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 Tonight, we're young (Nickessa)
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MessageSujet: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyDim 3 Déc 2017 - 16:08




- Nick & Tessa  -
Tonight, we're young




Je n’ai pas vraiment eu le choix. Quand les filles veulent sortir, elles vous trainent par la peau des fesses. Elles sont capables de venir vous habiller s’il le faut. D’ailleurs c’est un peu ce qu’elles ont fait. J’avais prévu une soirée cocooning moi ce soir, genre, pyjama pilou-pilou, glace au brownie avec du thé et un bon film. Bon, le bon film s’avère juste être Harry Potter, je suis une fan inconditionnée et depuis un moment j’avais envie de me replonger dans l’univers de mon adolescence. Alors quand j’ai vu mes copines se pointer à ma porte parce que je ne répondais pas aux messages, j’ai su que ce soir, ce n’est Harry Potter qui me bercerait tranquillement. Toutes les quatre habillées comme pour le festival de Cannes, je les regarde un peu étonnée et je me demande vraiment ce qu’elles cherchent à être fringuée comme ça. Je soupire, pas le choix, je suis contrainte, on me kidnappe pour sortir ! Un scandale ! Elles me poussent dans ma salle de bain, douche obligatoire, je ne pus pas mais il parait que c’est mieux pour être plus « fresh », très bien, très bien. J’attache mes cheveux avec une pince et je rince mon corps de sa journée de travail. J’enroule dans une serviette et là, c’est le bordel, ça dégénère. Dans ma chambre, sur mon lit, il y a toutes mes robes d’étalées, mes trois copines en pleine réflexion pour savoir laquelle je dois porter. Génial, je n’ai même pas le monopole de ma tenue. Je me laisse faire, je m’affale sur un coin de mon lit libre. Elles optent pour une robe bleue, plutôt jolie, mais clairement, je vais avoir froid, trèèèès froid ! Passons. Je n’ai pas envie de me battre, plus vite on commence à sortir, plus vite je suis sous ma couette. Alors j’enfile cette robe en soupirant, elle me va bien, c’est vrai, je souris devant le miroir. J’enfile une paire de collant chair, des collants fins noirs n’iraient pas avec la couleur de ma tenue. Je fais attention à ne pas les filer, c’est un truc tellement courant. J’enfile aussi des escarpins un peu plus fermés, ceux qui me vont me faire regretter d’être en talons ce soir mais tant pis. Je prendrais des chaussures de rechanges. Je me maquille, ça apparemment j’ai le droit et j’avoue que je n’aurais pas accepté d’être fardée. Un truc joli mais je n’en fais pas trop, on sort s’amuser pas draguer une star de cinéma n’est-ce pas ? Je prends un petit gilet tout doux noir. Un peu de parfum, un doux parfum sucré, touche de vanille. Je me coiffe un peu, enfaîte mes cheveux sont un peu ondulés, c’est parfait. Mes amis m’attendent patiemment dans mon canapé avec une bouteille de vin blanc, elle ne vient pas de mon frigo celle-ci. On me sert un verre que j’accepte, qui refuserait du vin ?
« - Ce soir, on a décidé de te trouver un mec Tessie, il est temps que tu arrêtes ta phobie sentimentale et que tu fonces un peu »
Ok, c’est tout ce que je redoutais, tout ce ce qui me bloque. Je vois presque cul sec mon verre, il me faut au moins cela pour digérer l’annonce.
« - Il est hors de questions que vous me cherchiez un mec, c’est bien compris ? Je suis largement assez grande ! Et puis, je suis parfaitement bien toute seule ! »
Une des filles prend le pot de glace Ben&Jerry’s qui commence à fondre et me le montre. Pas besoin de mot, elle me voit comme une célibataire déprimée qui n’admet pas son état. Je lève les yeux au ciel.
« - Il est de très bonne compagnie ce pot de glace et surtout, il ne tente pas de me trouver un mec ! »
De toute façon, c’est peine perdue ! Je sais que je n’ai pas le choix, je suis résignée depuis longtemps avec elles. Alors, une fois la glace de retour au congélateur et mes chaussures de secours glissées dans mon sac à main, on peut partir. On monte toutes dans la même voiture et on prend la direction d’un pub en ville. Celui où nous avons nos habitudes. Il est populaire, atypique et la musique est plutôt sympa, des groupes du conté viennent y jouer. Ce soir on est vendredi, donc à mon avis, il y aura un concert et pas mal de monde, voilà pourquoi on sort, du monde, donc pour moi potentiellement plus de mecs qui pourraient faire l’affaire. Elles sont dingues, mais putain, je les adore !
La soirée commence bien, elles me forcent à parler à deux types, bizarres et je leur donne d’ailleurs de faux numéros. Elles râlent, forcément et moi cela m’amuse beaucoup de les faire enrager ! Mais les verres s’enchainent et j’avoue que je commence un peu à être pompette. Le concert dans le pub est sympa, comme prévu, le bar est plein à craquer ! Il fait d’ailleurs assez chaud dedans. Je suis chargée d’aller passer la prochaine commande. J’en profite pour prendre mon sac. J’ai mal aux pieds si vous saviez ! Je m’avance vers le bar, je me fais une petite place, je m’accoude à celui-ci et je me masse les pieds, je retire mes talons, le sol est en moquette bordeaux, je sais que ce n’est pas hyper hygiénique mais tant pis. Je pousse un soupir de soulagement. Je vois que j’attire l’attention d’un homme au bar, je souris. L’alcool parle sûrement, je ne suis pas ivre loin de là mais disons que je peux plus être timide à ce niveau.
« - C’est juste l’horreur les talons ! N’en portez jamais ! »
Je ris un peu et je me concentre sur le barmar qui me demande ce que je veux. Je réfléchis deux secondes et je lui sors la liste des cocktails que nous désirons. Je patiente sagement à côté de cet homme que je viens d’aborder bêtement. Sans mes talons, je me sens petite d’un coup.

