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 a thousand thoughts (yasin)
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MessageSujet: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyLun 27 Nov 2017 - 22:25

elle sentait les dernières effluves du joint, qui quittait et retrouvait ses lippes à intervalles réguliers, l'enivrer. elle, la gamine au doux visage et aux traits tirés, vestiges du manque de sommeil de la veille ou même de l'avant-veille. elle serait bien incapable de dire de quand datait sa dernière nuit complète. il y avait trop de choses qui s'évertuaient à maintenir son cerveau en éveil, trop de points d'interrogation dans sa vie sûrement. trop de trop qui finalement n'étaient jamais assez. son esprit divague autant que son regard qui scrute les alentours, que ce soit les visages des inconnus ou simplement le décor. elle se sent toujours bien en bord de mer, la gosse. l'air marin a un effet salvateur sur des maux qu'elle traine malgré elle. et qui lui donnent la désagréable impression de s'apparenter à des boulets constamment attachés à ses chevilles. de toutes ses forces, elle tente de donner le change, de s'oublier. elle y parvient parfois et le temps d'un instant, elle laisse son esprit s'occuper ailleurs. et ses iris ambrés se posent sur cet homme paré de lunettes de soleil. il avait tout prévu, bien plus organisé que la brune qui se laissait surprendre bien souvent par les humeurs de la météo du coin. ses prunelles s'attardent sur la silhouette de l'individu, jusqu'à s'apercevoir de ce qui semble monopoliser son temps. il observe chaque être humain qui peuple les lieux et brandy fronce les sourcils en se demandant ce à quoi il peut bien penser. t'as sûrement les yeux encore rougis de tes activités passées, gamine. mais tu t'en moques presque, t'as la curiosité bien trop développée pour esquiver l'occasion. et t'as peut-être envie d'échanger avec quelqu'un aussi. en plus, elle voit l'homme rejoindre le bar non loin. n'y tenant plus, elle se lève. à sa suite, elle franchit la porte, ne le quittant pas des yeux. une fois n'est pas coutume, elle sait exactement ce qu'elle veut, la gosse. elle se pose alors sur la chaise restante autour de la table déjà occupée par l'homme aux lunettes. cela dit, elle se doute qu'il va bien finir par les retirer, le soleil ne risque pas de brûler sa rétine à l'intérieur. ça fait pas un peu voyeur cette propension à observer des étrangers derrière des verres teintés ? la bombe lancée, elle hausse négligemment les épaules. elle ne fait qu'émettre un avis tout à fait personnel, il n'avait aucunement le loisir de s'en sentir offensé. j'ai le droit de m'essayer à l'exercice moi aussi ? t'es d'humeur joueuse, brandy. et t'as bien envie d'imaginer le portrait de cet homme étrange qui se trouve juste en face de toi. pour l'heure, t'as rien de mieux à faire. et t'as le sentiment que si l'on omettait le fait que tu sois novice, tu pourrais te révéler particulièrement inspirée.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyMar 28 Nov 2017 - 18:59

- a thousand thoughts -

La récolte du jour avait été intéressante, s'attacher dans un coin de la grève et observer le monde autour de soi apportait toujours son lot de surprises. Parfois bonnes, parfois mauvaises. Les esprits joyeux se mêlaient toujours aux ombres tapageuses, et, sans crier gare, il s'était retrouvé planté là-bas bien plus longtemps que prévu. Ses neurones toujours en ébullition, Yasin décida de changer de camp de base et s'engouffra donc dans un café. Il avait entendu plusieurs bribes de conversations le mentionnant, et vu plusieurs passants y entrer ou en sortir.
Reposer ses pensées, oublier le lendemain.
Oublier le travail qui l'attendait, et fuir encore un moment ses obligations.
Entrer dans le café eut un effet immédiat sur lui, l'ambiance plus tamisée et détendue qu'à l'extérieur. La nuit tombait, par ailleurs, renforçant l'atmosphère intimiste. Il commanda une boisson chaude, et s'installa à une table vide.
Yasin n'était pas le maître de la spontanéité, loin de là. Ses mouvements étaient souvent mesurés, ou à défaut, réfléchis, et ses journées remplies ne laissaient que peu la place à l'inattendu. Ce qui ne voulait pas dire qu'il n'aimait pas les surprises. Il ne comprit cependant pas tout de suite pourquoi une sombre inconnue venait de s'installer sur la chaise en face de la sienne, le visage puissant et déterminé de quelqu'un sûr de soi. N'y avait-il pas d'autres places assises ? Elle ne semblait pas s'être trompée, pourtant. D'ailleurs, il la reconnaît assez vite, puisqu'il l'avait aperçue à l'extérieur un peu plus tôt. Mais ses paroles lui font l'effet d'une douche froide, avant même qu'il n'ait eu le temps de dire bonsoir. Légèrement béat, il resta interdit quelques secondes, rarement mouché de la sorte, avant qu'un sourire n'étire ses lèvres. Il retira ses lunettes fumées, alors, cherchant un signe quelconque sur le visage en face du sien. C'était mieux ? Moins voyeur ?
Cependant, il ne voyait pas vraiment où elle voulait en venir avec ce reproche ostentatoire, alors il ne dit rien – la phrase lancée au vol était clairement une question rhétorique - et attendit que sa voisine inopinée en révèle plus sur sa remarque. Oh, et elle en fait une belle, de remarque. Il n'aurait pas pu rêver mieux, Yasin.

- Voyeur, peut-être, mais il n'y a que vous qui vous êtes offensée. Les autres n'avaient rien vu, rien vu venir. Une seule sur la centaine de passants qu'il avait dû croiser, c'était peu, quand on y pensait. Mais, bien sûr, qui vous en empêche ? Si elle voulait faire son observatrice, il n'allait pas l'arrêter. Si elle voulait l'observer, lui, il n'allait pas l'arrêter non plus. A bien y réfléchir, ça pouvait même s'avérer drôle, ou intéressant. La pousser un peu n'en serait que plus révélateur. Allait-elle jouer le jeu jusqu'au bout ? Allait-elle se raviser, au contraire ? J'ai tout mon temps ... la pressa-t-il, presque impatient de savoir ce qui se tramait sous son crâne.
Et en attendant, il pourrait l'étudier, elle. Elle avait attiré son attention comme peu avant elle, cette inconnue, en déboulant de cette manière, et il aimait les notes de défi qu'il entendait dans sa voix.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptySam 2 Déc 2017 - 20:49

