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 your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)
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MessageSujet: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyMer 22 Nov 2017 - 0:55

Wyatt zappa une énième fois de chaîne et jeta un coup d'oeil à l'heure affichée sur le décodeur. 3h03. De mieux en mieux. Il ne s'emmerda même pas à retenter de la joindre sur son téléphone car il savait qu'elle ne répondrait pas. C'est pour ça qu'il l'adorait, c'était ça le pire. Parce qu'elle avait la force de faire ce qu'il n'était jamais parvenu à faire jusqu'à ses 25 ans. Se foutre de tout, faire uniquement ce dont il avait envie. Brandy était la rebelle de la fratrie et à juste titre, elle tenait tête au père, le fameux Clint Fairchild, contrairement à Wyatt qui s'était écrasé devant lui la majeure partie de sa vie. Il avait toujours été guidé par ce besoin de satisfaire son père qui n'avait jamais réussi à réaliser ses rêves, qui avait toujours du bosser extrêmement dur pour subvenir à sa famille. Leur père les tenait généralement comme ça, leur rabâchant à quel point ils avaient de la chance de vivre dans cette grande maison qu'il avait construit de ses mains, à quel point ils avaient de la chance d'avoir une mère aussi gentille et aimante. Wyatt et ses soeurs savaient parfaitement tout ça, mais ce que leur père oubliait c'est qu'ils ne pouvaient pas les obliger à faire ce qu'il voulait. Clint Fairchild aimait profondément ses enfants, et il pensait sûrement qu'en leur imposant un destin tout tracé à chacun il leur rendait service. Il avait été décidé pour Brandy qu'elle deviendrait psychologue parce qu'elle était sensible avec un petit côté arty qui n'avait échappé à personne. Mais Brandy n'allait pas vraiment à la fac, Wyatt avait eu le temps de le constater depuis deux mois qu'elle était chez lui. Et non seulement Brandy n'allait pas à la fac mais en plus elle rentrait de plus en plus tard sans jamais dire où elle allait. Il avait des doutes sur ses fréquentations, il posait des questions mais elle restait toujours évasive. Brandy la secrète. Mais Brandy la casse-couille aussi, car il ne la laisserait pas s'en sortir comme ça. Qu'elle cache sa vie à ses parents conservateurs et rigides, d'accord, mais qu'elle le fasse s'inquiéter lui... Il ne le supportait pas. Surtout lorsqu'il essayait par tout moyen de la contacter et qu'il ne pouvait évidemment pas alerter ses soeurs sous peine de les inquiéter. Il était à deux doigts de partir à sa recherche mais autant l'attendre ici. Finalement il entendit le cliquetis de la serrure et vit sa soeur se figer sur place en voyant la télé allumée. Wyatt se leva du canapé, du haut de son mètre 98 y avait de quoi être surprise. "Toi tu te fous de ma gueule tête de pioche. Ton téléphone il te sert à quoi ?" lui demanda t-il en agitant le sien au cas où elle avait oublié ce que c'était.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyMer 22 Nov 2017 - 2:24

une fac de psycho'. il fallait être complètement timbré pour avoir ne serait-ce même que l'envie de se lancer dans ce cursus. brandy entendait souvent ce genre de qualificatif quand elle apprenait aux autres son orientation. seulement, elle n'avait rien choisi la gamine, parce qu'elle ne savait absolument pas où elle allait. encore moins ce qu'elle aimait. pourtant, il avait bien fallu prendre une direction, souhaitée ou non. alors papa fairchild s'était fait un plaisir de l'orienter. de cette façon, il avait l'impression de garder un droit de regard sur l'existence de sa fille, sans doute sa plus grande passion dans la vie. mais peux-tu vraiment lui en vouloir, poupée ? quelqu'un devait bien prendre les choses en main, pendant que tu en étais incapable. t'as pas moufté, t'as abdiqué. et papa fut comblé. au début, elle occupait les bancs de la fac, la brune. pour voir, comme elle se plaisait à dire, n'étant pas en position de juger ce qu'elle ne connaissait pas. mais elle s'est perdue dans les abysses de l'être humain. le navire a coulé et elle s'est retrouvé immergée bien malgré elle, brandy. clap de fin. la psycho' n'était définitivement pas faite pour elle, mais y avait-il au moins un domaine qui pourrait lui correspondre ? à l'heure d'aujourd'hui, aucune réponse ne lui est encore apparue. alors elle se laisse vivre. papa et maman ont jeté l'éponge, n'apercevant pas la moindre lueur d'espoir d'un quelconque avenir pour la plus jeune de leurs jumelles. t'as été priée de plier bagage, gamine. et c'est chez ton grand frère que t'as posé l'ancre. lui, il est toujours là. lui, t'as l'impression qu'il croit encore en toi. en deux mois à ses côtés, elle n'a pas été capable de lui montrer un semblant de positif, la môme. et ce soir n'était qu'une répétition d'une vingtaine d'autres soirs auparavant. la nuit tombée depuis bien longtemps déjà, elle va rentrer à la simple lueur de la lune et wyatt dormira. foutaises. il la surprend sur le pas de la porte, l'ancien rugbyman. et elle se décompose, brandy. parce qu'elle n'avait pas prévu ce schéma. toi tu te fous de ma gueule tête de pioche. ton téléphone il te sert à quoi ? elle essaie de retrouver une contenance en attrapant son portable, largué à la hâte au fond de son sac. il était resté sur silencieux. mais ça va, j'suis là. comme si tout était normal, elle rentre, se débarrasse de son sac et de son manteau. et elle pousse même le vice jusqu'à aller s'offrir un verre d'eau à la cuisine. t'as pas envie de parler, brandy. t'es pas dans le ton des explications. tu ne rêves que de retrouver les bras de morphée et d'oublier une nouvelle journée. et alors qu'elle hydrate un corps passablement desséché, elle sent le regard et la présence de son frère. toujours là, même quand elle s'en passerait volontiers finalement. j'suis majeure wyatt, j'ai pas de comptes à te rendre. elle s'enfonce, la gamine. elle en oublie les bonnes manières et la reconnaissance due à ce frère qui a encore la gentillesse de l'héberger. elle finira par y perdre des plumes, la petite fairchild.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyMer 22 Nov 2017 - 12:30