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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyLun 4 Déc 2017 - 19:26

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«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»


Aujourd'hui était une bonne journée.

Le tournage était toujours des moments compliqués. Mais aujourd'hui, tout s'était bien passé. La journée était bien calme. J'avais tourné la veille la plupart de mes scènes. Il était rare d'avoir autant de temps libre mais j'avais bien travaillé. Aujourd'hui, c'était ma doublure qui devait travailler. Après quelques scènes en début de matinée, je m'étais prélassé près de ma caravane. Plusieurs acteurs était venu passer du temps avec moi. Après avoir tenté une partie de belote, nous avions finalement jouer au poker. Francesco, un ingénieur du son italien qui travaille avec nous depuis le début, était un excellent joueur à la seule exception qu'il ne savait pas bluffer . Il jouait sans mentir, sans compter un seul coup de bluff. Il était donc très facile de voir à travers son jeu, de savoir quand se coucher, de savoir quand suivre. Au contraire, Ernest, un vieux producteur, était un bluffeur maladif. Il ne pouvait s'empêcher d'exagérer ses expressions, nous savions tous qu'il mentait à chaque fois. Parmi tous les joueurs présents à la table, c'était de loin lui le plus mauvais. Nous adorions jouer avec lui. Bien que nous ne jouons pas d'argent, nous adorions ses réactions à chaque fois qu'il découvrait les cartes. Les autres joueurs étaient tous exceptionnelles, à leurs humble niveau.

Durant l'après-midi, après un déjeuner sympathique avec notre ami producteur, j'avais observé le tournage de loin, un silence. Ici, le silence était la règle. La réalisatrice était une femme sévère, autoritaire et professionnelle. Travailler avec elle était toujours une bonne expérience. Ernest, le producteur, savait que chacun de ses films étaient un succès au box-office . Alors, il n'hésitait pas. Ernest savait repérer un bon filon. Il avait engagé en lui envoyant simplement le scénario. c'était suffisant, il laissait aux avocats le soin de négocier les contrats. Ils étaient des vrais artistes. J'aimais les observer. Ils étaient différents. Aujourd'hui encore, ils ne se disputaient pas. Artistiquement parlant, il était sur la même longueur d'onde. C'était impressionnant à voir. Elle menait ses acteurs à la baguette, elle était une véritable mettrice en scène.