il n'y avait aucun plan dans l'esprit de brandy quand elle s'était installée sur ce banc pour consumer son joint. elle se trouvait simplement là, comme elle aurait pu être n'importe où. elle ne cherchait pas de compagnie particulière non plus. le va-et-vient constant des passants suffisant à occuper ses yeux rougis. elle ne craignait aucunement le froid ou la nuit qui tombait, bien au contraire. son frère détestait ça et le reste du monde la jugerait sûrement d'inconsciente ou d'irresponsable. mais ce qu'ils ne savaient pas, c'était que ces deux derniers adjectifs la qualifiaient à la perfection. elle avait la folie et l'ivresse de la jeunesse. et son bâton de cannabis en moins, la brune se retrouvait bien démunie. alors cet homme là-bas dont le regard frôlait chaque personne qui passait l'attira plus que de raison. au point qu'elle ne put se retenir de le suivre dans le bar où il s'était réfugié. elle ne le connaissait ni d'ève, ni d'adam, mais elle ne craignait pas le grand méchant loup, la brune. se frotter et flirter avec le danger était même ce qu'elle faisait de mieux ces derniers temps. un jour viendra où tu tomberas sur la mauvaise personne, gamine. et ce jour-là, tu n'auras plus que tes yeux pour pleurer. à moins que tu ne décrètes que c'était simplement ce que le destin avait décidé pour toi. la fille bien trop paumée pour faire de sa vie quelque chose de positif.
finalement à l'intérieur du café, elle s'installe aussitôt face à l'homme aux lunettes. celles dont elle aimerait bien qu'il se défasse. ne serait-ce que pour se rendre compte de l'air qu'il avait. et si ce qualificatif de voyeur lui correspondait autant qu'elle voulait bien le faire croire. comme s'il avait entendu les pensées qu'elle avait tues, il dévoila enfin ses yeux. ça paraissait tout de suite plus agréable de parler à quelqu'un que l'on captait les yeux dans les yeux. même si ça n'en restait pas moins intimidant. voyeur, peut-être, mais il n'y a que vous qui vous êtes offensée. il marquait un point qu'elle ne pouvait pas lui enlever et qui lui fit hausser les épaules. ou peut-être que simplement, les personnes que vous avez croisé n'avaient pas autant de répartie que moi. évidemment, il fallait être sacrément dégourdi et être capable de ne pas se démonter pour oser aborder un inconnu dans la rue, et l'attaquer froidement sur ses activités qui ne regardaient que lui. brandy n'avait jamais manqué d'audace. c'est d'ailleurs ce qui la poussa à poursuivre, allant jusqu'à tenter d'obtenir un feu vert pour établir son propre ressenti sur l'homme qui lui faisait face. cette gamine n'avait clairement pas son pareil, nulle part ailleurs. mais, bien sûr, qui vous en empêche ? j'ai tout mon temps... elle est presque surprise de sa réponse, pensant sûrement à juste titre qu'il aurait pu l'envoyer balader. et elle l'aurait certainement bien mérité. ok, j'me lance, qu'elle débute comme pour se donner du courage. parce qu'elle parle beaucoup, la gosse, mais elle n'a aucune idée de ce qu'elle va dire juste après. vous avez l'air... plutôt solitaire, c'est pas commun d'observer des gens de loin comme vous le faites. vous semblez curieux aussi, pour vous épancher ainsi sur les êtres qui peuplent cette terre. peut-être même divorcé pour avoir du temps à tuer de cette façon. et j'vous imagine dans un métier d'intellectuel genre philosophe, psy' ou une autre connerie du même ordre. dans sa réflexion qu'elle déblatère comme elle réciterait un texte appris par coeur, elle sourit brandy. il se pourrait qu'elle se plaise bien à cet exercice. est-ce que j'me rapproche de la vérité ou j'me plante complètement ? elle aimerait bien savoir, elle aimerait bien qu'il lui dise. elle aimerait le comprendre et être informée sur ses éventuels talents à ce jeu-là.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyDim 3 Déc 2017 - 14:25

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Les lumières se fanaient, et avec elles, les dernières traces de tranquillité. Le calme avant la tempête, où les grandes étendues de neige et de glace, paradis gelé, semblaient dormir paisiblement jusqu'à ce que les éléments ne viennent remodeler le paysage, à coups de bourrasques et de tourbillons. Elle était là, grande et froide, les arbres arrachés et la neige pour robe. Elle venait pour lui, pour gratter sa peau de ses ongles stalactites, remuer ses tripes à la recherche de quoi subsister, peut-être. Elle tenait la vie et la mort entre ses poings, la tempête, elle détruit pour laisser le champ libre aux nouveautés, elle remplace les pages souillées par des vierges. La seule condition était de se retenir juste assez pour ne pas laisser son monde périr, figé, enseveli.
Yasin avait senti ses bras se hérisser à l'approche de l'inconnue, brisant sa sphère d'intimité. Extrapolant ses revendications, affirmation après affirmation. Il était désemparé face à un phénomène pareil, mais il était curieux, Yasin, toujours plus curieux. Il attisait sa chance, provoquait des forces qu'il ne maîtrisait pas. Jamais on ne l'avait confronté à une telle situation, jamais une inconnue lui avait parlé de la sorte, l'interpellant sur ses observations presque malsaines. Mais c'était exactement ce qui l'avait amené ici, lui, elle, et le tableau ne restait qu'à être peint des couleurs de leurs fissures. Il était bêtement humain, lui, et elle était incroyablement humaine, elle. Il ne savait rien de son prénom, mais son audace l'impressionnait. Rien qu'un autre défi qu'il se promettait de relever, rien que des intentions cachées qu'il voulait percer. Elle aurait pu fuir, se dégonfler, perdre en force, mais la tempête s'était déjà bien installée sur la chaise en face la sienne.
Il ne lui restait plus qu'à attendre, on dit que l’œil du cyclone est un endroit étrangement calme. Cela se confirmerait-il ? Il attend l'assaut avec délectation, prêt à voir ce que son miroir ne lui disait pas. A quel point il était transparent. Il jeta un regard sur les tables à côté de la sienne, avant de reporter son attention sur elle quand le couperet tomba.

