée pour rejoindre le reste du groupe. parce qu'il porte qu'à moitié ses couilles, terri, et que s'il doit se jeter dans la gueule du loup, autant ne pas le faire seul.
il ne lui faut pas longtemps avant de se trouver devant l'aîné des decker. terri, il se gare à l'arrache et klaxonne avec délicatesse pour signifier sa présence. en un rien de temps, hazel grimpe dans la voiture. « t'es tout en beauté dis moi. » sourcils arqués et bouche en coeur, terri démarre en direction de la maison d'andrew, désigné hôte cette année. et il y a déjà foule quand il peine à se garer dans la rue, parmi les voitures, celle de delia et de rosie. génial. toute la meute est arrivée. le moteur est éteint, mais terri ne sort pas. il laisse simplement s'échapper un long soupire salvateur, avant de ce tourner vers hazel et de lui faire un sourire trop crispé, trop forcé. « ça fait fake ou ça passe ? » parce qu'il va bien falloir qu'il joue la comédie, ce soir.

@hazel decker , @delia austen

C'était le soir que tout le monde attendait, la fameuse réunion réunissant les familles Austen, Banks, Decker et Wheeler. Ça en faisait du monde, plus de vingt personnes réunies dans une seule maison. Cette année, l'évènement se passe chez les Decker, chez Andrew. Il en fallait pas moins pour soulager Harry, puisque lors des précédentes éditions, c'était sa femme, Bess, qui était en charge de l'organisation. Ces derniers ont signé le papier du divorce seulement quelques mois auparavant, cette soirée aurait été un véritable fiasco si Harry devait l'organiser. Ça ne l'empêchait pas de vouloir profiter de la soirée, depuis son divorce, les soirées entre amis furent rares, voire inexistantes. C'était vêtu dune tenue liant classe et détente qu'il se rendait à la soirée. Une bouteille de vin à la main, il avait franchi la porte du lieu où tout ceci se déroulait. Observateur, son premier but fut de trouver sa famille, enfin ses enfants, Kenny et Milo. Ce dernier venait avec sa tante, tandis que son fils aîné se débrouillait seul. Il avait vingt-trois ans, on ne le surveillait plus. C'était déjà bien rempli, les enfants répondaient présents, ils n'avaient pas réellement le choix. Et les fondateurs – c'est ainsi que Harry les nomme – étaient tous de la partie. Harry était le dernier. Surprenant, puisque Delia tenait toujours ce rôle. C'était une femme, que voulez-vous. Toujours en retard. Les salutations furent rapides. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'attarder sur les formalités. Ses yeux tombèrent enfin sur sa famille après une mini-exploration du lieu. Ils étaient tous présents, Jules, Kenny et Milo. Sa mauvaise surprise fut de voir Bess dans les parages. Un soupir d'agacement se fit entendre dans la pièce. Il en avait ras-le-cul, alors que la soirée venait de débuter. La présence de son ex-femme n'était pas le souci, mais son ignorance l'était. Il aurait aimé avoir le contrôle, contrôler ses émotions et savoir quelles paroles utiliser. C'était d'un pas faussement déterminé qu'il s'avançait vers les membres Banks. Une simple bise sur le front pour son petit dernier et une embrassade à son aîné. Il mesurait un mètre quatre-vingts, il le dépassait de seulement six centimètres, mais assez pour ne plus l'embrasser sur le front. Le plus facile a été fait. Il n'allait pas ignorer Tic et Tac sur le côté. Sa sœur l'avait manqué. Elle méritait bien un câlin de sa part. Chanceuse. « C'est parce que tu ne trouves pas de mari que tu as décidé de débarquer avec mon ex-femme ? » Une question posée à voix basse à l'oreille de sa petite sœur. Avait-il été discret ? Certainement pas. Harry savait s'y prendre pour provoquer ainsi que pour rendre une situation gênante. « Bess, tu es resplendissante. » Avait-il dit avec fermeté, faisant plus penser à une récitation. Ça le devenait, c'était la phrase typique de Harry Banks pour complimenter la mère de son fils. Mains dans les poches tout en arborant un sourire, il attendait impatiemment la suite des évènements.

