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 If you like Pina Coladas ... (willa)
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Yasin Shankar

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MessageSujet: If you like Pina Coladas ... (willa)   If you like Pina Coladas ... (willa) EmptyLun 27 Nov 2017 - 18:41

- If you like Pina Coladas ... -

Un shot.
Deux shots.
Trois shots.
Quatre shots.
All I hear is gunshots this is where the fun stops … Oh, les premiers avaient été simples à faire glisser le long de son œsophage, mais les derniers lui piquaient encore la bouche. Quarante minutes s'étaient écoulées depuis qu'il était arrivé, seul, dans ce bar qu'il n'avait jamais fréquenté. La partie une venait d'être savamment exécutée, sous le regard circonspect des quelques serveurs et clients autour de lui. C'est clair, il n'avait pas l'allure du client habituel, entouré d'amis ou d'amant, ou du pilier de comptoir, le regard saoul à peine entré. Ou peut-être se leurrait-il, et personne n'en avait rien à faire de lui.
Tous absorbés dans leurs conversations digitales, les cocktails sur instagram, et les tweets imbibés seraient supprimés dès le lendemain. Il fallait se faire voir sur les réseaux plutôt que se parler vraiment autour des tables. Montrer, montrer, montrer encore, les visages les seins les chiens, sans jamais dévoiler ce qu'il y avait derrière ces jolies façades. Il est tout vert ton gazon, c'est beau, mais les moisissures là, chez toi, au creux de ton âme, t'auras beau repeindre dessus ça ne les fera pas partir. Il entend un rire ou deux, étouffés, c'était même pas vraiment un rire, ça sonnait comme un étranglement. Un fracas de porcelaine.

Il regarde les quatre verres devant lui, alignés comme une fine barrière entre lui et le reste du monde. D'ici il peut observer, d'ici il peut se sustenter de l'ambiance. Il avait bien choisit son jour, son heure, ici c'était parfait. Son expérience du jour se définissait de la sorte ; si le monde est plus beau sur les réseaux sociaux, sur les écrans des téléphones, et si on apprécie les belles histoires de ces sauvetages spectaculaires, de ces dons généreux et désintéressés, de ces exploits aussi rares qu'héroïques – est-ce que, confrontés à un déchet humain, une personne daignerait-elle réagir et offrir son aide ?
L'expérience continuait, et ça tombait bien, il commençait à sentir ses jambes s'engourdir. Alors, forcément, quand Yasin tenta de se lever un peu trop brusquement, son corps ne le soutint pas. Il se rattrapa in extremis sur le bord de sa table, essayant d'ignorer l'attention qu'il cherchait pourtant à attirer. Il lui fallut quelques longues secondes pour finalement réussir à décoller de là ; direction le bar.
- Une bière ... Il tournoya son doigt autour des différentes tireuses à bières, avant de poser sur une, spéciale hiver. Généralement, les bières spéciales étaient également plus alcoolisées que leurs consœurs classiques. De … D'hiver. finit-il sa phrase, toujours instable.
Le barman le regarda avec des yeux ronds, non pas vraiment, en fait c'était plus une tête qui disait « mais bien sûr mon mignon si tu crois que je vais te laisser briser un verre et devoir nettoyer la bière par terre ... ». Alors Yasin leva les yeux au ciel et dégaina un billet froissé de sa poche arrière. Il en avait vu d'autres, des bières. Mais ce soir, un peu poussé par l'alcool qui chauffait dans ses veines, ça allait être un beau spectacle.

