- julian marsh -
the night of better days

- âge et lieu de naissance: Je me rapproche doucement de la trentaine, mais, contrairement à d’autres, ça ne me fait pas peur. Je n’ai jamais perdu mon âme d’enfant – que ça plaise ou non, d’ailleurs – et je porte fièrement mes vingt-neuf ans. Je suis né ici, à Brighton, un quinze novembre, j’y ai grandi, j’ai voulu partir, et j’y suis bien vite revenu. C’est mon petit coin de paradis. - origines et nationalité: Je suis anglais, mais pas que. Okay, j’avoue que je passe mon temps à perdre mon passeport français, il faut dire que je ne m’en sers pas souvent, mais je vous assure que je l’ai … tout comme la double-nationalité. Ma mère est française et elle nous a élevé mes sœurs, mon frère et moi dans la langue de Molière. - statut familial: Je viens d’une belle et grande famille. Deux parents aimants, quatre enfants : deux filles, deux garçons. On n’est peut-être pas toujours sur la même longueur d’onde, mais j’aime ma fratrie. Louper un dimanche en famille ? Jamais de la vie ! Enfin … le moins possible en tout cas. - statut civil: Je suis célibataire. J’ai rencontré quelqu’un cela dit. Rien de bien concret pour l’instant, mais qui sait ce que ça pourrait devenir ? De manière générale, je n’ai jamais eu beaucoup de chance en amour. Et puis, on ne peut pas dire que ma profession aide beaucoup. Je travaille énormément, parfois de nuit, d’autres fois, je préfère dormir à l’hôpital plutôt que de perdre mon temps de sommeil sur la route. Ma dernière copine m’a dit que j’étais « trop ». Juste trop. Trop quoi, je ne sais pas, j’ai pas compris. Sinon, pas que ça soit vraiment une information absolument indispensable, mais je suis bisexuel. - occupation: Je suis médecin urgentiste. Je sais, comme ça, on pourrait se dire que c’est une blague, mais pas du tout. Je suis plus sérieux que j’en ai l’air. Ce n’est pas tous les jours facile, mais j’adore mon métier. - cinq choses favorites: Seulement cinq ? C’est une nouvelle technique de torture ? Ce que j’aime par-dessus tout … les dimanches avec ma famille et tout ce qui va avec (le brunch, les jeux de cartes, les engueulades pour un rien), les requins, la pizza, les livres et le café. Oui, j’ai une passion pour les requins. Ils m’ont toujours fasciné. Quant au café … ne vous méprenez pas, j’aime le thé – je ne suis pas anglais pour rien – seulement la caféine est devenue une nécessité à ma survie durant mes premières années de médecine. Nécessité qui s’est transformée en habitude. - saison préférée: Moi, j’aime l’Hiver. Le froid glacial, les moufles, les feux de cheminée, les plaids sur le canapé, les marshmallow flottant sur un chocolat chaud fumant. J’aime l’odeur de l’Hiver. La nuit qui tombe de plus en plus tôt, les décorations de Noël, les fêtes, les bons moments en famille. Non, je n’ai vraiment pas besoin d’y réfléchir une seule seconde. - traits de caractère: A l’écoute, affectueux, bavard, créatif, curieux, drôle, loyal, passionné, persévérant, sincère, désordonné, étourdi, indécis, naïf, à moitié parano, patient, pense trop, souriant, stressé, têtu ...  - groupe: Celosia. - avatar: Nicholas Hoult  