Vous avez l'air... plutôt solitaire, c'est pas commun d'observer des gens de loin comme vous le faites. vous semblez curieux aussi, pour vous épancher ainsi sur les êtres qui peuplent cette terre. peut-être même divorcé pour avoir du temps à tuer de cette façon. et j'vous imagine dans un métier d'intellectuel genre philosophe, psy' ou une autre connerie du même ordre. est-ce que j'me rapproche de la vérité ou j'me plante complètement ? Elle a un sourire sur les lèvres, qui éclaire son visage tâché de constellations. Sauf que Yasin ne le voit pas, il ne voit qu'un maigre résumé de sa vie, pas faux, pas juste non plus. Suffisamment perspicace, pourtant, pour que ça lui fasse quelque chose. Il n'est pas blessé, il ne veut pas avoir à se justifier, c'est tout. Personne ne lui demande cela, faut croire, il pourrait rester silencieux, et troublé. C'est pas trop mal. concède-t-il. Il sait très bien qu'il n'a pas réussi à garder un masque impassible sur son visage alors qu'elle parlait, il sait qu'il l'a laissé voir un peu de lui. Ce qui l'embête le plus, c'est qu'elle soit personne ; car il a cette impression, fugace, que ce n'est pourtant pas la première fois qu'il la croise.
La serveuse glissa une énorme tasse devant lui à ce moment-là – c'est qu'il en avait oublié sa commande. Elle demanda si l'inconnue voulait quelque chose, puis disparut dans les entrailles du café. Yasin embrassa la céramique chaude de ses mains, rectifiant le tir. Solitaire et curieux, je prends, ça vaut mieux que pervers à l'affût ... D'autres auraient pu penser cela, sans trop de mal. Même si ça n'était pas le cas. Je n'ai jamais été marié, mais je suis bien psychologue … Quel mal y a-t-il à faire ce genre de métier d'intellectuel ? Qu'est-ce qui pouvait la pousser à dire « une autre connerie du même ordre » ? C'était quand même une affirmation puissante, revendicative. Il avait encore besoin d'un peu de temps pour lier les événements, pour enlever l'épine dans son pied, le battement de cœur qui lui disait qu'ils s'étaient déjà croisés auparavant. Elle ne semblait pas bête, elle vous avait décrit assez justement … peut-être que c'était cela ? Elle semblait assez âgée pour poursuivre ce genre de carrière d'intellect, peut-être s'attendait-elle à ce qu'il défende sa passion et son métier avec ferveur ? Et cela pouvait peut-être expliquer pourquoi il avait cette impression de déjà-vu. En tous cas, si vous recherchez un stage, je dois dire que votre manière de m'approcher est innovante. Mais cela ne vous empêchera pas de devoir déposer un CV au cabinet. Madame ... ?
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyMer 6 Déc 2017 - 22:20

t'as laissé ta curiosité sur-développée prendre le pas sur tout le reste, brandy. t'as perdu le contrôle sur toi-même. ou peut-être que t'as trouvé la véritable toi finalement. celle qui ne se plait qu'à découvrir tout ce qui l'entoure à défaut de se trouver une véritable voie à explorer. elle a bien conscience que ce n'est pas forcément correct de s'inviter à la table de quelqu'un sans qu'on vous le propose. mais elle ne fait pas cas de ces politesses-là. elle estime n'avoir manqué de respect à personne, se contentent d'émettre des avis propres à sa personne. quand elle a vu cet homme observer les autres, la curiosité de la brune a été piquée. elle aurait aimé savoir ce qu'il avait imaginé d'elle par exemple. et en contrepartie, elle entendait bien s'essayer au jeu à son tour. quand elle eut énuméré tout ce que son aura lui inspirait, elle fut impatiente de savoir si elle avait touché juste ou si elle n'était vraiment pas douée pour ça. c'est pas trop mal, qu'elle l'entend lui répondre. elle affiche presque un sourire victorieux à ce moment-là. celui-là même que choisit la serveuse pour apporter la commande du type se trouvant en face d'elle. prenant le parti de ne rien boire, l'esprit trop occupé ailleurs, elle écoute l'homme poursuivre. solitaire et curieux, je prends, ça vaut mieux que pervers à l'affût... elle se retient de rire, la gamine. elle y avait peut-être été un peu fort sur ce coup-là, mais c'était tout ce qu'elle avait en stock. osez me dire que vous ne vous seriez pas senti gêné d'être ainsi épié par un inconnu. on voit tellement de choses de nos jours qu'il ne faut plus faire confiance à personne. un être vous regardant de travers et avec insistance pouvait se révéler être un psychopathe. pour peu qu'on ait l'esprit tordu et l'inquiétude facile. je n'ai jamais été marié, mais je suis bien psychologue… quel mal y a-t-il à faire ce genre de métier d'intellectuel ? c'est que tu t'en doutais qu'il faisait forcément ce genre de métier, il avait la tête de l'emploi que t'avais presque envie de dire. ou plutôt les manies de l'emploi. mais au final, elle n'a rien contre le métier de psy'. elle ne comprend juste pas qu'on puisse avoir envie de faire autant d'études pour exercer. et aussi parce que ses parents l'avaient un peu poussée dans cette voie sans qu'elle ne le sente vraiment. ce qui a sûrement développé un petit rejet à l'encontre de ces études précisément. absolument rien, je vous l'accorde. mais c'est juste que j'crois pas vraiment à la thérapie par la parole. je comprends pas en quoi ça peut aider quelqu'un de vider son sac face à un inconnu. t'as pas envie de dénigrer sa profession pour autant, tu te doutes que certaines personnes y trouvent leur compte sinon la lignée des psychologues seraient en voie d'extinction depuis longtemps, mais t'y peux rien. c'est plus fort que toi. en tout cas, je pense pas que ça m'aiderait... moi. elle n'est pas du genre à exprimer ce qu'elle peut ressentir, la brune. et encore moins face à quelqu'un qu'elle ne connait pas. quand elle y pense, elle ne sait vraiment pas pourquoi les parents fairchild voulaient à tout prix la voir exceller dans ce type d'études. brandy aurait sans doute pu trouver son bonheur ailleurs, si on lui avait laissé le choix. en tout cas, si vous recherchez un stage, je dois dire que votre manière de m'approcher est innovante. mais cela ne vous empêchera pas de devoir déposer un cv au cabinet. madame... ? elle laisse échapper un léger rire à la suite de ces propos. elle ne l'avait pas volé celle-là. voilà une option qui satisferait mes parents, qu'elle lâche dans un premier temps. mademoiselle fairchild, étudiante en fac de psycho'. je sais, ça surprend, qu'elle termine en s'adossant au dossier de sa chaise. tout ce que tu venais de dire semblait vraiment malvenu désormais. mais tant pis, tu ne pouvais pas revenir dessus.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyJeu 7 Déc 2017 - 11:07