Il aurai tellement aimé avoir des soeurs calmes et dociles, qui se pliaient à tous les ordres et qui restaient tranquille. Au lieu de ça il se tapait une flopée de nanas aux caractères tous différents et toujours prêts à retourner leurs vies. Brandy était très forte dans ce domaine, il fallait la travailler pendant des jours et des jours pour obtenir une information concrète alors que les autres filles de la famille étaient bizarrement plutôt loquasses. Brandy était un mystère à elle toute seule, sa jumelle la comprenait plutôt bien en général mais tout le monde avait remarqué qu'elles s'étaient éloignées ces derniers temps laissant à Wyatt la tâche difficile de faire office de traducteur et décodeur pour le reste de la famille. Wyatt pensait qu'en ayant Brandy sous son toit elle serait moins difficile à surveiller mais la jolie brune parvenait parfaitement à lui fausser compagnie une fois la nuit tombée même si il la soupçonnait de profiter de ses nuits de garde pour faire absolument ce qu'elle voulait. En même temps, il aurait fait pareil. Il n'était que très peu chez lui, parfois même lorsqu'il n'était pas de garde il était à la caserne pour s'occuper de la paperasse qu'il avait en retard. Il rentrait surtout pour dormir et se doucher, quand il en avait marre des salles communes de la caserne et qu'il aspirait à un peu de tranquillité. Brandy était peut-être un peu trop livrée à elle-même, finalement.

Wyatt la détailla du regard, elle avait l'air fatiguée, ses yeux étaient injectés de sang comme si elle avait passé plusieurs jours sans dormir. Peut-être qu'elle était malade ou qu'elle couvait quelque chose. "Merci Sherlock, j'avais bien compris que ton portable était en silencieux, c'est le problème. Quand tu rentres pas tu préviens Brandy." la sermonna t-il. Wyatt entendit alors son chien se lever de son panier pour aller faire la fête à la nouvelle arrivée. "Hop hop hop, Winston, ne lui fait pas de câlin elle mérite pas." Il pouvait toujours parler, son Golden Retriever se foutait bien de l'heure à laquelle Brandy rentrait, il remuait la queue comme un dingue et gratter les mollets de sa soeur avec une joie non dissimulée. "Espèce de traître." marmonna le pompier en secouant la tête. "Alors l'argument de la majorité est un très mauvais argument puisque je suis ton grand frère et que même quand t'aurai 76 ans tu devras encore répondre à mes questions. T'étais où et surtout avec qui ? On est en pleine semaine, t'as pas cours demain ?" Wyatt commençait à avoir des doutes sur ce que sa petite sœur faisait de ses journées et maintenant que sa curiosité était piquée il n'allait pas se gêner pour creuser, il avait l'impression qu'elle lui cachait quelque chose. Le comportement de Brandy était plus que suspect et il fallait être con pour laisser passer ça. C'était son rôle de grand frère que de se poser les bonnes questions au bon moment.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyDim 26 Nov 2017 - 21:21

le retour à la maison s'avéra plus compliqué que prévu. pour la simple et bonne raison qu'habituellement, wyatt dormait à poings fermés et n'était pas là pour s'enquérir de son emploi du temps. dommage pour toi, gamine. ce soir, tu allais devoir survivre au fameux interrogatoire réservé aux coupables. c'est bien ta veine parce que quand il s'y met ton frère, il est bien pire qu'une teigne. et elle n'est pas au top de sa forme, la demoiselle. elle sent déjà qu'elle n'est pas prête à encaisser les questions intrusives et à les rabrouer sans vergogne, avec l'aisance dont elle sait faire preuve le reste du temps. sa seule bouée de sauvetage s'avère être l'esquive. elle évite de trop en dire, de peur de se planter. elle laisse échapper une vérité, que même un gamin de dix ans aurait pu comprendre. elle avait simplement fait en sorte d'oublier son portable, qui se chargeait bien trop souvent de la rappeler à l'ordre. que ce soit sous la forme de sa mère, de son frère ou bien même de son cher père. merci sherlock, j'avais bien compris que ton portable était en silencieux, c'est le problème. quand tu rentres pas tu préviens brandy. elle n'aimait pas le ton et l'impression d'être fliquée, brandy. si elle n'était plus chez ses parents et qu'elle pensait gagner un peu d'espace, ce n'était pas pour que wyatt se charge de les remplacer. quand tu bosses, ça t'inquiète pas que je sois là ou pas. est-ce que t'es vraiment en train de lui reprocher de trop bosser, gamine ? de te délaisser alors que la plupart du temps ça ne fait que t'agacer d'avoir toujours quelqu'un sur le dos ? tu sais plus ce que tu veux, ce que tu ne veux pas. encore une fois, tu te perds dans les méandres de ton esprit trop compliqué. c'est le troisième pensionnaire de la maison qui se charge de la dérider un peu. ce bon vieux golden retriever, sans doute le seul être à ne pas lui demander des comptes à longueur de temps et à lui offrir des câlins sans condition. hop hop hop, winston, ne lui fait pas de câlin elle mérite pas. espèce de traître. elle lance un regard à son frère et puis préfère laisser tomber et se concentrer sur winston qui lui fait une véritable fête. c'est qu'elle ressent un plaisir non dissimulé devant un tel accueil. lui au moins sait m'apprécier à ma juste valeur. elle ne peut pas s'empêcher de faire une remarque, c'était trop tentant. si wyatt pouvait l'accueillir aussi bien à chaque fois qu'elle rentrait, ce serait presque noël tous les jours. rendant ses caresses au chien, elle descend finalement le verre d'eau qu'elle venait de se servir d'un trait. dans le même temps, elle se rend compte que sa tentative pour mettre un terme à cet échange s'avère inefficace. il est plus malin que ça le pompier, il s'acharne jusqu'à obtenir de véritables réponses. alors l'argument de la majorité est un très mauvais argument puisque je suis ton grand frère et que même quand t'aurai 76 ans tu devras encore répondre à mes questions. t'étais où et surtout avec qui ? on est en pleine semaine, t'as pas cours demain ? elle lève les yeux au ciel, la gamine. et elle s'assoit même autour de la table de la cuisine. elle a compris qu'il ne la laisserait pas s'en tirer comme ça. alors elle entend bien lui montrer combien ça l'agace. et qu'elle ne fait pas ça de gaieté de coeur mais uniquement pour qu'il daigne lui laisser vivre sa vie plus librement. j'étais sortie avec des potes. et je commence à 10h demain, je devrais y survivre, j'ai déjà vu pire. les faits étaient évidents, tu avais déjà fermé les yeux bien plus tard que ça, ou plus tôt, tout dépendait du point de vue. la véritable interrogation était surtout de savoir si tu comptais réellement mettre les pieds à la fac le lendemain, peu importe l'heure à laquelle tu étais attendue. mais ça, ton frère n'avait pas besoin de le savoir. elle soupire, la gosse. parce que c'est tout ce qu'elle a pour montrer ce qu'elle ressent d'être ainsi infantilisée. bon, ça y est ? t'as eu ce que tu voulais ou tu te demandes aussi si j'ai pas offert mon corps à un passant ? la phrase de trop certainement, mais elle ne calcule plus grand chose dans son état. pauvre gamine.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyLun 27 Nov 2017 - 22:45