L'après-midi se passa sans casse. J'étais presque déçu. Heureusement, quelques figurants s'amusèrent avec les instruments de tournage. Alors que j'essayais de retenir mes lignes de texte, les figurants vinrent me voir pour s'amuser. Grand enfant, j'ai rapidement craqué. Les différents objets devinrent un bon moyen de se détendre. Avec les figurants, je m'amusais bien. Ils étaient tous très drôle. Un, en particulier, m'amusais au plus haut point. Il est toujours important, sur un tournage, d'avoir des joyeux drilles comme eux. Pour me remercier de ma bonne humeur, ils décidèrent de m'amener dans un bar populaire, le soir-même. Il n'était pas possible de leur dire non. Alors, j'acceptai .

Le soir, je m'étais habillé pour l'occasion. Vêtements simple, j'avais choisi une chemise italienne qui allait parfaitement avec un bon jean classique. À l'aise, je rejoignis mes nouveaux amis. Dès que nous entrâmes dans le bar, je pus pu voir le Brighton que j'aimais. Le bar était très populaire. Il y avait du monde et de la bonne musique. Mais vous vous allez me tirer rapidement faire une table vide où nous nous installâmes rapidement. Mes amis m'offrirent une bière. Je la dégustais lentement. Aussitôt, ils l'assaillirent de questions. Je répondais calmement, puis avant que j'ai pu le remarquer, ma bière était vide. J'observais les leurs, elles aussi. Je me levai soudainement.

- Bon, les gars, je vais chercher à boire !

Je me dirige vers le bar. Il y a beaucoup de monde, j'ai du mal à atteindre le précieux comptoir. Je vois mes coudes, j'arrive finalement sur le monument en bois. Je respire. Tapotant des doigts sur le comptoir, j'attends qu'un serveur vienne me voir. Je n'attends pas très longtemps. Une personne à Paris à côté de moi, je la regarde incrédule. Ils viennent discrètement d'ôter ses talons , je l'observe, mon regard ne peut pas se détacher d'elle. Je la regarde, l'air souriant. Elle semble éméchée mais drôle. Je la regarde droit dans les yeux. Je crois qu'elle m'amuse. Il y a quelque chose, dans son regard, qui m'empêche de regarder ailleurs. Je jette un coup d'œil à ses talons, avant de la regarder à nouveau, l'écoutant me parler. Elle me fait rire. Je la regarde, souriant.

- Voilà un très bon conseil ! Je rigole. Je ne peux m'en empêcher. Mes yeux se fixent dans les siens. Je ne sais pas quoi faire. Accoudé au Même bar, l'heure en face de l'autre virgule je ne sais pas ce que je dois dire. Je souris.

Je jette un coup d'œil discret à la table où je viens. Je ne sais pas si elle a remarqué. Les figurants s'amusent bien, ils rigolent ensemble. Mon regard se perd pour celui de l'inconnu qui vient de m'aborder de manière si spontanée. Bien que servi, je reste accoudé au bar, provoquant une légère hire derrière moi. Soudainement, je n'ai pas envie de retourner m'asseoir.


- Je vais tâcher de m'en souvenir ! Je rigole en étouffant un sourire. Je me décale en la fixant pour laisser passer un homme qui joue des coudes. Discrètement, je me rapproche d'elle involontairement en restant muet. Puis, la regardant tendrement, je lui demande avec innocence :

- Vous passez quand même une bonne soirée ?


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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyMar 5 Déc 2017 - 20:19