- a thousand thoughts -

Il marchait sur des cailloux, une allée de galets avec quelques braises chaudes dispersées sur son chemin. Il essayait à la fois d'avoir une conversation plausible, de faire bonne figure auprès de l'inconnue et des autres clients, mais aussi de tisser la toile des motivations de la jeune femme – et cette dernière partie incluait donc de lire entre les lignes qu'elle prononçait. Comprendre qu'il y a un B entre un A et un C. Sans pour autant le confondre avec un D. Sans s'éparpiller, diverger, avec des suppositions peu tangibles. Il se contentait encore d'observer, mais certaines pistes devaient être étudiées. Notamment l'impression de dédain qu'elle avait eu dans la voix, en parlant de son métier d'intellectuel.
Un refus, alors. Une simple opposition, une opinion contraire. Bien sûr. Tout le monde ne croyait pas en Dieu, tout le monde n'avait pas les mêmes méthodes pour évacuer ce qu'ils avaient sur le cœur. Cela ne servirait à rien d'essayer de lui démontrer ce que la thérapie par la parole pouvait faire, parfois, cela ne fonctionnait pas. Cela dépendait des caractères, des parcours de chacun. Mais la dernière phrase qu'elle laissa échapper lui fit tordre les lèvres en un sourire.
Elle ne pensait pas que cela pourrait l'aider, elle, mais n'était-ce pas exactement ce qu'elle était en train de faire, à sa manière un peu bancale ? N'envoyait-elle pas tous ces signaux, ces appels à l'aide ?
Il ne voulait pas la brusquer, pas encore. Pas de la manière dont elle l'avait fait. Il était encore persuadé qu'elle lui cachait quelque chose, son impression de déjà-vu ne s'atténuant pas. Alors il tente le bluff, Yasin, impressionné quand même par la qualité du portrait qu'elle lui avait dressé. Pas vraiment exact et assez réducteur, mais pas faux non plus. Assez pour l'impressionner, assez pour se demander pourquoi elle n'était pas une grande fan de la psychologie alors qu'elle s'y débrouillait bien.

La réponse qu'elle lui donne le désarme totalement. Un rire. Il se serait planté à ce point-là ? Puis les mots, la parole qui se libère, la vérité qui sort. Yasin apprivoise les données et les range dans un coin de sa tête, Miss Fairchild – un nom qui ne lui était pas inconnu dans cette ville, sans que ça ne lui revienne exactement – étudiante en fac de psycho sous la pression de ses parents – sans doute l'origine de ce déjà-vu, il s'était déjà rendu dans la fac, au début de l'année scolaire. Le choix des parents devait conforter son refus, sa légère aversion pour ce type de profession. En revanche, elle était suffisamment douée pour déchiffrer les gens pour y évoluer avec aisance – et, si elle décidait de changer de voie, cela serait toujours utile.
- Non, c'est même plutôt révélateur. Il porta sa tasse à ses lèvres, profitant de la chaleur du breuvage. Il avait bien sûr noté qu'elle n'avait rien commandé, comme si elle n'avait pas souhaité s'éterniser – et pourtant, elle était toujours là. Rien ne la retenait, comme une plume dans le vent, et pourtant, elle était toujours là. Je pense que nous ne sommes pas si différents. Solitaire et curieux, pas vrai ? Nous ne serions pas là à avoir cette discussion si vous n'étiez pas curieuse, dans un premier temps. Solitaire, ensuite. Vous poursuivez des études pour faire plaisir à vos parents, preuve qu'ils entretiennent une importance chez vous. Pourtant, cela ne vous passionne pas, et soit, a/, vous leur avez dit mais ils vous ont forcé la main, ou b/, vous n'avez même pas essayé, en sachant que vous n'obtiendrez pas gain de cause. Yasin savait que ses mots étaient forts, violents. Il ne pouvait pas s'arrêter. Pas qu'il essaye de la blesser ou de la convaincre, mais il avait besoin de la mettre en face des choses telles qu'il les voyait, sans doute parce qu'elle-même en avait besoin. Bien sûr, vous avez cette audace et cette confiance en vous-même qui vous permet de faire semblant, et vous êtes assez douée pour les études, mais vous n'avez pas l'air très heureuse, au fond. Et vous entretenez une relation toxique qui n'arrange rien, Fairchild. Il pouvait presque entendre la colère surgir. Contre lui-même. Il avait fait fort. Un peu trop, sans doute, sans y mettre beaucoup de formes. Ce n'était pas son approche habituelle (et heureusement, autrement il n'aurait sans doute pas beaucoup de clients) mais les personnes les plus sûres d'elles sont parfois celles qui se sont construit les armures les plus solides, des masques de bonheur peints à la va-vite, des couleurs partout qui dissimulent les cœurs rabibochés, qui tiennent avec trois bouts de fils, les aiguilles encore plantées là.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyDim 10 Déc 2017 - 17:28

elle ne voulait pas de boisson, de café, ni rien d'autre, brandy. elle n'avait pour autant, pas l'intention de bouger d'un poil. on pourrait presque croire qu'elle se plaisait bien sur cette chaise finalement. comme si le souhait de ses parents la poursuivait où qu'elle aille, il avait fallu qu'elle tombe sur un psy'. classique, quand on y pense. elle aurait dû savoir interpréter les signes, la brune. quel autre type de personne aurait pu avoir ce genre de pratique ? observer les gens avec insistance pour tenter de déchiffrer la moindre faille n'était pas ce qu'on pouvait qualifier de distraction commune. toute personne n'avait pas la faculté de s'y tenir. brandy par exemple n'aurait pas pu s'empêcher de détourner les yeux dès l'instant où l'objet de son attention l'aurait percé à jour. soutenir le regard de quelqu'un n'était pas chose aisée. même si elle s'évertuait à essayer de démontrer une image assez sûre d'elle, il suffisait de la connaître un peu mieux pour se rendre compte qu'il n'en était rien. puis finalement, elle s'aperçoit qu'elle s'y est mal prise, brandy. elle a attaqué sa profession avant même de savoir s'il l'exerçait vraiment. t'as sûrement perdu des points sans le vouloir vraiment, gamine. surtout que tu te payes le luxe de te taper l'affiche quand tu lui avoues étudier dans ce même domaine. décidément, t'es complètement à côté de la plaque. elle sait d'avance que ça va le faire rire, et il aura raison. non, c'est même plutôt révélateur. elle l'écoute, elle le regarde avaler une gorgée de son breuvage. plus elle le scrute, plus elle a l'impression de l'avoir déjà rencontré. dans une autre vie peut-être parce qu'elle imaginait mal ce psy' trainer aux mêmes endroits qu'elle. je pense que nous ne sommes pas si différents. solitaire et curieux, pas vrai ? nous ne serions pas là à avoir cette discussion si vous n'étiez pas curieuse, dans un premier temps. solitaire, ensuite. vous poursuivez des études pour faire plaisir à vos parents, preuve qu'ils entretiennent une importance chez vous. pourtant, cela ne vous passionne pas, et soit, a/, vous leur avez dit mais ils vous ont forcé la main, ou b/, vous n'avez même pas essayé, en sachant que vous n'obtiendrez pas gain de cause. elle ne pipe pas mot, la gosse. elle l'écoute simplement avec toute l'attention dont elle ne fait jamais preuve habituellement. tu ne parviens même pas à détourner le regard. t'es scotchée, impressionnée, par tout ce qu'il est capable de te déballer sans même te connaître. pour presque la première fois de sa vie, elle s'intéresse à ce qu'il peut voir en elle. ce pourquoi, elle le laisse poursuivre. impatiente de savoir ce que lui réservera la suite. bien sûr, vous avez cette audace et cette confiance en vous-même qui vous permet de faire semblant, et vous êtes assez douée pour les études, mais vous n'avez pas l'air très heureuse, au fond. et vous entretenez une relation toxique qui n'arrange rien, fairchild. tu voudrais pouvoir te détacher de l'emprise qu'il semble avoir sur toi. t'as la désagréable impression qu'il lit en toi comme dans un livre ouvert. alors c'est ça qu'il fait tous les jours, dans son cabinet ? t'en changerais presque d'avis sur l'utilité de sa profession. ok... wow, qu'elle lâche en se reprenant enfin. elle bouge nerveusement, changeant de position sur sa chaise. peut-être bien qu'elle cherche une contenance parce que l'homme en face d'elle l'a tellement bien analysée qu'elle se sent désagréablement mise à nue. comment vous faites ça ? qu'elle demande en se repositionnant finalement. elle est intriguée de voir que certaines personnes puissent faire ce à quoi elle venait d'assister. de plus, elle ne comprenait pas qu'on puisse apprendre à agir de cette façon. elle n'avait pas beaucoup ouvert la bouche, brandy. elle avait à peine parlé d'elle, et lui avait tout compris. vous attendez que je confirme ou infirme vos théories, non ? après tout, c'était bien ce qu'elle avait fait quelques minutes auparavant, la brune. sa curiosité avait exigée de savoir si elle avait bien interprété son interlocuteur. peut-être en était-il de même pour lui. elle ne pouvait pas lui refuser ça après son petit numéro. même s'il avait été parfaitement capable de lui faire fermer son clapet en lui prouvant par a+b qu'il était bien plus calé qu'elle en la matière.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyDim 10 Déc 2017 - 20:53