Toutes les soeurs Fairchild sans exception avaient leur petit caractère. Parfois, Wyatt et son père s'en félicitaient, mais la plupart du temps ils s'en mordaient les doigts. Chacune avait ses faiblesses, ses forces, et matérialisait un tourbillon de contradictions. Brandy était le dernier cru en matière de rébellion et si Wyatt pensait dans un premier temps qu'il était le seul à pouvoir la raisonner, et qu'en l'ayant sous son toit il l'aurait à l'oeil, il se demandait si en faite ce n'était pas une erreur. Si ce faux compromis ne risquait pas d'entâcher leur relation Elle lui balança alors, comme pour confirmer ses pensées, qu'il ne se souciait guère de ce qu'elle faisait quand il travaillait. Wyatt accusa le coup. Il avait l'impression d'être le père d'une adolescente insupportable. "Mais espèce de tarte, tu crois que c'est quoi qui paye le loyer et les croquettes de Winston ?" Il la suivit du regard alors qu'elle descendait son verre d'eau d'une traitre, attablée à l'ilot comme si elle portait le poids de la misère du monde sur ses épaules. À se demander si elle n'avait pas 16 ans. Wyatt imaginait que si il ne s'en était pas sorti grâce au sport il aurait pu être à sa place, paumé et sans ressource. Wyatt n'avait jamais été très fin psychologue, avoir des soeurs ne l'avait pas forcément poussé à apprendre l'art de la délicatesse, bien au contraire. Il était souvent maladroit, brut de décoffrage et faisait l'inverse de ce qu'on attendait de lui. Elle lui répondit avec toute la nonchalence du monde qu'elle commençait à 10h demain et qu'elle avait fait pire. Wyatt hochait la tête, pinçant les lèvres d'un air faussement impressionné. "C'est bien Queen B, continue à me traiter comme si j'étais l'ennemi. J'suis pas papa ni maman moi hein, t'as pas besoin de me raconter des bobards j'm'en carre. Je te dis juste quand tu rentres pas, tu préviens sinon la prochaine fois je viens te chopper par les cheveux." dit-il en pointant le doigt vers elle pour appuyer ses dires. Il tourna les talons, allant pour aller se coucher lorsque Brandy ouvrit sérieusement les hostilités. Wyatt s'arrêta net, dos à sa soeur, et se retourna lentement. La rage lui était monté au cerveau en quelques secondes. Si il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas, c'était que ses soeurs fassent le moindre sous entendu par rapport à leur vie sexuelle ou leurs petits copains ou quoique ce soit. Tant que ce n'était pas ultra sérieux, ce n'était pas la peine de lui en parler. Les filles le savaient. Les blagues de cul étaient bannies devant lui, quand bien même il ne se privait pas pour en faire lui-même alors entendre un truc pareil. Wyatt du se concentrer au maximum pour ne pas envoyer le premier truc qui passait valser. "T'es contente là Brandy ? T'as semé ton petit chaos, tu vas pouvoir te coucher tranquillement en pensant que t'as réussi à détourner mon attention de ton petit manège ?" Il s'approcha d'elle pour prendre son menton entre son pouce et son index, assez fort pour lui faire un peu mal et l'obliger à le regarder. "Écoutes moi bien, j'ai changé tes couches, je t'ai appris à roter et à mettre ton pieds derrière ta tête. Continue comme ça et je vais t'apprendre à sauter du troisième étage." vociféra t-il avant de la lâcher. "Tu joues avec le feu Brandy mais rappelle toi que c'est moi le pompier dans cette maison. Donc je re-pose la question, tu faisais quoi ? T'étais pas en boite ou en soirée, t'es pas maquillée : donc tu faisais quoi ?" demanda t-il plus férocement, le poing serré sur la table.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyMar 28 Nov 2017 - 21:49