- Nick & Tessa  -
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Ma soirée ne va pas du tout ressembler à ce que j’ai prévu, elle va être bien plus active, bien plus mouvementée. Bon, je sais que je vais m’amuser, si ce n’était pas le cas, je serais probablement restée avec mon pot de glace, vous saviez que les pots Ben&Jerry’s sont les meilleurs amis que l’on puisse avoir ? Enfin meilleurs amis qui n’est pas vivant, parce que sinon cela ne compte pas, rien ne remplace les meilleures copines, enfin, chez moi, rien ne remplace mes copines. Elles sont au top, sérieusement, quelle bande de copine viendrait toquer chez vous en soirée pour vous sortir de grès ou de force pour vous trouver un mec, cela paraît dingue, elles veulent me caser, bon d’accord, ça c’est moins cool, parce que je ne suis pas sûre de vouloir être casée. Je peux parfaitement me trouver un mec bien toute seule, oui, vraiment. Je sais que je ne donne pas cette impression mais je peux trouver un mec. Alors c’est parti, c’est parti pour une super soirée. Je tente d’être positive, j’espère ne pas être trop embêter par des mecs relous, c’est ce qui plombe le plus l’ambiance ce genre de type. A voir si le bar en sera plein ou si tout ira pour le mieux. J’ai dans l’idée de transformer cette chasse à l’homme en super soirée de filles, je suis sûre que c’est possible, moi j’y crois. C’est d’ailleurs dans ce but-là que je les laisse faire un peu de moi ce qu’elles veulent. Genre la douche obligatoire, la robe imposée… le pot de glace à ranger dans le frigo. Bon, je les laisse faire aussi parce que je les aime et que cette robe, il est fort possible que je l’aurais choisi. En tout cas, je sais que négocier avec elles, c’est peine perdue, avec des verres dans le nez, elles oublieront peut-être que je suis célibataire et qu’il faut me trouver un mec.

D’ailleurs pourquoi il faut que j’aie un copain ? Je n’ai pas trente ans, n’ai-je pas encore du temps ? Je peux encore prendre le temps pour moi, être bien toute seule, non ? On dirait que dans ce monde, être seule, être une femme célibataire c’est une tare, mais non. Je suis heureuse, je n’ai pas à me prendre la tête avec des sentiments, je peux faire ce que je veux quand je veux, je ne rends de compte à personne et surtout je peux bosser autant que je le désire, genre si je veux quitter le boulot à 22h et prendre le lendemain à 10heures, je le fais, personne ne râlera parce que je suis coincée au travail. Voilà, pas de prises de tête, le célibat, c’est quand même se faciliter la vie. J’ai envie de fonder une famille, mais pour le moment, la solitude ne me pèse pas, mes ovaires se portent bien, je peux avoir des enfants jusqu’en moyenne une quarantaine d’années, alors, il est où le souci ? Il n’y en a pas.

J’ai enfilé la robe bleue, elle est belle, décolleté et plutôt idéal au printemps ou en été, mais j’y joins un gilet en laine toute douce, style angora, noir. Il se marie pas mal avec la tenue. Je me maquille comme j’aime le faire pour que mes yeux verts ressortent, je laisse mes cheveux ondulés naturellement et voilà, une touche de parfum et je suis prête. On ne tarde pas à prendre la direction du centre-ville.