- a thousand thoughts -

Le café était silencieux. Enfin non, pas vraiment, mais Yasin était tellement concentré sur l'échange qu'il avait que plus rien ne semblait importer autour de lui, autour d'eux. Piqué au vif, absorbé dans cette interaction à cause de son égo bousculé, il essayait de capter le plus de signaux possible. Ce qu'il entendait. Ce qu'il voyait, aussi. Son instinct grand ouvert, ses neurones affûtées. Il n'oubliait pas non plus ce qu'elle ne disait pas, ce qu'elle ne faisait pas. Si, dans son métier, la communication verbale et non verbale était importante, c'était une question d'honneur, à cet instant. Trouver les motivations qui se cachaient sous ce crâne, alors même qu'elle le déstabilisait.
Quand il pense avoir assemblé assez d'éléments pour former un ensemble cohérent, il se lance. Lance ses mots à son visage, lance ses phrases vérité comme des flèches. Il ne peut pas s'arrêter, il balance tout. Tout d'un coup, pour être débarrassé, tout d'un coup, comme si cela allait faire moins mal. Parce qu'il sait qu'il va trop loin, il sait qu'il franchit les limites, qu'elle n'a ni demandé ni mérité tout ça, elle. Il ne peut pas s'en empêcher, pas s'arrêter avant d'avoir tout dit, ou presque. Il pensait qu'elle avait besoin de l'entendre. C'était sans doute inutile, exagéré de sa part.

Pourtant, elle était toujours là. Toujours muette, à l'écouter sans s'offusquer, sans fuir. Il avait envie de lui demander, pourquoi t'es encore là?, il avait envie de dire, reste là. C'était un moment vraiment étrange, jusqu'à ce qu'elle lâche quelques syllabes de surprise. Yasin la voyait, mal à l'aise sur sa chaise. Pas de froncement de sourcils, pas de mouvement de dénégation, de refus, de yeux exorbités. Il avait tapé juste, alors, même si une partie de lui s'attendait encore à ce qu'elle explose de rire. Il replongea son nez dans sa tasse, à moitié amusé d'avoir réussi ce drôle de pari, à moitié amusé de la voir encore là. Elle avait du courage, aussi.
Lorsqu'elle demande comment il fait, il se contente d'hausser les épaules, étirant son sourire. Il attend de voir, encore. Elle l'avait déjà surpris plusieurs fois, et lui n'avait sans doute pas fait grand-chose d'autre que de la blesser, même un peu. Il n'aimait pas cette position ou ce sentiment de force, même si rendre la pareille lui avait semblé juste.
Il répond à sa question par une autre, finalement. Est-ce que j'ai eu tort ? La rhétorique n'attend même pas de réponse. Je pensais que vous auriez eu d'autres questions. Ou que vous seriez partie. Il aurait aimé plonger son regard dans ses grands yeux effrontés, mais plus il les regardait, et moins il aimait les teintes pâles qu'il y discernait. Il porta son regard sur les clients du café, mais plus personne ne leur prêtait attention, dorénavant. Lui, il a encore des questions. Un paquet, mais il préfère ne pas trop s'avancer, pour le moment. Il pose une question con, une question importante aussi. Elle lui avait dit faire des études de psychologie, il lui avait dit qu'elle pouvait venir en stage au cabinet, et pourtant, elle n'avait pas vraiment saisi l'occasion. Elle ne semblait pas très enthousiaste à ce sujet. Alors, les études, ça se passe comment ? Ou on peut parler d'autre chose, n'importe quoi. Ce que vous voulez. Surprenez-moi ! Comme un ordre audacieux, comme un désir brûlant, il voulait être bousculé, encore. Et encore. Réfléchir, discuter, sombrer, tanguer, illuminer. Tout. Tout connaître, tout découvrir. Donner, aussi, pour mieux recevoir. Sa drogue à lui, sa curiosité mal placée, son envie de nouveauté, de fraîcheur, de se transformer à l'infini. Qu'on le rappelle à l'ordre, qu'on le guide à l'aveugle, qu'on l'effleure avec une plume, avec la force d'un géant. Surprenez-moi, c'est un appel à l'aide, et une prière désastreuse.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyJeu 21 Déc 2017 - 16:06