t'es mauvaise, brandy. t'as appuyé là où t'aurais certainement pas dû. mais t'y peux rien si t'as jamais eu aucun tact, si t'as jamais su y faire avec personne. on t'a pas vraiment appris à gérer les relations ou les sentiments des gens qui t'entouraient. son frère encaisse un reproche qu'il n'était pas supposé entendre. mais c'est tout ce qu'elle a trouvé quand elle s'est senti piquée et presque surveillée. évidemment, un portable servait à être joignable n'importe où et n'importe quand. ce qu'elle n'avait pas été en mesure de prouver ce soir. mais elle ne pouvait pas laisser à wyatt le droit de lui en vouloir d'avoir omis de le prévenir de sa sortie nocturne, étant donné qu'elle l'avait fait bien d'autres fois où il était absent. ces mêmes fois où il ne s'en était pas senti préoccupé pour autant. mais espèce de tarte, tu crois que c'est quoi qui paye le loyer et les croquettes de winston ? elle entend ce qu'il lui dit parce que malgré les apparences, elle est consciente de ce qu'il fait pour elle alors qu'absolument rien ne l'y obligeait. j'te blâme pas pour ça. c'est un fait, ça ne lui est clairement pas permis. s'il n'était pas là pour ramener de l'argent à la maison, elle aurait l'air bien fine, la gamine. il ne lui resterait plus qu'à aller trainer sous les ponts, ou bien à travailler si tant est qu'elle trouve la motivation pour ça et le job adapté. j'essaie juste de savoir quand j'ai l'autorisation de faire quelque chose et quand je ne l'ai plus. comment j'suis supposée savoir quand tu vas être là pour t'inquiéter de mon absence et quand tu ne le seras pas ? à sa façon, elle essaie de lui faire comprendre qu'elle est dans le flou, qu'elle ne maitrise pas son emploi du temps et qu'elle n'a donc aucun moyen de faire les choses bien. peut-être qu'elle aimerait aussi qu'il lui laisse plus de liberté et qu'il oublie de lui demander des comptes tant qu'il n'y avait rien de grave à signaler. elle avait le droit à son jardin secret même si elle vivait chez son frère. le verre d'eau qu'elle venait d'avaler lui redonna comme un coup de fouet, un de ceux dont elle avait cruellement besoin vu la tournure que prenait l'échange. elle était complètement désabusée, la gosse. elle n'avait pas prévu que ça finisse comme ça. elle pensait que son frère ne relèverait que le fait qu'elle n'avait pas besoin de se lever si tôt que ça le lendemain. mais non. lui, il préfèrait rebondir sur la deuxième partie de la phrase. c'est bien queen b, continue à me traiter comme si j'étais l'ennemi. j'suis pas papa ni maman moi hein, t'as pas besoin de me raconter des bobards j'm'en carre. je te dis juste quand tu rentres pas, tu préviens sinon la prochaine fois je viens te chopper par les cheveux. elle soupire encore une fois, parce qu'elle est à court d'arguments sûrement. bah c'est pourtant toi qui me demande des comptes. elle n'a pas pu empêcher cet état de fait de franchir la barrière de ses lèvres. si il s'en fichait autant qu'il le prétendait, il ne serait pas actuellement en train de lui remonter les bretelles comme jamais. mais ça va, j'ai compris. autant tenter d'éteindre maintenant l'incendie qui menaçait. elle avait déjà suffisamment enflammé les évènements avec le propos censé mettre fin à cette mascarade. tellement que son frère a préféré revenir plutôt que d'aller finalement se coucher, comme c'était initialement prévu. t'es contente là brandy ? t'as semé ton petit chaos, tu vas pouvoir te coucher tranquillement en pensant que t'as réussi à détourner mon attention de ton petit manège ? et merde, t'as encore tout foutu en l'air, gamine capricieuse. tu grimaces quand wyatt s'empare de ton menton. c'est qu'il te ferait presque mal dans son énervement. tu l'as bien cherché après tout, il n'est plus temps de jouer les petits oiseaux meurtris. elle n'a plus le choix que de le regarder dans les yeux, la môme. et elle perd de sa superbe dans le même temps. écoute-moi bien, j'ai changé tes couches, je t'ai appris à roter et à mettre ton pied derrière ta tête. continue comme ça et je vais t'apprendre à sauter du troisième étage. tu joues avec le feu brandy mais rappelle-toi que c'est moi le pompier dans cette maison. donc je re-pose la question, tu faisais quoi ? t'étais pas en boite ou en soirée, t'es pas maquillée : donc tu faisais quoi ? il est fort le fairchild, très fort même. elle comprend à ses propos que finalement, il n'est pas peut-être pas aussi indifférent que ça à sa vie. il a remarqué qu'elle n'était pas maquillée, elle l'a suffisamment observée pour ça. elle est presque touchée, brandy. mais elle détourne les yeux ou du moins, elle essaye. comme une gamine prise en faute, qui ne sait plus se dépêtrer du merdier dans lequel elle a mis les pieds. j'ai trainé dehors. les rues de nuit, c'est ce que je préfère. elle sait pas vraiment pourquoi mais elle se sent bien dans les ruelles à la simple lueur de la lune. c'est bizarre comme sensation, elle-même ne saurait pas l'expliquer.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyJeu 30 Nov 2017 - 8:31

Le gros soucis que rencontrait Wyatt avec ses soeurs c'est qu'elles étaient souvent beaucoup plus malignes que lui. Elles avaient toujours réponses à tout, une répartie facile qu'elles tenaient toutes de leur père. C'était un vrai combat mental pour réussir à faire entendre raison à l'une ou raisonner l'autre, elles avaient toutes des idées parfois bien arrêtées et réussir à les faire prendre à leur propre jeu était une vraie galère. Il n'y avait que la petite dernière qui se montrait parfois un peu plus malléable, c'était du moins le sentiment que Wyatt avait lorsqu'il la regardait. Elle paraissait moins énigmatique que les autres et se confiait plus facilement à son grand-frère malgré l'immense différence d'âge. Brandy en revanche était beaucoup plus farouche, beaucoup plus malicieuse et lorsqu'elle rétorqua qu'elle ne savait pas quand le prévenir de ses absences étant donné qu'elle n'avait pas son emploi du temps, elle marqua un point que Wyatt fit semblant d'ignorer. Mais elle avait du sens, la gamine. Wyatt ferait mieux de rester en terrain connu si il ne voulait pas passer pour un con. Brandy avait l'insolence de la vingtaine. "Putain mais arrête de faire exprès là, oui je te demande des comptes car t'étais sur messagerie en plein milieu de la nuit en pleine semaine. Puis, merde, je vais pas me justifier cent ans, tu sais ce que je te reproche." enchaîna Wyatt. Il se dirigea dans le frigo pour se servir un verre de coca, il avait besoin de sucre pour subir la mauvaise foi de sa soeur.

Néanmoins il sembla toucher quelque chose du doigt lorsqu'il demanda à Brandy où est-ce qu'elle était vraiment passée en cette nuit froide. La gamine sembla flancher un millième de seconde, suffisant pour Wyatt pour s'engouffrer dans la faille. Lorsque Brandy lui répondit qu'elle aimait bien trainer dans les ruelles de nuit, Wyatt haussa les sourcils et la fixa quelques secondes incrédules. "Tu te fous de ma gueule ?" Il la regarda encore un instant, visiblement elle avait l'air sérieuse. Quel genre de nana avait envie de trainer dans les rues seule la nuit par cette température glaciale ? Wyatt n'arrivait vraiment pas à la suivre. Et surtout il ne comprenait pas pourquoi elle tenait à se mettre en danger inutilement. Ca ne le rassurait pas du tout, il se demandait combien de fois elle s'était livré à ces promenades nocturnes depuis qu'elle habitait ici. "Tu faisais ça chez Papa et Maman ?" Il doutait fort que son père n'ait pas remarqué ses allers et venues si tardives. "Je veux que t'arrêtes de faire ça Brandy, c'est hyper dangereux. Y a une semaine on a retrouvé une nana qui s'était fait tabassée pour son téléphone alors qu'elle rentrait de chez des amis à deux pattés de maison de chez elle. Mon pire cauchemar c'est d'aller un jour sur une inter' et de voir que c'est une d'entre vous." Rien que d'en parler il avait le ventre qui se tordait et le cœur qui menaçait de sortir de sa poitrine. En six ans de carrière, ça n'était jamais arrivé et Wyatt touchait du bois. Il ne s'en remettrait jamais. "Promet moi que tu ne feras plus ça Brandy." dit-il, l'air grave. Il avait besoin d'une garantie.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyDim 3 Déc 2017 - 2:36