A peine venais-tu d'entrer que tu sentais déjà la porte s'ouvrir à nouveau derrière toi, ta "cousine", Toni, faisait son entrée. Il ne s'agissait pas réellement de ta cousine car en réalité vous n'avez aucun lien de parenté si ce n'est que ta mère est sa marraine mais, en tout cas aucune histoire de sang. Elle et toi, ce n'est qu'une histoire de trois ans d'écart et faut le dire, vous vous entendez plutôt bien et finalement, voir Toni arriver te soulage assez grandement parce que tu te dis que passait la soirée avec elle, ce sera sûrement mieux qu'avec quiconque pour le coup. Elle arrive jusqu'à toi et te salue, ce que tu lui rends en retour en lui souriant. « Ecoute, j'ai connu mieux mais, ça va. » tu lui réponds. Tu ne mens pas, tu as réellement connu mieux mais bon, tu sais qu'il y a pire dans la vie alors tu relativises, au moins devant elle. Tu vois son regard descendre jusqu'au reste de plâtre qu'il te reste sur la jambe, ce dernier morceau très lourd à porter que tu rêves de retirer mais on te l'interdit encore et ça commence à te gonfler. D'ordinaire, tu refuses qu'on parle uniquement de ta blessure et tu changes vite de sujet mais Toni a le chic pour en parler avec humour alors ça ne te gêne pas. Tu souris à nouveau, riant même. « S'il-te-plait, pas de petits coeurs partout ou autres, laisse moi encore un peu de crédibilité ! » tu ajoutes en riant. Tu récupérais une bière qui traînais par là, pas encore ouverte et tu en proposais une à Toni, au cas où. « Et sinon toi alors, tout vas bien ? » Tu aimais beaucoup Toni, peut-être était-ce là seule dans toute cette immense famille avec qui tu pouvais te sentir libre de tes pensées, libre de tes gestes. Ton regard passait rapidement derrière Toni, puis il se posait sur Kenny (@Kenny Banks), ton meilleur ami, dont tu avais l'impression qu'il t'éviter. A peine t'avait-il salué et le voilà déjà à l'autre bout de la salle alors que vous aviez pour habitude d'être toujours collés.

@Kenny Banks, @Toni Wheeler.

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ce n'est pas dans tes habitudes, mais t'es en retard. t'as vu le message de ta génitrice au dernier moment, alors que tu venais tout juste de sortir de la maison familiale. tu t'étais levée en retard, t'avais donc prit pas mal de retard en restant plus longtemps que qu'habitude sous la douche, sans compter le temps que t'as mit pour trouver une tenue correcte. tu soupires longuement. tu dois ramener le dessert. tu vas arriver très en retard, surtout que tu as proposé d'amener l'un de tes frères aînés, jimmy.  tu soupires de plus belle avant de prendre ta voiture. tu réfléchis. tu ne sais pas vraiment où tu peux aller pour acheter un dessert pour autant de personnes. tu termines dans une grande surface, où tu achètes différents gâteaux pour faire plaisir à tout le monde. tu regardes ta montre. t'es trop en retard. tu as toujours détesté ça, les personnes qui ne viennent pas à l'heur à un rendez-vous. tu t'excuse alors que tu passes chercher ton frangin. tu pensais arriver plus en retard que ça. son sac à main sur l'épaule, tu portes également les dessert soigneusement emballés entre tes bras. tu laisses ton frangin ouvrir la porte. vous avez l'habitude de rentrer sans frapper, vu les années que vous avez passés entre ses quatre murs. c'est un peu l'une de vos nombreuses maisons. tu soupires alors que tu poses le tout sur la table de la cuisine. tu regardes le monde déjà présent. tu les connais tous plus ou moins. un sourire de dessine sur tes lèvres lorsque tu croises un visage amicale. mais ru préfères rester dans ton coin, à observer le monde qui t'entoure, comme à ton habitude.

Malgré lui et ce qui lui trottait dans la tête, voir tout ce beau monde se précipitait dans sa maison le faisait sourire. D'autant plus lorsque Malia lui soufflait quelques mots à l'oreille. Il se tournait doucement et lui adressait un long regard en guise de réponse. Malgré leurs disputes, ils avaient toujours cette étincelle entre eux, qui ne les avait jamais quitté. Il se raccrochait à ça, Andrew, en se disant qu'il restait peut-être quelque chose à sauver, à préserver. Il s'empressait d'embrasser sa sœur jumelle et ses filles. Gardant son bras autour des épaules de Julia quelques secondes, il lui répondait amusé, mais tentant d'être sérieux. « Comment ça ? Celui qui ose lui tourner autour aura à faire à moi, tu le sais. » Il ne rigolait qu'à moitié en disant ça. Un fusil devait bien se cacher quelque part dans son garage si besoin. Sa sœur finissait par s'éclipser à la cuisine et Drew ne savait plus où donner de la tête avec toutes ces arrivées.  Tentant d'organiser un minimum la circulation entre les pièces, il aidait les personnes avec les bras chargées. Il adressait un signe de main à Jules, la première des Banks à se pointer. Ses sourcils se fronçaient légèrement lorsqu'il apercevait Bess sur le pas de la porte. Pourquoi on ne le tenait jamais au courant ? Il n'avait rien contre Bess, loin de là, mais il savait qu'Harry allait être grognon et insupportable -encore plus que d'habitude du moins- en la voyant ici. Un sourire illuminait ton visage lorsque tu croisais le regard de Julian. « Salut, tu peux poser ton casque vers là-bas si tu veux. » lui disait-il en lui pointant du doigt l'autre côté de la pièce. Il se penchait un peu plus vers son oreille. « Ne tues pas ta fille ce soir. S'il te plait. Pas chez moi. » Il avait bien vu le regard qu'il lui avait adressé. Et il lui tapotait l'épaule en levant son pouce, comme pour lui dire de tenir bon. Il observait les Banks tous fourrés dans un coin un peu plus loin, un air amusé flottant sur son visage. Faire bonne figure, tout allait bien se passer. Posté à la porte de la cuisine, il trépignait d'impatience comme un gamin qui attendrait ses cadeaux le soir de Noël au pied de la cheminée, surtout depuis que Kenny avait fait son entrée. Les bruits de talons au loin ne faisait qu'accroitre son impatience. Puis il l'apercevait. Elle saluait Julian et parlait de quelque chose qu'elle avait oublié. En fait, Andrew n'écoutait même pas ce qu'elle disait, il attendait juste le bon moment pour lui parler, à part, observant du coin de l'oeil Kenny. Il traversait la foule prenant soin de s'excuser tenant d'afficher un air comblé alors que tout allait si vite dans son esprit. Discrètement -du moins il avait essayé- il attrapait le poignet de la jeune femme et la tirait un peu sur le côté. « Alors ? » Pas le temps pour les politesses, il s'agissait d'une situation extrême. « Vous avez parlé ? C'est bon ? » Son regard plongé dans le sien, il n'avait pas lâché sa prise. D'autres personnes arrivaient et les coupaient dans leur discussion. Les frères Austen, puis sa nièce, Toni. Affichant un sourire plus que forcé, il les dirigeait vers la cuisine et le salon. Il avait tout de même pris soin de serrer la main des deux jeunes hommes, accompagné d'une tape dans le dos pour Jimmy, et un baiser sur la joue de Toni qui était ravissante -ce qu'il lui faisait remarquer. Il voulait juste une réponse brève et concise Andrew, pour pouvoir profiter de la soirée sans avoir à se retenir de pleurer, rongé par la culpabilité, à chaque fois qu'il croiserait le regard d'Harry. En parlant du loup, le voilà qui arrivait à son tour. Bordel, il allait voir Bess. Et vu l'air arrogant qu'il affichait, il venait de sortir une belle connerie, il le connaissait comme s'il l'avait fait ce gamin. Trop de tensions, Andrew allait faire une syncope avant la fin du repas.