t'as l'air maligne, pauvre brandy. assise là, sans bouger d'un cil, à écouter ce qu'il te balance au visage, toutes ces vérités qui semblent transparaitre de ton être bien plus que tu ne l'aurais imaginé. tu sais même pas ce que tu fais encore là. en temps normal, t'aurais déguerpi aussi vite qu'on t'aurait percé à jour. sauf qu'une force invisible te pousse à rester exactement là où tu te trouves. elle ne sait plus vraiment quoi penser, brandy. elle ne sait même plus à quel saint se vouer. parce qu'elle n'avait jamais cru à tout ça. ni même au pouvoir des psychologues pour vous décrypter aussi aisément. ce type-là l'avait eu. alors elle pose les questions qui se hissent jusqu'à ses lèvres, ne cachant jamais rien. ne mesurant même pas la portée de ses paroles bien souvent. bien sûr qu'il n'a pas de réponse à lui donner, il n'y avait sans doute aucune explication rationnelle. elle se demandait même si c'était un art qui s'apprenait, la brune. et une fois de plus, ses pensées remettaient en cause ses études de psycho' qui ne lui apprendraient peut-être jamais rien. savoir lire à travers les gens devait être un don avec lequel on naissait ou non. rien de plus, rien de moins. puis finalement, elle se remet à sa place. celle qu'il avait quelques minutes plus tôt quand elle lui avait dressé la liste de ce qu'elle voyait en lui. sans oublier ce moment où elle avait attendu une approbation. il se pourrait que cet homme la recherche aussi. est-ce que j'ai eu tort ? elle a juste le temps d'esquisser un léger sourire qui en dit long, la gamine. t'aimes pas parler de toi, brandy. alors c'est sûrement aussi bien qu'il comprenne tout de son propre chef. même si tu ne connais absolument pas cet homme, ça ne t'effraie pas plus que ça aujourd'hui. je pensais que vous auriez eu d'autres questions. ou que vous seriez partie. elle haussa les épaules, la môme. il était vrai que partir quand la situation la dépassait faisait davantage partie de ses habitudes. mais la donne avait changé. j'ai pas envie de partir, qu'elle souffle simplement. t'es sûrement la personne la plus maso' au monde à cet instant. ou peut-être que tu te sens de taille à encaisser les coups. on dit bien que l'espoir fait vivre après tout. on peut aisément imaginer qu'elle veut se mesurer à lui aussi. lui qui n'était pas parti quand elle lui avait dit tout ce qu'elle pensait. impossible pour brandy de paraître faible aux yeux de quelqu'un. montrer ses failles à un psy' était bien la pire des choses à faire. et la petite fairchild n'avait aucune intention de tomber dans le panneau. alors, les études, ça se passe comment ? ou on peut parler d'autre chose, n'importe quoi. ce que vous voulez. surprenez-moi ! non, pas ça. elle détourne les yeux un quart de seconde, la brune. c'est qu'elle croirait entendre son frère, sa soeur, sa mère, son père. eux, tous à la fois. j'passe mon tour, qu'elle répond dans une moue aussi boudeuse que malicieuse. si t'avais eu envie de parler de tes études, tu serais resté chez toi. on te rabâchait ce sujet bien assez souvent à la maison sans que tu aies besoin qu'un inconnu remette l'histoire sur le tapis. sans se départir de ce sourire scotché à ses lèvres, elle réfléchit à ce qu'il avait partagé avec elle plus tôt. tout à l'heure... vous m'aviez dit n'avoir jamais été marié. c'était par choix ? j'veux dire... vous êtes contre le mariage ? elle sait pas bien ce qu'elle pense de tout ça, brandy. à part le couple de ses parents, elle n'a pas eu assez d'exemple dans sa vie pour s'en faire une idée précise. les avis de chacun pourraient très bien l'y aider. et vous avez évoqué une relation toxique que j'entretiendrais avec je n'sais pas exactement qui d'ailleurs. qu'est-ce que vous entendez par là ? elle est perplexe, la gosse. elle ne sait pas à quelle sauce elle va être mangé. mais pour autant, elle n'a rien oublié de tout ces mots et ces pensées que l'homme en face d'elle avait pu formuler. si t'avais pu être aussi attentive à chaque individu qui avait tenté d'échanger avec toi, notamment tes anciens professeurs, t'aurais sûrement eu un tas de problèmes en moins, fairchild.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptySam 23 Déc 2017 - 23:43

- a thousand thoughts -

L'impertinence. Il commençait à l'apprécier, chez elle. Les yeux posés à nouveau sur son étrangère quand elle lui annonce aucune envie de partir. Malgré ses propos, malgré ses remarques peu flatteuses. Elle tenait comme un roc au milieu des bourrasques, un phare sous la tempête. Il entrevoit une lueur, se dit que c'est peut-être le moment d'en savoir plus sur la relation de la jeune femme avec ses études, ou celle avec ses parents.
Puis il s'empresse d'ajouter qu'elle est libre, libre de poser les questions, libre de choisir le sujet, libre tant qu'elle reste partager cette conversation. Tant qu'elle attise son intérêt. Pourvu qu'il s'enflamme.
Il est désespéré, le pauvre, quand elle refuse le premier sujet. Bien. Ni la famille ni les études, pas ce soir. Il prend note, essayant de ne pas laisser ses méninges remettre ce sujet sur le tapis une nouvelle fois. Mais peut-être qu'il n'y aurait pas de prochaine fois, peut-être que cette Fairchild ne resterait dans sa mémoire que pour une soirée, sans autre occasion pour gommer les tâches noires, les oublis et les omissions.
Avec un sourire, qu'il remarque et qu'il note aussi, elle réplique et pique, pile entre les côtes, en plein dans le palpitant. Le souffle coupé, il écoute la suite, au sujet de la prétendue relation qu'elle était supposée avoir. Elle avait bien entendu, alors. Mais il joua le jeu. Il lui avait demandé de choisir un sujet, et il se retrouvait embourbé à parler mariage. Ou absence de mariage. Il fallait assumer, maintenant.
- Je ne suis pas contre l'idée de me marier, ou du mariage en général. Ne pas croire en l'idée du mariage, reviendrait presque à dire de ne pas croire en l'amour. Et à peu de choses près, j'aurais pu être marié à ce moment-même. Le peu de choses près étant une relation qui partait à vau-l'eau. Ils étaient arrivés à un stade où la passion faisait soit place à l'amour, soit à la lassitude, et le second l'avait emporté sur le premier. C'étaient des choses qui arrivait. Pour autant, il avait eu du mal à faire face à cette décision, de tout arrêter plutôt que de sauver les restes, de s'impliquer et de s'écorcher. C'était comme ça qu'il était arrivé à Brighton. Mais je n'aurais pas eu cette conversation. L'effet papillon.
Il glissa un œil par la fenêtre, où la nuit avait repris ses droits. L'extérieur semblait opaque, malgré les quelques lumières de la ville qui éclairaient les rues. Les passants n'étaient plus que des ombres parmi les ombres, une teinte de rouge, une pointe de blanc. Je n'ai jamais dit que c'était quelqu'un. Mais je vous souhaite de ne pas avoir ce genre de relation avec personne. Il y avait de tout, dans ce monde, et des relations toxiques pouvaient prendre bien des formes, et aucune d'elles n'était plaisante. J'ai déjà … consommé, et certains signes ne trompent pas. Mais le faire, seule, et en pleine journée … ? Il ne le criait pas sur tous les toits. Mais il avait été jeune, malgré sa trentaine entamée. Il avait été étudiant, et la curiosité, c'est parfois aussi l'expérimentation. La moitié des génies ou des artistes étaient connus pour leurs consommations de drogues en tous genres, et l'autre moitié devait aussi avoir des addictions bien cachées. C'était un fait, mais c'était son devoir de lui rappeler les risques d'un tel comportement. Si ces produits étaient illicites, c'était pas juste pour faire joli dans les bouquins de droit.
Il glissa un doigt sur ses lunettes de soleil, dorénavant posées à côté de sa tasse vide. Je te les aurais bien donné, mais les porter à cette heure-ci, ce serait suspect.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyLun 8 Jan 2018 - 22:00