les échanges entre brandy et wyatt ressemblaient bien souvent à un dialogue de sourd. la brune refusait de lâcher prise, tandis que l'homme campait sur ses positions. ni l'un, ni l'autre, ne semblait prêt à réfuter ses propres arguments. ce qui laissait présager une longue et ennuyeuse conversation dont on ne viendrait jamais à bout si personne n'osait prendre le parti de baisser sa garde. étonnamment, elle a toujours réponse à tout brandy. ou disons qu'elle se débrouille pour laisser entrevoir sa répartie à chaque fois que l'occasion se présente. et elle voit bien que ça l'agace wyatt, ça le fait même sortir de ses gonds. putain mais arrête de faire exprès là, oui je te demande des comptes car t'étais sur messagerie en plein milieu de la nuit en pleine semaine. puis, merde, je vais pas me justifier cent ans, tu sais ce que je te reproche. c'est un fait, elle le sait. mais elle déteste qu'on lui rabâche les choses jusqu'à ce qu'elle en fasse une overdose. elle est intelligente, la brune. elle comprend vite. seulement, elle n'a pas toujours envie de mettre à exécution les conseils qu'on peut lui donner. il en ressort comme une sensation d'obéir à des ordres, une de ces sensations qu'elle exècre tout particulièrement. elle n'est la marionnette de personne, et elle ne le sera jamais. et si je t'avais réveillé alors que tu dormais, tu m'aurais arraché la tête. et merde, on arrête d'en parler, j'suis vivante. elle ne cherchait pas à mettre de l'huile sur le feu, elle tentait seulement de se justifier. de lui expliquer ce qui avait fait qu'elle avait agit de cette manière. et pour l'heure, elle ne comprenait pas l'intérêt d'insister autant puisqu'elle était rentrée à bon port et que tout allait bien. elle n'était pas contre un sermon en cas de dégradation des évènements parce que ce serait totalement mérité, mais ce n'était aucunement le cas ce soir. toujours assise à l'ilot de la cuisine, elle observe son frère se servir un verre de coca. il n'en oublie pas pour autant leur discussion et les infos qu'il essaie d'obtenir. elle aimerait être aussi déterminée que lui parfois, la gamine. et pour la première fois depuis son retour à la maison, elle flanche un quart de seconde. elle finit même par avouer à son frère qu'elle avait tendance à errer dans les rues la nuit. comme une âme en peine, qu'elle se garde bien d'ajouter. elle ne s'estime pas beaucoup plus que ça dans l'état actuel des choses. tu te fous de ma gueule ? elle s'attendait à cette réaction, brandy. il était évident que le pompier ne comprendrait pas. elle avait souvent des pratiques uniques dans leur genre mais elle n'y était pour rien dans le fond. tu faisais ça chez papa et maman ? elle hausse les épaules, dans un premier temps. ça m'est arrivé, qu'elle laisse échapper d'un air plus aussi arrogant qu'il avait minutes plus tôt. j'fais rien de mal wyatt. ça me fait du bien d'être un peu seule, de déconnecter de ma vie qui déraille. la brune essaie de lui expliquer ce dont elle a besoin et ce que ça lui apporte. parce qu'elle ne fait pas ça pour accumuler les conneries une fois de plus. elle tente de le convaincre, d'obtenir un feu vert alors qu'elle n'y croit même pas elle-même. je veux que t'arrêtes de faire ça brandy, c'est hyper dangereux. y'a une semaine on a retrouvé une nana qui s'était fait tabassée pour son téléphone alors qu'elle rentrait de chez des amis à deux pattés de maison de chez elle. mon pire cauchemar c'est d'aller un jour sur une inter' et de voir que c'est une d'entre vous. tous les jours, des évènements du même style inquiétaient la population. mais les habitants de brighton ne pouvait pas non plus de permettre de se calfeutrer et de ne plus bouger une oreille. la vie était faite d'inattendu et il n'était jamais possible d'en présager la suite. ça veut rien dire wyatt. il ne m'arrivera pas forcément la même chose. et puis, on pourrait tout aussi bien m'agresser en plein jour. elle n'avait jamais compris que les gens flippent davantage quand le jour s'effaçait. les risques étaient les mêmes en pleine journée. du moins, de son point de vue. il était inutile de paniquer sous prétexte qu'on voyait moins clair. promet moi que tu ne feras plus ça brandy. il t'en demande beaucoup ton frère, même si tu ne peux pas lui enlever que ça te touche, cet intérêt qu'il te porte. elle a envie de le rassurer, brandy. de tout son coeur. parce qu'elle a profondément envie qu'il croit en elle, qu'il lui fasse confiance. me demande pas de te promettre un truc qui me donnerait encore l'impression de te mentir... pour une fois, elle ne veut pas trahir sa confiance, ni une promesse qu'elle lui aurait faite alors elle choisit l'honnêteté. d'ailleurs, comment vont maman et papa ? qu'elle questionne en baissant les yeux. il t'a parlé d'eux quelques minutes plus tôt. et ton caractère avait encore fait des siennes jusqu'à te brouiller avec ceux qui t'avaient donné la vie. pourtant, tu ne les oublies pas, tu penses à eux parfois et t'as besoin d'avoir de leurs nouvelles finalement.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyLun 4 Déc 2017 - 22:21