Debout, à mi-chemin entre le bar et sa table, il vida la moitié de la pinte d'une traite. Il se rassit ensuite, toujours péniblement. Il fit exprès de rater son assise une nouvelle fois, lâcha un rire gras un peu forcé, puis finalement, s'immobilisa presque, les yeux dans le vague. Les paupières à demi-closes, il déglutit exagérément une fois ou deux, se concentrant enfin sur les sons qui l'entouraient. Il ne faisait alors plus abstraction du reste, au contraire, il était désormais assez réceptif malgré sa position inerte. Compter les secondes comme autant d'infinis. Les réactions étaient silencieuses, pour le moment. Trop silencieuses, peut-être. Il ne fallait pas qu'il cède à la tentation et rouvre les yeux, à chercher son public, ce serait bizarre.
Sa main gauche, à tâtons, cherchait son verre, le fit glisser dangereusement sur la petite table, avant de s'y cramponner férocement. Le souci, c'est qu'au passage, il avait renversé l'un des verres à shooter, et que celui-ci, après plusieurs rebonds mélodieux, se brisa atrocement en une myriade de morceaux. Vint alors le râle, profond, que Yasin tenta de sortir – cela aurait pu être la touche finale de son rôle, sauf qu'il fut avorté par un rot magistral. Le laissant pantois, et honteux. Seul, surtout, bien seul, et bien pitoyable. Il releva les yeux, regarda autour de lui, trouva une autre paire d'yeux à ses côtés – enfin, pas trop loin, quoi. Une fille, jolie, et c'était tellement dommage pour elle. Il avança sa main, celle avec la bière, jusque devant elle, l'abandonnant avec fracas sur sa table à elle. Un peu de bière s'en était échappé au passage.
- Contente ? qu'il lâche avec dédain, se levant avec la grâce d'un chameau, espérant encore partir tant que la honte ne l'avait pas tué sur place. Il lâcha ses derniers billets froissés sur le bar, avant d'espérer s'enfuir.
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MessageSujet: Re: If you like Pina Coladas ... (willa)   If you like Pina Coladas ... (willa) EmptyMer 27 Déc 2017 - 18:05

- diable au corps. -
yassin shankar x willa atwood.

Le brouhaha règne. Un mélange de multiples voix ainsi que de musiques ambiantes ont pris position de l'endroit, un petit bar où Willa aime se rendre de temps en temps, souvent après une garde durement menée ou même avec des vieux amis histoire de décompresser un peu de la frénésie qu'est sa vie. Et ces derniers temps, elle en a bien besoin. Tout ne se passe clairement pas comme elle l'avait prévue. En quittant Londres pour revenir dans le coin, elle espérait secrètement reprendre une vie normale. Du moins, sa vie d'avant. Celle qu'elle avait avant le tragique accident. Mais le karma a décidé d'y mettre son grain de sel et de clairement se foutre de sa gueule en mettant Simon sur sa route. Un Simon toujours aussi arrogant et qui n'a pas changé d'un iota. Un Simon qui la ramène tout droit cinq ans en arrière. Elle trempe ses lèvres dans sa bière fraîche et en boit une gorgée rien qu'en pensant à cela. Ca a le don de la mettre en rogne et ce qui la met encore plus en rogne c'est d'être en rogne à cause de ce type (vous suivez?). Elle ne devrait pas. Après tout il ne s'était rien passé entre eux, elle ne devrait pas se sentir lésée comme ça. Et puis il y a l'internat qui lui prend un temps fou ainsi qu'une sacré énergie et qui lui empêche de passer du temps avec Robbie. Pas de doutes, Londres lui manque de plus en plus. Alors lorsqu'une amie de la fac londonienne lui annonça qu'elle était dans le coin pour la semaine elle sauta sur l'occasion pour lui offrir un verre et passer un peu de temps avec elle histoire de se rappeler du bon vieux temps.