La soirée se passe bien, je commence à sentir un peu trop l’effet de l’alcool. Je me sens enivrée, juste comme il le faut, juste comme j’aime. Je ne plane pas mais je flotte un peu. Je suis rapidement chargée d’aller la prochaine tournée, le bar est pas mal rempli et le concert est sympathique, il y a même des personnes qui dansent sur la moquette bordeaux, c’est plutôt sympa. Je file au bar en marchant droit, oui, je n’en suis pas du tout au moins où je titube dans les bras d’un bel inconnu. Je suis sûre que si je trébuche, je me ramasserais par terre, pas de bras musclés pour moi. J’arrive à me faire une place au bar, à côté d’un homme. Je m’installe sur l’un des tabourets un peu trop haut quand on n’est pas grande comme moi. Je me masse les pieds, j’ai vraiment mal aux pieds, je savais que je regretterais ces talons, mais ils vont bien avec la robe alors… le sacrifice. Je retire mes escarpins, c’est presque un orgasme, enfin peut-être pas mais vous voyez le genre ? C’est plaisant, très plaisant de retirer des escarpins quand les pieds sont endoloris. Je vois que j’attire l’attention de l’inconnu au bar. Il est mignon, il a un sourire qui doit faire craquer la plupart des filles, c’est évident. Je ne sais pas ce qui me prend mais je commence à lui sortir n’importe quoi. Il doit me prendre pour une folle mais au moins, il sourit, j’ai fait rire un inconnu, c’est plutôt sympathique et plaisant, allez savoir pourquoi.
« - Et bien, ma soirée se passe plutôt bien. Mes copines qui sont assises à la table ronde là-bas veulent à tout prix me caser, mais je trouve que c’est quand même une bonne soirée ! Et vous vous profitez ? »
Je reçois le plateau avec nos commandes, j’abandonne mes escarpins sur le sol, aux pieds du bar et je tente de prendre le plateau comme les serveurs font parfois. C’est un effet épouvantable, forcément. Enfaite l’erreur ne vient pas de moi. Un type derrière me bouscule et les trois quarts des verres me tombent dessus et dans la surprise, je lâche carrément le plateau. Les verres se brisent tout autour de moi et surtout de mes pieds nues. J’attire bien sûr l’attention. Génial, vraiment génial. Le type s’excuse mais bon, ma robe est tâchée et surtout je vais empestée les alcools forts.
« - Et voilà comment gâchée une soirée… aie ! »
Je n’ai pourtant pas bougé beaucoup mon pied mais apparemment cela a suffi à ce que je marche sur du verre. Je me retrouve prisonnière autour du verre. C’est un peu comme être une princesse disney, vous savez celle qui est renfermée dans sa tour avec ses longs cheveux. Raiponce, je crois que c’est elle, mais moi, je suis prise au piège au milieu du verre, si je bouge, aie aie aie. D’ailleurs aie… je tente de garder mon équilibre mais c’est compliqué, je me rattrape à ce que je peux, soit, l’inconnu que j’ai abordé en parlant de talons. Je redresse mon visage vers lui, un petit sourire d’excuse. De plus près, son visage m'est presque familier.
« - On ne vous a jamais dit que vous ressembliez à un acteur, je ne sais plus son nom… j’ai dû le voir à la télé… enfin… je suis désolée, j’espère ne pas vous avoir arrosé… aie… » A chaque aie, je crois que je me coupe, mes pieds vont finir en sang, une serveuse se presse pourtant de ramasser le verre, mais la moquette risque d’être définitivement tâchée.


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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyVen 8 Déc 2017 - 1:17

tonight, we're young
«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»


La soirée était bonne. Les figurants étaient des gars sympas. Ce n'était pas le cas de tous les tournages, et il était rare qu'un acteur puisse véritablement sympathiser avec eux. Au contraire, il était plus facile de discuter avec les autres acteurs et actrices. Les modes de vies étaient similaires, et souvent les mêmes têtes se côtoyaient. La presse et les fans aidaient également au rapprochement. Les désirs nous amenaient souvent à nous fréquenter à cause des revers de notre monde. Personne n'aimait ça, mais nous le faisions. C'était une règle, une tradition qui était né. Mais dans ce monde de paillettes, j'étais resté un homme simple. J'aimais traîner avec des gens qui n'appartenaient pas à mon monde. Ils ne fréquentaient ni les soirées, ni les gala. Je crois que secrètement, j'espérais retomber dans ce monde que je n'avais jamais connu, la faute à une famille d'artiste. J'étais né dans ce monde terrible que je rêvais de quitter.

Ce soir, j'avais décidé d'échapper à mon quotidien. Après un bref dîner, nous étions sortis dans ce bat populaire. Durant les premières minutes, j'avais prié pour qu'on ne me reconnaisse pas. Baissant la tête et évitant les contacts visuels, j'étais mal à l'aise. Un figurant m'avait confié que c'était l'inverse en principe. Chaque homme ne désire qu'attirer l'attention de la plus belle fille de la soirée. J'avais rigolé, et plus à l'aise nous avions bu tous ensemble. Je passais une excellente soirée. Fatalement, je me dirigeai vers le bar pour commander. Courte commande et quatre bières mains, j'allais rejoindre mes amis lorsqu'elle apparut : la plus belle fille de la soirée.

Je la regardais, souriant. Elle avait quitté ses talons, ce qui était étrange dans un bar. Je me rapprochai d'elle lorsqu'un homme désagréable joua des coudes pour atteindre le bar. Finalement, je m'apercus que c'était aussi son cas, malgré sa position confortable. Elle était assise sur une chaise, bien installée en attendant sa commande. Je ne m'attendais pas à ce qu'on m'adresse la parole, mais je lui souris par politesse. Elle était jolie, ça aide pour sourire. La regardant, je m'essayais à des banalités. Elle répondit. Elle était venue avec ses amis. Logique. Boire seule dans un bar est triste, et elle n'avait pas l'air triste. Elle me paraissait être l'exact opposé. Je lui souris une dernière fois, je ne veux pas la déranger. Le destin n'était pas d'accord.