Imaginer sa petite soeur déambuler dans les rues sous la lumière des lampadaires alors que le vent soufflait et raflait tout sur son passage était une vision insupportable pour le grand frère hyper protecteur qu'était Wyatt. Sa petite soeur avait une démarche inconsciente qui pourrait lui coûter cher si jamais un jour les choses tournaient en sa défaveur et qu'elle se prenait un gros coup de karma. Lorsqu'elle usa d'une répartie insolente et dépourvue de tout bon sens, Wyatt balaya cette conversation stérile d'un revers de la main. Il était trop tard pour ça, ils pourraient Wyatt connaissait le caractère de sa soeur et il connaissait évidemment le sien. Ils pourraient y passer la nuit. "Tu dis des conneries mais j'ai même pas la force de t'expliquer à quel point ce que tu viens de dire confirme que tu devrais éviter de trimballer ton petit cul dnas les ruelles la nuit. Putain mais Brandy tu peux pas faire comme toutes les meufs de ton âge et écouter du Adèle ou du Sam Smith en regardant par la lune par la fenêtre de de ta chambre ?" Il upposait que c'était ce que les filles normales faisaient puisque c'est ce qu'il voyait dans les séries télés. C'était peut-être un peu cliché mais comment vouliez vous que ce colosse le sache ? Il secoua la tête et poussa un long soupir lorsqu'elle déclara qu'elle n'allait pas formuler une promesse qui l'obligerait à mentir. Cette gamine semblait parfois irrécupérable et dans ce genre de moment, cela lui faisait penser que c'était peut-être pour ça qu'il n'avait jamais eu d'enfant. Parce que parfois au détour d'une conversation avec ses soeurs il avait l'impression d'être un vieux père de famille fatigué par tous ces caractères différents qui mettaient sans cesse ses nerfs à rude épreuve. "Brandy, j'ai même plus les mots avec toi pourtant je t'assure que j'essaie de te comprendre." lâcha Wyatt après un court silence qui en disait long sur les limites de ses compétences en matière de raisonnement de jeune femme rebelle.

Mais tout de même, lorsque Brandy demanda d'une voix petite voix des nouvelles de leurs parents, Wyatt se dit que finalement au fin fond de son petit crâne de moineau il y avait un peu d'activité parfois. La situation dans laquelle était Brandy, il aurait pu largement y être. Si le rugby ne l'avait pas obligé à quitter le domicile familial prématurément pour des raisons professionnelles, nul doute qu'il aurait fini par la claquer la porte de la ferme Fairchild avec perte et fracas. Son emploi du temps de super star du rugby l'avait sauvé et c'était tant mieux car avec le recul, si Wyatt avait eu le temps de se poser pour réfléchir à tout ce qui était en train de se passer il aurait sûrement fini par couper court avec ce père qui finalement réaliser ses rêves à travers de lui. Mais rien de tout ça n'était arrivé, et comme une pierre qui ricoche sur un lac, c'était finalement Brandy qui avait été sommée de plier bagages tant qu'elle se permettait de rentrer à pas d'heure et de se montrer insolent envers son père en particulier. Une lettre de l'université récapitulant ses absences avait été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Wyatt se retrouvait maintenant dans une situation délicate. "Maman me demande constamment comment tu vas et surtout si tu manges dès que Papa a le dos tourné, et Papa a dit "elle a intérêt à avoir son cul à cette table le 24 et le 25 décembre". Donc je suppose que tu leur manques énormément à tous les deux. Ils essaient de te donner une leçon, mais c'est dur pour eux de tenir la sentence." Il marqua une pause, constatant que tout ça ne laissait pas sa soeur insensible. C'était une bonne chose car voir sa famille se brouiller était forcément désagréable pour le pompier qui aspirait à ce que tout se passe bien, surtout à l'approche des fêtes de noël. "Tu sais Papa vieillit Brandy, trouve ta voie, inscris toi dans une bonne école, donne lui ce qu'il veut. Il s'inquiète juste pour toi, il veut que vous soyez toutes installées et dans une bonne situation confortable avant de partir de cette terre. Tu dois le comprendre." Parce que derrière ses airs de grizzly, sa maladresse légendaire et son ton bourru, Raymond Fairchild ne voulait que le bien et le bonheur de toutes les femmes qui se trouvaient sous son toit.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptySam 9 Déc 2017 - 16:08