t'as pas aimé les sujets de conversation qu'il avait en tête. l'évidence même. tu n'as pas lâché tes études pour en entendre parler tous les jours, ni pour te faire sermonner à ce sujet des heures durant. ta famille s'en charge déjà bien assez régulièrement comme ça. de plus, les relations familiales sont un sujet plutôt sensible en ce moment. en fait, elle savait exactement de quoi elle voulait parler, brandy. parce qu'elle avait envie d'en savoir plus. sa curiosité maladive n'avait pas été suffisamment rassasiée et elle ne demandait qu'à savoir ce qu'elle ignorait encore. si elle n'avait plus l'occasion de lui poser d'autres questions par la suite, elle aurait au moins fait le maximum pour en apprendre davantage. alors elle revient sur l'histoire du mariage, quelque chose qu'elle avait évoqué quelques minutes plus tôt. un sujet sur lequel il était même resté évasif. je ne suis pas contre l'idée de me marier, ou du mariage en général. ne pas croire en l'idée du mariage, reviendrait presque à dire de ne pas croire en l'amour. et à peu de choses près, j'aurais pu être marié à ce moment-même. c'était donc ça le malaise qu'elle avait cru capter. son ancienne relation n'avait pas dû se terminer de la meilleure manière qui soit, et elle laissait peut-être des cicatrices derrière elle. ce genre de marques qui peinent à se refermer malgré le temps qui passe. c'était de sa faute ? t'as aucun tact, gamine. on te l'a souvent dit. t'es plutôt du genre à foncer dans le tas sans même prêter attention à ceux que tu peux écorcher autour de toi avec tes grands gestes. elle n'avait aucun droit de se prononcer sur ce qui ne la regardait ni de près, ni de loin. mais c'est plus fort qu'elle. l'impression que la blessure n'est pas encore guérie lui souffle qu'il n'ait pas forcément à l'initiative de cette décision. mais je n'aurais pas eu cette conversation. elle a envie de rire nerveusement, la gosse. si il savait combien il n'avait pas gagné au change. j'suis pas un cadeau hein... elle ressent le besoin de lui dire la vérité parce qu'il aurait sûrement gagner à ne jamais croiser sa route. j'suis même plutôt un boulet attaché à la cheville de tous ceux qui me connaissent... c'est un fait qu'elle ressent de plus en plus souvent. elle n'a aucun but dans la vie et elle coûte cher à entretenir. en clair, il n'y a vraiment rien de bon à en tirer. d'ailleurs, en psy' qu'il était, il lui avait parlé d'une relation toxique. un détail qu'elle n'avait absolument pas compris. elle ne voyait pas avec qui ça pourrait être le cas. à part peut-être asher ou aussi terri, mais elle ne comprenait pas qu'il puisse aussi tout savoir de ses relations. ça allait beaucoup trop loin pour elle. je n'ai jamais dit que c'était quelqu'un. mais je vous souhaite de ne pas avoir ce genre de relation avec personne. elle hausse les épaules. que pourrait-elle bien répondre à ça ? j'ai déjà… consommé, et certains signes ne trompent pas. mais le faire, seule, et en pleine journée… ? et il tape en plein dans le mille, il appuie juste là où ça fait mal. piquée au vif, elle détourne le regard, la brune. elle est cool votre vie, qu'elle dit en prenant soin de poser sa tête sur la paume de sa main, plantant à nouveau ses yeux dans les siens. t'es insolente, brandy. tu mériterais des baffes, histoire que ça te remette les idées en place. ou que tu aies l'intelligence de respecter tes semblables au moins. et elle en rajoute une couche. désolée de vous décevoir mais je n'suis pas vous. alors ce n'est pas parce que vous l'avez soit-disant fait que j'dois le faire aussi. elle essaie de s'en sortir comme elle peut. pour la simple et bonne raison qu'il n'est pas question qu'elle flanche. elle n'avouera pas, même sous la torture. sa vie ne regarde personne d'autre qu'elle-même après tout. puis il embraye sur ses lunettes de soleil. je te les aurais bien donné, mais les porter à cette heure-ci, ce serait suspect. encore une fois, elle hausse les épaules. j'suis pas une fille conventionnelle et j'me moque du regard des autres. ça c'est dit. alors si l'offre tient toujours, je prends. y'a son sourire qui revient finalement. la malice qui ressort. en vérité, elle est touchée par l'attention et par le tutoiement aussi.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyMar 9 Jan 2018 - 19:33

- a thousand thoughts -

C'était une belle journée, et une plaisante soirée. Il n'aurait pas cru devoir tenir tête à une jeune femme avec suffisamment de répartie pour que cela soit intéressant, mais il aimait ce genre de surprises. Ce genre de rouleau compresseur qui arrive de nulle part et qui remet les illusions à plat. Elle pose ses questions sur son absence de mariage, et s'il y répond aussitôt, il passe sa remarque impertinente. Elle ne pourrait pas comprendre, pensait-il. Il n'y avait pas de fautes ou de responsabilités, d'accusations ou de tromperies. Pas de vagues, pas de détails croustillants à lui donner en pâture. Cette relation avait été un moment merveilleux, et cela lui coûtait de l'admettre. La décision de tout arrêter ne lui avait pas appartenu, certes, mais elle était la plus sage des décisions.
Il néglige sa remarque donc, néglige son passé au profit du présent. Pertes et fracas. Le paysage extérieur s'est assombri, tout comme une part de ses pensées. Il se force à chasser les idées noires, et se retrouve face à une Fairchild bien amère. Une estime de soi peu avantageuse qu'il ne peut étouffer. Bien sûr, une part de lui avait plus envie de comparer la jeune femme à un canon plutôt qu'à un boulet, mais il doutait de la pertinence de ce propos.  
En outre, il ne la connaissait pas assez pour affirmer le contraire. Elle se braquerait sans doute encore plus s'il tentait de la dissuader de cette idée. Tant pis. Il dira quelque chose, si jamais elle faisait ce genre d'allusions une nouvelle fois.