Le nez contre son téléphone, elle compte les minutes. Le temps lui paraît être d'une étrange lenteur depuis qu'elle l'attend. Elle ressent vraiment le besoin de lui confier ses malheurs. Surtout qu'aujourd'hui, la journée fut une succession de tuiles lui tombant droit sur la tronche. Tout à commencé lorsque sa voiture tomba en panne à quelques pâtés de maison de chez elle. Elle est arrivée en retard à l'hôpital et qui plus est avec une voiture de prêt aussi vieille que ses parents (no offence). Un retard qui lui a valu d'être de corvée aux urgences toute la journée et de se faire vomir dessus par un clodo. Deux fois. Bref, une belle journée de merde, clairement.
Où es-tu?
Elle pianote sur son téléphone, dans l'espoir que l'attente se termine bientôt. Verrouillant celui-ci, son attention se porte soudainement sur un homme dont le rire survole la voix de toute les autres présentes. Elle l'observe un instant. Il a l'air complètement agar, encore plus imbibé qu'un baba au rhum. Il tente d'attraper un verre et celui d'à côté se fracasse en mille morceaux par terre. Elle lâche un profond soupir et roule des yeux. Apparemment quelqu'un a passé une journée encore plus merdique que Willa. Mais ce qu'il lui tape sur le système encore plus que ce genre de journée, c'est bien ce type de mec complètement rond comme des queues de pelle et qui se donne en spectacle. C'est d'une gênance...
Je suis là dans cinq minutes.
Un sourire se dessine sur ses lèvres. Enfin! Elle n'aime pas vraiment être seule dans les bars. Elle se retourne une seconde fois alors que l'homme titube et grognant -c'est vraiment très flippant- et cette fois-ci, son regard croise le sien. Il l'accroche même, au point où l'ivrogne s'approche tant bien que mal vers elle. Oh bordel de merde. Elle ne veut pas mourir maintenant. En plus, elle n'a même pas d'argent à lui donner. Et elle ne compte pas se faire vomir dessus une troisième fois. Alors que ses prunelles ne lâche pas les siennes, il parvient tout de même à sa hauteur. Sa menotte qui tient sa bière s'approche un peu plus. Il finit par la lâcher, comme ça, brutalement, laissant Willa complètement ahurie, fronçant les sourcils et sa bouche formant un 'o' presque parfait, ses mains se levant comme pour se protéger. la moitié de la bière a finit sur son téléphone qui baigne dans la substance collante. Non mais c'est quoi son problème à ce con? « NON MAIS CA VA PAS, FAITES VOUS SOIGNER DUCON! » s'exclame-t-elle, alors que ce dernier se dirige vers le bar pour payer et pour sortir tant bien que mal. Willa attrape son téléphone dans la mare sur la table. Alors qu'elle tente de le déverouiller, elle fait face à un écran qui reste noir. Elle fulmine. C'est la goutte d'eau, enfin la goutte de bière qui fait déborder le vase. C'en est trop pour la jeune femme qui, d'un pas décidé, s'élance dehors afin de retrouver l'homme bourré. Sur le trottoir, elle regarde à gauche, puis à droite avant de le voir tituber non loin de là. « hey, le vendeur de roses à la sauvette! » l'interpelle-t-elle avant de s'avancer vers lui.  « vous me devez un téléphone! » continue-t-elle. L'homme se retourne avant d'exploser de rire. Elle fronce les sourcils. « mais qu'est-ce qui tourne pas rond chez vous? » crie-t-elle en faisant de grands gestes.
Putain de karma. Ça te fais rire de me faire tourner en bourrique?
Alors que l'homme s’époumone de sa propre connerie, il recule, toujours de face. Willa pointe du doigt quelque chose derrière. « attention, vous... » commence-t-elle à dire. Elle n'a pas le temps de terminer qu'il tape sa tête de bon coeur contre le panneau juste derrière lui. Il grogne et tombe par terre. « ...allez vous faire mal. » finit-elle, le fixant. Elle lâche un soupir, avant de s'accroupir à sa hauteur. « ça va, rien de cassé? » demande-t-elle. Okay, ce mec a l'air d'un con mais elle n'allait pas le laisser geindre par terre.
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Yasin Shankar