t'avais pas la voix aussi assurée que d'habitude, gamine. mais t'as quand même fini par confier à ton frère que tu te sentais bien dans les rues, en nocturne. pour une fois, elle ne s'est pas caché derrière un énième mensonge. elle a bien compris que wyatt avait besoin de réponses. et peut-être que si elle lui montrait qu'elle lui faisait confiance en lui avouant quelques détails sur elle, alors il lui renverrait la pareille. elle ne sait plus vraiment à quel saint se vouer, brandy. elle tente les options les unes après les autres, dans l'espoir d'obtenir un jour la bonne combinaison. tu dis des conneries mais j'ai même pas la force de t'expliquer à quel point ce que tu viens de dire confirme que tu devrais éviter de trimballer ton petit cul dans les ruelles la nuit. putain mais brandy tu peux pas faire comme toutes les meufs de ton âge et écouter du adèle ou du sam smith en regardant par la lune par la fenêtre de de ta chambre ? elle hausse les épaules, la gamine. elle n'a pas vraiment de réponse à lui offrir dans le fond. j'aime pas adèle et j'suis pas comme les autres meufs de mon âge, qu'elle débute dans une petite moue presque candide. tu sais aussi bien que moi que les fairchild n'ont rien à envier à personne, qu'elle rajoute simplement. c'est pas de la vantardise, elle en est totalement dépourvue, la gosse. c'est juste quelque chose qu'elle ressent, dont elle s'est toujours rendue compte en fait. elle n'a jamais partagé énormément avec quelqu'un d'autre, et peut-être que ça lui manque d'ailleurs. sauf qu'à l'heure actuelle, elle ne veut que des vérités entre son frère et elle. et ça passe par le fait de ne pas lui faire des promesses qu'elle se sait incapable de tenir. brandy, j'ai même plus les mots avec toi pourtant je t'assure que j'essaie de te comprendre. tu grimaces, gamine. t'essaies de l'attendrir avec tes petits yeux de chat et ta moue craquante. parce que tu le fais pas exprès tout ça, t'as pas demandé à venir au monde telle que tu es. t'aurais aimé être parfaite, toi. et ne surtout pas être cette fille qui déçoit les gens qui l'entoure les uns après les autres. j'sais pas comment faire pour être digne de vous... qu'elle souffle, en détournant le regard une fois encore. et le tic se vérifie à chaque fois qu'elle craque un peu plus sa carapace. elle n'aime pas cette vulnérabilité qu'elle sent poindre au fur et à mesure de l'avancement de la conversation. en fin de compte, il est là le noeud du problème, elle ne se sent pas à la hauteur, brandy. et elle n'est pas à l'aise avec ça, alors elle essaie de fuir, d'éviter d'aller creuser trop loin. d'ou elle pourrait ne plus en revenir. au final, elle ne sait pas trop ce qu'il a fait wyatt. est-ce qu'il a appuyé sur un bouton magique ? est-ce qu'il lui a dit ce qu'elle voulait entendre depuis trop longtemps ? le fait est qu'elle baisse la garde, la petite fairchild. elle repense même à leurs parents, à ce qui a fait qu'elle en est là avec eux, au jour d'aujourd'hui. elle ne se lancerait pas des fleurs pour féliciter son comportement. mais elle n'est pas sûre pour autant qu'elle réagirait différemment. papa fairchild surtout, s'immisçait beaucoup trop dans sa vie et ses décisions, wyatt en savait quelque chose. pourtant, elle s'inquiète pour eux, sous sa carapace de gosse indifférente à tout et à tout le monde. maman me demande constamment comment tu vas et surtout si tu manges dès que papa a le dos tourné, et papa a dit "elle a intérêt à avoir son cul à cette table le 24 et le 25 décembre". donc je suppose que tu leur manques énormément à tous les deux. ils essaient de te donner une leçon, mais c'est dur pour eux de tenir la sentence. ça la fait sourire. maman ne pouvait pas s'empêcher de surveiller sa ligne et de toujours vouloir lui faire manger plus que de raison, histoire d'avoir des réserves. tu l'as pas vu depuis des jours, mais t'entends sa voix et ses conseils comme si elle était devant toi. tu lui diras que j'ai pas perdu un seul kilo, c'est bon signe non ? parce que l'expérience se renouvelait trop souvent ces derniers temps. et que c'était déjà un grand bas d'être restée constante, l'effort devrait faire plaisir à maman. quant aux paroles de son père... c'est pas moi qui ai claqué la porte de la maison wyatt, on me l'a imposé alors j'accepte pas ce type de réflexion. ça la fait bouillir d'entendre des aberrations pareilles. si on lui avait rien demandé, elle n'aurait pas bougé de la maison familiale. donc si dans les jours à venir, elle ne se pointait pas aux fêtes familiales, on ne pourrait s'en prendre qu'à ray fairchild. tu sais papa vieillit brandy, trouve ta voie, inscris toi dans une bonne école, donne lui ce qu'il veut. il s'inquiète juste pour toi, il veut que vous soyez toutes installées et dans une bonne situation confortable avant de partir de cette terre. tu dois le comprendre. c'est un fait, l'horloge tourne. même si parfois, tout le monde préférerait qu'elle s'arrête, cette mécanique n'en fait qu'à sa tête. mais aussi, t'es surtout bornée, gamine. et tu rechignes à te laisser avoir si facilement. elle se contente d'hausser la tête en écoutant son frère. j'aimerais que ce soit aussi facile. j'ai pas choisi de me planter dans tout ce que j'fais, de pas trouver ma vraie direction, d'être la plus grande déception de la famille, ni d'être cette foutue gosse qu'on balance d'un bout à l'autre parce qu'on sait pas quoi faire de sa pauvre carcasse. elle s'énerve, brandy. ce que tout le monde semble oublier, c'est qu'elle est la première à souffrir de cette situation. j'suis à bout de force... j'sais plus vers qui me tourner... ses propos ne sont presque plus que des chuchotements. comme un appel à l'aide, une bouteille à la mer, qui elle l'espère, ne restera pas sans réponse.
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyMer 13 Déc 2017 - 21:39

Si il y avait une chose qui l'importait sur cette terre et pour laquelle il ferait absolument n'importe quoi, c'était bien le bonheur de ses soeurs et de ses parents. Wyatt vivait avec un poids énorme sur ses épaules, celui de voir ses soeurs malheureuses un jour. Il redoutait chaque épreuve de leurs vies, il n'avait pas supporté de voir Sienna se tordre de douleurs à cause de ses premières règles où la fois où Brandy s'était cassé le bras en voulant le suivre dans sa cabane en haut d'un arbre du jardin. Chaque fois qu'une de ses soeurs souffrait il avait l'impression de le ressentir à part égales, brouillant toute objectivité de sa part. C'était peut-être pour ça également qu'elles avaient toutes un peu de mal à trouver un mec, parce qu'il occupait une telle place dans leur vie qu'il était difficile pour un autre de venir et réussir à s'installer dans leur coeur. Les Fairchilds n'avaient rien à envier à personne, Brandy avait 1000 fois raisons à ce sujet et c'était quelque chose que son père aimait à rappeler, "Fairchild for the win" comme il aimait le répéter plusieurs fois. Sept soeurs, sept personnalités différentes et à chaque fois que Wyatt pensait avoir tout vécu, une de ses soeurs faisait un truc improbable qui le ramenait à la case départ en terme de compréhension féminine. Brandy était une énigme à elle toute seule : tantôt forte, tantôt fragile, tantôt femme, tantôt enfant. Elle avait du mal à trouver sa place dans la fratrie et Wyatt pouvait amplement le comprendre. Toutes ces filles évoluant ensemble, il était normal que certaines d'entre elles ne s'y retrouvent pas. Wyatt prit place en face de Brandy sur l'ilot de la cuisine. "B, ta place est avec nous. Peu importe ce que tu feras de ta vie, on te tournera jamais le dos. Je veux vraiment pas que tu penses un truc pareil, ça me fout en l'air." insista t-il avant de poser sa main sur la sienne pour y faire une légère pression, signe de son affection la plus profonde. Il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle répliqua qu'elle n'avait pas perdu un seul kilo, donnée qu'il avait du mal à évaluer et qui fera énormément de bien à entendre à leur mère qui s'inquiétait constamment du poids des jumelles qu'elle trouvait toujours trop maigres, les obligeant à doubler leurs rations à chaque fois qu'elles mangeaient à sa table. "Ah merci, comme ça j'aurais un truc de sympa à dire à Maman, et puis tu devrais passer la voir quand même un peu, elle a vraiment envie de te voir mais elle ose pas te déranger car elle culpabilise d'avoir rien dit quand Papa t'a demandé de quitter la maison." ajouta t-il. Il avait plusieurs versions de ce qu'il s'était passé ce jour-là, Liv était présente et avait tenté de lui restituer les faits le plus fidèlement possible mais les filles Fairchilds ne savaient vraiment pas raconter d'histoires, elles y rajoutaient toujours leur grain de sel ce qui dénaturait le tout. "Je suis d'accord avec toi mais bon si ton père était de bonne foi ça se saurait." répliqua t-il en réprimant un soupir. Son père avait la tête dure et était difficile à raisonner, il admirait sa mère pour avoir réussi à composer avec lui toute sa vie mais sa personnalité naturellement soumise facilitait beaucoup les choses, bien qu'en vieillissant elle avait tendance parfois à prendre légèrement le dessus. Mais c'était encore beaucoup trop occasionnel au goût de toute la fratrie. "T'es pas la plus grande déception de la famille, je te rappelle quand même que ta soeur est sexologue j'ai cru que les parents allaient jamais s'en remettre." dit-il dans le but de détendre l'atmosphère. Il n'était pas très fin psychologue et Brandy lui en demandait trop. Il ne pouvait pas savoir à sa place ce qu'elle voulait faire, c'était elle qui devait aviser en fonction de sa personnalité et de tout le reste. "Demande toi ce que t'aimes faire dans ta vie, genre ce qui te fait vraiment vibrer. Et trouve un moyen de faire de l'argent avec, c'est le seul conseil que je peux te donner. J'suis nul dans tout le reste." Il jeta un coup d'oeil à son téléphone qui reposait sur la table. 1h45. "On reparlera de tout ça demain si ça te dit, je dois aller me coucher je commence à 5h demain. Dors bien tête d'ampoule." Il se leva de l'îlot de la cuisine, Winston venant instantanément slalomer entre ses jambes, il se retourna vers elle et la pointa du doigt. "Dernière fois que tu vas jouer à Alice aux pays des merveilles dans les ruelles de Brighton après 22h. Bonne nuit Queen B." Bien conscient qu'il n'avait pas aidé sa soeur comme un grand-frère digne de ce nom, il se promit d'envoyer un message à Sienna demain pour tenter de l'aider. Il était tellement pourri à ce genre de trucs...
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MessageSujet: Re: your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy)   your best friend, but sometimes your worst nightmare (brandy) EmptyJeu 28 Déc 2017 - 22:23