Les patients se succèdent. Une fiche, un nom, un examen, et hop, au suivant. J’ai l’impression que le temps passe à une vitesse folle alors que j’indique, encore et encore, aux blessés et aux malades que j’ausculte, d’aller patienter dans la salle d’attente qu’une infirmière les appelle. La nuit a été plutôt calme à l’exception d’un accident de la route et de deux ivrognes bien décidés à nous offrir un combat de boxe gratuit à trois heures du matin. Je n’attends qu’une chose : la fin de ma garde. C’est dimanche, il est neuf heures trente-trois. Plus que vingt-sept minutes avant de pouvoir aller prendre une douche, me changer et prendre la route de la demeure Marsh. Chez nous, les dimanches, c’est synonyme de famille. On n’a pas toujours l’occasion d’être tous présents, mais on fait au mieux. Ca fait plusieurs semaines de suite que je bosse le dimanche et je suis plus que ravi de pouvoir enfin rentrer. Je n’habite plus là-bas depuis presque huit ans maintenant. Je partage un appartement en ville avec deux autres individus. A la base, je vivais avec mes deux meilleurs amis, mais ils ont fini par déménager pour faire leur vie, ce qui se tient. En ce qui me concerne, je n’en suis pas encore là. Je n’ai pas encore trouvé la personne avec qui j’ai envie de construire un avenir. Quant à la vie en colocation, ça me plait bien. J’aurais les moyens de me prendre un appartement tout seul, mais vu le peu de temps que je passe chez moi, ça serait du gâchis. Et puis, je ne suis pas un grand fan de la solitude. J’aime quand ça bouge. Ça vient probablement du fait que j’ai grandi entouré de deux sœurs et d’un frère. L’animation, ce n’est pas ce qu’il manquait.

Dix heures vingt-cinq, je quitte l’hôpital, propre et présentable. J’ai à peine mis le pied hors du bâtiment que je manque déjà de me prendre l’un des poteaux qui délimitent le trottoir et la route. C’est du Julian tout craché. Je suis irrécupérable. « Sérieux, t’abuses. » Surpris, je tourne la tête et pose mon regard sur mon meilleur pote qui se tient adossé à sa voiture. « Qu’est-ce que tu fiches là ? » Il hausse les épaules et esquisse un sourire en coin. « C’est ta mère qui m’a invité. Elle a dit que si je venais te chercher, il y aurait plus de chance que tu te pointes. » Je suis vexé. Je sais que ça fait quelques semaines que je n’ai pas vu mes parents, mais de là à penser que je manquerais un dimanche en famille de manière délibérée, c’est mal me connaitre. Je grimace. « Allez, boude pas. On y va ! » Il me fait signe de monter avant d’ouvrir sa portière et de s’engouffrer derrière le volant. Je contourne le véhicule et m’exécute. Je lui adresse un sourire sincère. Depuis la mort de sa femme, il s’est beaucoup renfermé sur lui-même, centrant sa vie sur son boulot et sa fille, sans jamais sortir la tête de l’eau pour souffler. J’ai beau savoir que c’est sa façon à lui de gérer les choses, ça m’a pas mal inquiété. Le fait qu’il ait accepté l’invitation de ma mère me rassure quand même pas mal, je dois l’admettre. « Parrain ! » Une petite voix aiguë me fait bondir sur mon siège. Je me retourne pour découvrir ma filleule tout sourire à l’arrière. « Salut toi, c’est que tu t’es faite toute belle dis donc ! » « Oui, et même Doudou a son nœud papillon ! » J’esquisse un sourire amusé. « Quel honneur, Monsieur Doudou. » Je mime une révérence et elle rigole. Son père démarre et nous voilà partis.

Assis à table entouré de mes proches, je ne peux m’empêcher de me dire que je suis quand même vraiment chanceux. La vie n’est pas toujours facile. Il y a des hauts et des bas, mais ces personnes-là, je sais qu’elles seront toujours là pour moi, comme je serai toujours là pour elles. Parfois, je nous imagine dans quelques dizaines d’années, vieux et ridés, mais toujours présents autour de cette table à nous raconter des anecdotes qu’on a tous déjà entendu des centaines de fois, à ressortir des histoires ridicules pour divertir nos enfants, à s’engueuler pour des broutilles. Je sais que c’est naïf de ma part de penser que rien ne changera jamais, seulement je n’arrive pas imaginer les choses autrement. J’ai peur du changement.

- pseudo/prénom: wild.citrus, mais appelez-moi marine. - âge et pays: je vais sur mes vingt-quatre ans et j'habite en france. - type de personnage: c'est l'un des préliens familiaux de la belle leonie marsh    - votre avis sur le forum: ma foi, il a l'air fort sympathique   - où avez-vous connu le forum: sur bazzart, il me semble - autre:

Si c'est bon pour Leonie, c'est bon pour moi, tu es validé

- aide-mémoire -

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