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MessageSujet: Re: If you like Pina Coladas ... (willa)   If you like Pina Coladas ... (willa) EmptyDim 7 Jan 2018 - 18:27

- If you like Pina Coladas ... -

L'odeur de la rue remplaçait peu à peu celle de la bière, sa mascarade dégoulinant lentement sur le bitume sombre. Il avait réussit son expérience. Enfin, si on veut. Il en avait mis partout, des sentiments, des remords et de la bière. Sur la femme qui lui avait gueulé dessus, principalement. Il avait réussi à payer misérablement, à sortir de son théâtre de lumière pour retrouver l'ombre qu'il n'aurait jamais du quitter. Est-ce que sa soirée était une réussite ? Il n'en savait trop rien. Est-ce que l'inertie des clients d'un bar face à un individu attaqué par l'alcool l'était ?
Il ne savait plus trop quoi faire, plus trop quoi attendre des gens. Plus grand-chose. Alors, il ne s'était pas attendu à ce que la femme sorte du bar, plutôt qu'elle fulmine à l'intérieur ou se rue aux toilettes. Ou qu'elle l'insulte, il aurait pris les insultes.
Mais vendeur de roses à la sauvette ? Elle sortait ça d'où, encore ? Putain de clichés. S'il avait eu moins d'alcool dans le sang, il lui aurait répondu quelque chose de cinglant. Mais elle, en face, elle voulait qu'il lui repaye un téléphone.
Sans blague ? Putain, il explosa de rire.
Voilà qu'il en avait détaché une de son cellulaire, et la première chose qu'elle lui réclamait, c'était un autre. Ils ne comprendraient donc jamais ? Qu-est-ce qu'il ne tournait pas rond chez lui ? Mais qu'est-ce qui tournait plus rond chez les autres ? Elle semblait plus âgée que les jeunes qu'il suivait dans son cabinet, mais visiblement elle souffrait du même mal, de la même dépendance électronique. Il était désolé pour elle. Désolé pour tout le monde, désolé pour lui d'avoir cru un instant que les gens en avaient encore quelque chose à foutre des autres. Non. Ils ne tiennent plus que les comptes, les selfies, les conventions, les masques bien ajustés sur les visages bien dégoûtés.
Sauf qu'en s'éloignant, en l'ignorant et en riant cruellement, Yasin finit par rencontrer l'amour de sa vie : la désillusion. Un panneau pour le remettre d'aplomb, pour effectuer une sobriété accélérée. Enfin, d'aplomb … le choc inattendu le fait glisser sur les pavés humides, et le voilà par terre. Il aurait voulu lever les prunelles au ciel, mais il ne voulait pas croiser le regard accusateur du panneau. Il soupira face à la femme, qui visiblement tenait suffisamment à son défunt téléphone pour rester à ses côtés aussi longtemps. Le vendeur de roses en a vu d'autres. Il avait cessé de rire. J'vous paierait un nouveau téléphone, si c'est vraiment ce que vous voulez. Mais c'est triste. Vous devriez essayer de vivre sans, un peu. Vous verriez, vous tous. Vous verriez tout ce que vous loupez !
Il leva les mains, en signe de résignation, pour lui dire c'est bon, je vais bien, j'abandonne. Il l'étudia quelques secondes. Elle aurait pu s'enfuir, elle aurait dû s'enfuir, même. Vous devriez … J'vais bien, vous en faites pas. Il voulait pas lui dire qu'il avait exagéré à l'intérieur, elle le prendrait pour un fou – même si c'était la vérité. Il se redressa enfin sur ses deux jambes, comme pour lui dire, regarde je tombe pas. Tu peux partir maintenant.
Pars. Foire pas mon expérience ratée. Ne me donne pas de raisons de croire que l'humanité est pas foutue.
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MessageSujet: Re: If you like Pina Coladas ... (willa)   If you like Pina Coladas ... (willa) EmptySam 20 Jan 2018 - 15:53