elle a finalement baissé sa garde, brandy. avouant à demi-mots à son frère qu'elle ne se sentait pas digne de cette famille. qu'elle se sentait simplement en dessous de tout, et surtout en dessous d'eux. l'impression de ne pas être à la hauteur la torturait chaque jour que dieu faisait. et peut-être que ça ne l'aidait pas non plus à trouver sa véritable voie. comment peut-on trouver son chemin quand on ne se sent pas bien dans ses baskets, ni en paix avec soi-même ? on dit bien que l'on n'est pas apte à aimer quelqu'un quand on ne s'aime pas. le reste devait être calqué sur un modèle identique. t'es gênée de faire de tels aveux, t'es gênée de t'ouvrir autant. toi qui habituellement cache de toutes tes forces ce que tu ressens. comme quoi, parfois certaines personnes parviennent à tirer quelque chose de ton être. la brune voit wyatt s'approcher de façon à se placer en face d'elle, toujours installée autour de l'ilot de la cuisine. b, ta place est avec nous. peu importe ce que tu feras de ta vie, on te tournera jamais le dos. je veux vraiment pas que tu penses un truc pareil, ça me fout en l'air. elle baisse les yeux une énième fois et hoche la tête. évidemment, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise le contraire, même si elle le sent vraiment sincère en fait. ce qui la chagrine, c'est de se prendre des leçons de morale tous les jours durant, et avec chacun. comme si un seul sermon ne suffisait pas. elle n'est pas conne la petite fairchild, seulement paumée et retrouver sa route ne se fait malheureusement pas en un claquement de doigt. même si elle aurait adoré l'idée. essayant d'évaluer l'étendue des dégâts qu'elle avait engendré, elle écoute son frère lui donner des nouvelles de leurs parents. puis elle s'empresse de lui donner des points positifs la concernant en espérant que ça parviendrait à rassurer maman. ah merci, comme ça j'aurais un truc de sympa à dire à maman, et puis tu devrais passer la voir quand même un peu, elle a vraiment envie de te voir mais elle ose pas te déranger car elle culpabilise d'avoir rien dit quand papa t'a demandé de quitter la maison. elle secoue la tête, la gamine. ce n'est pas elle qui devrait s'inquiéter de la tournure des évènements. j'le ferais t'inquiète pas. c'est pas de sa faute, elle n'a juste pas l'habitude de tenir tête à des gens bornés. sous-entendu papa, celui à qui elle en veut davantage, pas si étrangement que ça. et en plus, il semble s'enfoncer en exigeant sa présence au repas de noël. alors qu'il avait pris un malin plaisir à la foutre à la porte récemment. il était très difficile de avoir sur quel pied danser avec lui, il n'était jamais cohérent. je suis d'accord avec toi mais bon si ton père était de bonne foi ça se saurait. elle ne peut réprimer un léger rire, brandy et ça fait du bien. pour une fois, elle sent que son frère est de son côté et ça lui fait plaisir. t'es pas la plus grande déception de la famille, je te rappelle quand même que ta soeur est sexologue j'ai cru que les parents allaient jamais s'en remettre. là, elle éclate de rire. dans une famille aussi catholique que la leur, ça faisait un peu tâche forcément. pauvre emma. sauf qu'elle s'en fiche pas mal, brandy. elle ne porte aucun jugement sur rien, ni personne. elle estime que chacun est libre de faire ce que bon lui semble. on vit pour soi, pas pour les autres. et elle aimerait bien avoir cette opportunité, la plus jeune des jumelles. sauf qu'elle peine à faire des choix. demande toi ce que t'aimes faire dans ta vie, genre ce qui te fait vraiment vibrer. et trouve un moyen de faire de l'argent avec, c'est le seul conseil que je peux te donner. j'suis nul dans tout le reste. elle apprécie que son frère essaie de lui donner un coup de main, mais personne ne peut l'aider au fond. elle est seule maîtresse de son destin. on reparlera de tout ça demain si ça te dit, je dois aller me coucher je commence à 5h demain. dors bien tête d'ampoule. il est bien le seul à faire encore attention à l'horloge wyatt. c'est un détail qui n'intéresse plus brandy depuis bien longtemps. elle qui ne vit plus dans des horaires tout à fait normaux. bonne nuit et bon courage. il est courageux son frère et même si elle ne lui dit pas forcément, elle est fière de ce qu'il fait pour les autres. dernière fois que tu vas jouer à alice aux pays des merveilles dans les ruelles de brighton après 22h. bonne nuit queen b. elle le regarde s'éloigner et hausse les épaules. je ne ferais plus de promesses wyatt, qu'elle termine avant de se décider à rejoindre sa chambre elle aussi. sa bonne résolution pour 2018 sera de ne plus décevoir les gens à coups de promesses non tenues, ce sera déjà un bon début.
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