hj :

Un énième repas de famille, encore. L'un des premiers après le récent divorce de Bess et d'Harry, les parents respectifs de Milo. On aurait pu penser qu'après leur divorce ils auraient pris des distances, que les fêtes de famille se seraient faites plus discrètes mais ce n'était visiblement pas le cas... Pas grave, Milo a toujours aimé ça. Pouvoir revoir des membres de la famille qu'il n'avait pas l'occasion de voir très souvent, passer un moment convivial entouré de gens qu'il aime, s'asseoir sur les genoux de sa mère pendant que les adultes faisaient des blagues à table ou parlaient de choses qui n'intéressaient pas vraiment les adolescents de son âge... Ce soir-là, il était prêt à revivre ça. À s'amuser, à bien manger et à entendre des "Que tu grandis vite, Milo !" comme à chaque grande fête... Il avait insisté auprès de sa mère pour se faire beau, pas au point d'enfiler un costard mais il avait gentiment demandé à maman qu'elle lui prépare une jolie chemise et un beau pantalon qui allaient ensemble. Il s'est brièvement coiffé, mettant un peu de gel dans sa tignasse brune puis il était monté dans la voiture de sa tante, s'asseyant seul à l'arrière tandis qu'il laissait les deux femmes parler de choses qui ne le regardaient pas vraiment à l'avant.

Il n'écoutait pas sa mère mais se doutait bien qu'elle faisait un grand effort pour se rendre à cette fête. Le divorce, ce malaise que l'adolescent remarque parfois quand mère et père se revoient... Milo était prêt à rendre service à sa mère en restant auprès d'elle toute la soirée s'il le fallait, mais Dieu sait qu'il avait prévu autre chose. Il irait peut-être jouer avec Scar, discuter musique... Puis il y avait un tas d'autres gamins de son âge, c'était prévu. Alors pourquoi pas sociabiliser ? Milo rendit un bref sourire à sa mère qui le regardait dans le rétroviseur puis une fois arrivé sur les lieux, il sortit de la voiture, laissant sa génitrice refermer sa portière avant de monter les marches de l'allée. Une fois à l'intérieur, le premier réflexe du gamin fut de fusiller le domicile de son oncle de regards à la recherche de son frère, de Scar et de possibles connaissances. Il comptait dire bonjour à tout le monde, mais enchaîner les salutations avait le don de le déranger...

Et comme par hasard, il eut à nouveau droit comme il l'avait parié à un "T'as bien grandi"... sauf qu'il venait de son frère. "Plus que toi ces derniers temps... Bientôt, j'atteindrais ta taille." lui a-t-il lancé accompagné d'un clin d'oeil alors que leur père ne tardait pas à se joindre à la conversation, venant lui embrasser le front. "Salut p'pa." Il s'est approché de lui pour lui faire un bisou sur la joue, laissant finalement les adultes entre eux pour marcher jusqu'au salon pour retrouver d'autres jeunes de la famille qui étaient dans sa tranche d'âge... C'était mieux que de traîner avec des vieux, non ?