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Une fois à l'extérieur, le vent se lève. Willa ressert un peu plus son écharpe pour que l'air ne passe plus. L'air est incroyablement frais à cette période de l'année et elle déteste ça. Presque autant que cet homme à ce moment précis. Enfin, elle ne le déteste pas, mais elle est en rogne, Willa. En rogne qu'un homme avec aussi peu de bonnes manières ne s'excuse même pas de son geste. Même si l'alcool y est pour beaucoup, ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi. Et puis, les gens n'ont pas tous les moyens de se repayer un téléphone. Elle ne touche pas un salaire mirobolant en tant qu'interne et ce dernier passe le plus souvent dans la nourriture, les vêtements et les chaussures dont Robbie a besoin. De plus, celui-ci est tous neuf. Alors oui, elle fulmine. Les gens sont tellement je-m’en-foutiste de nos jours c'est aberrant.
Elle l'observe un moment. Il est quand même sacrément bien imbibé. Au point de ne même plus aligner deux pas correctement. Elle en est presque triste pour lui. Qu'a-t-il bien pu lui arriver pour qu'il se mette dans un tel état? C'est sacrément violent. Ce genre de situation la rend un peu nerveuse à la limite de la panique. C'est vrai quoi, on n'est pas à l'abri de la personne en face de soi pète un plomb et devienne violente ou encore pire, que ses instincts de psychopathe/tueur en série prennent le dessus et qu'elle finisse ligotée dans le fin fond d'un champs à l'intérieur d'une caravane. Oui cette pensée lui a bien traversé l'esprit. Et puis, comme si le karma décidait pour une fois de se ranger de son côté, l'homme finit par embrasser le panneau d'un peu trop près alors que son rire gras résonne encore dans les airs. Vu le bruit qui a éclaté, cela n'a pas dû lui faire du bien. Il achève son parcours au sol, gémissant légèrement. Willa regarde autour d'elle. Il n'a pas l'air d'avoir des amis présents dans ce bar, il est seule. Elle est énervée, mais pas stupide et ne peut décemment pas le laisser comme ça. Doucement, elle s'approche de lui, comme si elle avait peur et qu'en s'agaçant il ait des gestes un peu trop brusques envers elle. Finalement, il a l'air plus sonné qu'autre chose. Ce panneau avait l'air de lui avoir fait faire une descente express. Il redevient presque sérieux, lui rappelant au passage le petit surnom qu'elle lui a donné. Okay, ce n'est pas très sympa. Mais Willa n'est déjà pas du genre à mettre les formes dans la vie de tout les jours, encore moins lorsqu'elle est agacée. Cet homme avait clairement besoin d'un exutoire ce soir et à l'air d'être plutôt inoffensif. Elle regretterait presque de s'être emportée. Presque. Sa dernière déclaration lui décoche un rire. Il dit cela avec un ton presque paternaliste, trop mignon. « j'aimerai bien, mais j'ai jamais réussi à trouver de pigeons voyageurs pour faire le job, c'est très agaçant. » lui répondit-t-elle, secouant légèrement la tête.  « remarque, il n'y a pas de pigeons à brighton. vous croyez que ça s'appelle des mouettes voyageuses ici? ça serait un peu bruyant, mais plutôt pas mal. » continue-t-elle. Il allait sûrement la prendre pour une dingue. Disons que niveau humour, Willa est ce qu'on appelle un cas à part. Elle passe très souvent pour une barjot pourtant elle est tout à fait saine d'esprit, juste un peu fantaisiste.
L'homme se relève, tentant de la rassurer comme il peut. Elle regarde par terre, puis se tourne un peu afin de regarder l'arrière de son crâne. « vous n'avez pas l'air de vous être ouvert, mais vous aurez sûrement une jolie bosse. essayez de mettre de la glace dessus. » constate-t-elle. Et puis ses yeux se plonge dans les siens, rougit par cette soirée. Elle penche la tête puis lève ses deux index à la hauteur de ses prunelles. « suivez mes doigts... s'il vous plait. » lui demande-t-elle, les bougeant délicatement à gauche puis à droite. « pas d'envie de vomir? » rajoute-t-elle. Ses mains finissent par se baisser pour rejoindre les poches de son manteau. Ils auront au moins éviter un séjour à l'hôpital, c'est déjà ça. Surtout qu'en ce moment, c'est un lieu qu'elle n'a pas vraiment envie de fréquenter. Et le plus ironique dans l'histoire, c'est qu'elle travaille. « et si je tiens à ce que vous me rachetiez un téléphone, c'est que c'est en quelque sorte un outils de travail. je suis médecin. enfin interne. et aussi parce que j'ai un petit garçon de cinq ans à élever et que si jamais il lui arrive quelque chose j'aimerai être au courant. » lui avoue-t-elle alors, afin qu'il puisse comprendre à quel point c'était important pour elle d'avoir un téléphone à porter de main. Si jamais Robbie avait un accident et qu'elle n'était pas à temps elle s'en voudrait énormément. Elle se pince les lèvres et plisse les yeux. « ...et je ne sais pas pourquoi je raconte ça à un inconnu qui vient de me renverser la presque totalité de sa bière dessus. » déclare-t-elle. C'est vrai, il doit probablement être le cadet de ses soucis. Mais bizarrement, il a une tête qui lui inspire confiance. Willa recule de quelque pas en lui faisant un signe de la tête. Un signe de la tête qui veut dire "j'vais vous laisser décuver et retourner d'où je viens". Alors qu'elle s'apprête à pousser la porte du bar, elle se retourne un instant vers lui. « laissez-moi vous ramener chez vous. j'aurais la conscience plus tranquille. » dit-elle, avançant de nouveau vers lui. Elle sait qu'elle va y penser toute la soirée si jamais il rentre par lui même. « par contre je vous préviens, je me déshabille à partir du troisième rendez-vous. » rajoute-t-elle. Il reste interdit. L'aurait-elle offusqué? Oh oui c'est vrai, elle n'est pas devant un de ses amis là, elle a presque oublié. « hum, c'est de l'humour. » rassure-t-elle, avant d'attraper ses clés et de se diriger devant sa voiture. Elle se tourne vers lui, attendant qu'il ne daigne se bouger jusque ici.
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Yasin Shankar

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MessageSujet: Re: If you like Pina Coladas ... (willa)   If you like Pina Coladas ... (willa) EmptyLun 12 Fév 2018 - 11:19