Changeant de sujet, elle s'interroge sur ladite relation toxique qu'il a remarqué chez elle. Il prend le soin de préciser sa pensée, que ce n'est pas d'une personne mais d'une addiction dont il parle. Il sait, il connaît. Il voit, surtout. Et il ne sait pas à quoi s'attendre avec elle, comme toujours. Il ne sait pas, et elle le surprend encore, piquée au vif une seconde, et affichant son masque d'invincibilité la suivante. Il peut sentir l'ironie de ses paroles lui hérisser les bras, un long frisson glacé auquel il ne s'était pas attendu. Mince ! Est-ce qu'il était devenu … chiant à ce point ? Oh, sûrement. Sûrement, et il ne l'avait pas vu venir. Merde ! Il ne suit plus, il décroche, ne comprend pas où elle veut en venir. Soi-disant fait quoi ? Devoir faire quoi ? la reprend-t-il. Il ne comprend pas les sous-entendus nébuleux, ou plutôt, il veut la forcer à mettre les mots dessus. Il n'est pas flic, il n'est pas son père, il n'est personne, alors pourquoi est-ce que même avec lui, même avec un inconnu, elle se refusait à le dire, à avouer, à en parler ? Consommer des drogues n'était pas un problème pour lui, tant que cela restait au stade de l'expérimental. Elle n'allait pas pouvoir le mener en bateau ou prétendre qu'elle était clean, pas avec de tels yeux en face de lui. Il aurait voulu s'énerver, mais là encore, le résultat ne serait pas probant. Alors, il pousse les lunettes de soleil vers elle.
Il essaie encore de tisser un lien avec l'inconnue paumée. Il aime les mystères, qu'est-ce qu'il y peut. Elle envoie ses doutes au tapis, puis récupère son gain. Il enlève ses doigts des lunettes, vaincu. Il est échec et mat, et ne sait pas comment réagir. Comme tu veux. Elle sourit à nouveau, et c'est mieux comme ça. Même si elle est brisée en de tous petits morceaux, même s'il a vu les éclats du coin de l’œil. Elle est plus que capable de faire croire que tout va bien, et c'est tellement dangereux. Combien d'heures, de jours, avant que tout ne s'effondre ?
Il s'apprêtait à sortir son portefeuille afin de payer pour son café, quand une idée germe dans son esprit. Il pose un billet sur la table pour la boisson, puis une carte de visite. Sur le morceau de papier, son nom complet, sa profession, l'adresse du cabinet, le numéro du secrétariat et son numéro privé, surtout. Tiens, si jamais tu changes d'avis et que tu cherches un stage. Ou … pour quoi que ce soit d'autre. Il ne s'étalera pas sur les autres sujets, ne veut pas enfoncer le couteau dans la plaie. Il glisse la carte sur la table, juste devant elle. Puis jette un bref regard vers l'extérieur. On peut continuer cette conversation dehors, si tu veux. Il se faisait tard, et il était aussi temps pour lui de rentrer. Mais il pouvait aussi prolonger ce moment.
Si elle le désirait.
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MessageSujet: Re: a thousand thoughts (yasin)   a thousand thoughts (yasin) EmptyLun 15 Jan 2018 - 1:25

tu sais pas bien pourquoi tu te mets à parler mariage, brandy. c'est sûrement ça, à défaut d'autre chose. il voulait être surpris, tu avais abattu tes cartes. point final. et raté. si la brune s'entêtait à choisir l'esquive bien souvent lorsque les questions la gênaient, elle appréciait beaucoup moins quand les autres faisaient de même. juste retour des choses après tout. elle ne pouvait décemment pas reprocher ce qu'elle ne se privait pas de faire. alors elle n'en rajoute pas, pour une fois. à la place, elle se dénigre. un art qu'elle maîtrise à la perfection. elle n'a pas une estime bien haute de sa personne, la petite fairchild. comment le pourrait-elle ? si elle s'efforce de cacher ses faiblesses la plupart du temps, pour l'heure, elle a quelque peu baissé les armes. il y a parfois des failles. des fentes dans ta carapace de gamine pas aussi forte que tu aimerais bien le laisser croire. mais ça ne dure jamais longtemps. elle repositionne bien vite le masque et reprend ce rôle qui lui fait office de seconde peau pour apparaître plus intéressante qu'elle ne l'est réellement. c'est ce qu'elle croit. si elle paraît d'abord piquée par ces insinuations qui se rapprochent bien plus de la réalité que du mensonge, elle ne le montre qu'un quart de seconde. l'instant d'après, elle a déjà choisit l'offensive, la brune. soit-disant fait quoi ? devoir faire quoi ? trop de questions pour elle, celle qui n'aime pas tellement ça. surtout qu'elle sait pertinemment qu'il a parfaitement compris ce qu'elle voulait dire. il cherche simplement à lui faire cracher des choses qu'elle n'est toujours pas apte à révéler à qui que ce soit. alors pour seule réponse, elle hausse les épaules. non elle ne rentrera pas dans son jeu, pas cette fois. comme tu veux. c'est dans un élan de tu-ne-sais-quoi qu'il mentionne sa paire de lunettes et qu'il va même jusqu'à te les céder. tu ne l'avais pas vu venir, mais tu prends et ne tarde pas à les mettre en place. si ça pouvait lui faire oublier le rendu de ton regard, c'était toujours ça de pris. elle a le sourire, la gosse. heureuse de son effet, heureuse le temps d'un instant. elle n'a aucune idée du temps qu'elle a déjà passé assise à cette table, la petite fairchild. mais l'homme en face d'elle s'active déjà à payer la note de son café. son billet habilement accompagné d'une carte de visite. il ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire. tiens, si jamais tu changes d'avis et que tu cherches un stage. ou… pour quoi que ce soit d'autre. elle ne sait pas ce qu'il cherche, ce qu'il attend mais elle n'en pipera pas mot. j'pense pas avoir à m'en servir mais je manquerais pas de la filer à des connaissances qui pourraient avoir besoin de tes lumières. si elle estimait que certaines personnes de son entourage avaient l'utilité d'un psy', elle penserait à lui. en ce qui la concernait, elle s'était toujours très bien débrouillée par elle-même. plus ou moins. on peut continuer cette conversation dehors, si tu veux. elle a le sentiment que la suite de l'échange ne mènerait plus vers rien de bon, la gamine. ce pourquoi elle préfère écourter tant qu'il en est encore temps. tant qu'elle a encore quelques cartes en main. je devrais rentrer chez moi, j'peux pas me permettre de payer une consultation. elle avait glissé ça, comme ça, dans un petit sourire. elle n'avait aucune envie de consulter un psy' dans son cabinet, alors elle se laisserait encore moins faire dans un café. j'te fais pas perdre davantage ton temps. bonne soirée et à bientôt, qu'elle glisse, avant de se lever, de s'emparer de la carte et de prendre la direction de la sortie, le laissant seul à ses réflexions. c'est en passant la porte qu'elle se maudit intérieurement. à bientôt... mais qu'est-ce qui t'avait pris de dire ça ? toi qui ne laissais jamais une autre chance à quelqu'un. toi la fille d'une seule fois. tu sais peut-être pas ce qu'il veut, mais tu sais pas vraiment ce que tu veux non plus, en fait.
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