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Il ne sait pas. Il ne sait plus. Est-ce l'alcool ? Est-ce lui ? Est-ce elle ? Le temps passé, écoulé, la fatigue qui reprend ses droits sur son corps ? Pourquoi n'est-il plus maître de lui-même ? Le jeu se serait-il retourné contre lui ? Est-ce que les griffes amoureuses des shots l'auraient entraîné bien plus loin qu'il ne l'avait prévu ?
Et elle, qu'est-ce qu'elle foutait encore là ? Pourquoi n'était-elle pas partie sans demander son reste ?
Les insultes, il pouvait comprendre. Rester, ça lui foutait en l'air son expérience, les statistiques déjà prêtes. En plus, comme si cela ne suffisait pas, elle faisait la conversation, des tentatives d'humour qui, malgré sa bonne volonté et son taux d'alcool dans le sang, ne passaient pas. Cette situation l'avait rendu presque bougon, et il se sentait ridicule, maintenant. Il se remit debout, sans trop chanceler, preuve que son corps répondait encore aux impulsions de son cerveau. Il ne sait pas pour qui elle se prend, l'inconnue, à lui annoncer qu'il aurait une bosse – il passa sans réfléchir une main dans ses cheveux pour confirmer du bout de ses doigts le diagnostic – et à faire bouger son doigt devant ses yeux comme s'il était un grand malade.
Sa seule réaction fut de lever les yeux au ciel plutôt que de suivre son mouvement, avant de lâcher un grognement acerbe. J'suis pas idiot. J'ai juste pas les yeux derrière le crâne. Et l'envie de vomir c'est à cause de l'alcool, donc pas pertinent.
Ses questions, ainsi que les raisons de cet interrogatoire ne tardèrent pas à trouver un sens. Forcément. Forcément, il se trouvait avec une interne, et une mère, en prime. Le gros lot. Forcément qu'elle faisait mal à ses statistiques, à son expérience raté. Il s'en était pris à la seule mauvaise personne de ce bar. Enfin, ce n'était pas le prix d'un téléphone portable qui allait le ruiner. Comme vous voulez. finit-il par soupirer. Il voulait juste se débarrasser d'elle, de cette désagréable sensation qui le parcourait, un mélange de culpabilité et de honte qui le forçaient à vouloir rentrer chez lui, se terrer et oublier ce désastre.

Il reste interdit, il évite de dire trop de mots, de relancer une conversation qu'il ne souhaite pas voir aboutir. Yasin eut même l'impression que le monde s'effondrait sous ses pieds quand elle lui proposa de le ramener. Mais ? Il n'avait jamais rien voulu de tout cela, lui. C'est pas la peine ... Mais déjà la femme se dirigeait vers le bar, sans doute pour récupérer ses dernières affaires ou payer ses consommations. Soupirant, il sortit son propre porte-feuille avant d'en sortir une carte de visite.
Sauf qu'elle revenait déjà à l'assaut. Il ne s'en débarrasserait donc jamais ? Et l'idée même de lui vomir sur les chaussures ne semblerait pas la repousser, mais plutôt d'ancrer les convictions dans l'esprit de la jeune femme. Il lui tendit sa carte de visite. Prenez ma carte et rappelez-moi pour votre téléphone.
Forcément, ça ne finit pas comme il l'avait prévu. Un rendez-vous ? Dans d'autres circonstances, il aurait été ravi de partager du temps avec la jeune femme – qui, il fallait l'avouer, était mignonne. C'était juste que … ça avait tellement mal commencé ? Visiblement pas l'esprit à la fête, cela devait se lire sur son visage pour qu'elle se sente obligée de lui dire que c'était de l'humour. Il n'avait même pas eu le temps de s'enfuir. Pas eu le temps de ramener sa propre voiture – mais peut-être qu'elle avait raison, que c'était mieux si elle le ramenait. Ok ... ne sait-il plus trop quoi dire, là à se laisser guider, désormais. Mais faut pas vous sentir obligée de vous donner cette peine ... résiste-t-il, encore un peu. Il ne pouvait tout de même pas lui parler de l'expérience, du but de son show, ou elle l'emmènerait directement aux urgences, il en était sûr. Aussi finit-il par la rejoindre dans sa voiture, dans l'habitacle chauffé. Comment s'appelle votre fils ? Il tente de faire la conversation – ce n'était pas compliqué, la plupart des mères qu'il connaissait pouvaient parler sans relâche de leurs progénitures. Il devrait faire une expérience sur ce fait établi, aussi, tiens.

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