Fracas de verre. Je lève les yeux. Elle tremble soudainement, et me glisse dessus. Je la rattrape comme je peux. Son visage est près du mien. Elle sourit, un sourire d'excuse. Je lui rend son sourire alors que j'essaye de la maintenir debout, les mains la tenant plus ou moins fermement. Elle prononce une phrase sur un acteur de télévision. Je détourne le regard avant de revenir me plonger dans le sien.

- C'est la première fois qu'on me dit ça ! J'en rigole presque. Mon sourire est amusé, je le sens. Les talons semblent être une bonne idée, maintenant.

Je ne peux m'empêcher de faire un trait d'humour. Elle est bloquée, et ne peux pas bouger. Je la regarde en souriant. Mes mains lâchent ses bras, et j'en viens à les poser sur ses hanches. Je ne lui laisse pas le temps d'être surprise. Je la porte pour qu'elle vienne se glisser sur la chaise. Je lui souris, mais je me sais rougissant. Je la regarde dans les yeux.

- Je m'appelle Nick. Je baisse les yeux vers ses jambes. Tu t'es coupée. Tu veux que je jette un coup d'œil ?

La musique reprend de plus belle, l'entracte du groupe semble s'être terminé avec cet incident. La foule se dirige, en grande partie, vers la zone aménagée pour ce concert, nous laissant dans une ambiance plus calme et plus intimiste.

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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyDim 10 Déc 2017 - 21:02




- Nick & Tessa  -
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Une soirée de plus à combler les attentes de mes copines. Pourquoi est-ce si important dans notre société d’être dans couple, de faire un bon mariage ? J’ai l’impression que dans les histoires d’amour, tout n’est que matériel, il n’y a plus de sentiments authentiques, les belles histoires d’amour semblent se perdre au fils du temps, au fils de la vie et rien ne semble des plus authentiques. J’ai l’impression que l’on ne cherche plus l’amour, on le rêve mais on a tellement peur du syndrome du cœur brisé, que le risque de trouver son âme sœur devient trop dangereux, on fait alors de bons mariages avec une personne avec laquelle on s’entend assez mais avec qui on finira par divorcer. J’ai l’impression que l’amour s’éloigne, que l’on a tellement vu de personne souffrir pour un être aimé que l’on ne veut pas de cela, qu’on évite tout ce qui pourrait nous détruire, les gens ont oublié qu’il faut vivre pleinement, avoir mal dans la poitrine c’est normal mais au-delà de cela, je suis sûre qu’aimer une personne, cela faut de souffrir si un jour cela doit se terminer. Voilà c’est la minute philo de Tessa. Je ne sais pas pourquoi j’en viens à penser à tout cela, je suis censée m’amuser après tout, mais moi je me torture l’esprit avec le pourquoi du comment l’amour s’efface. L’amour existe, juste c’est bien plus compliqué de le trouver. Je crois qu’il ne faut pas le chercher, c’est lui qui nous trouve, nous tombe dessus, on ne s’en rend pas compte, il s’installe et il est fatalement indélogeable. Parfois, il faut juste le comprendre, ouvrir les yeux. Je ne suis pas sûre que l’on sache aux premiers regards, pas toujours. Parfois on croise ce regard et on ignore que c’est celui qu’on cherchera longtemps. Bon, en tout cas, je suis quand même sûre d’une chose, mon âme-sœur ne se trouve sûrement pas dans ce bar. Les deux types à qui j’ai discuté semblent être plutôt intéressés par mon décolleté que par mes paroles et puis ils empestent l’alcool, j’ai connu mieux comme prétendants, largement mieux. Non vraiment, ce soir, je peux m’amuser sans penser à la trouvaille de l’âme sœur, cette recherche qui semble tant compter pour mes amies. Je ne suis pas si mal toute seule, je donne tellement de temps à mon travail que je me demande comment je pourrais tomber amoureuse et avoir le temps, sérieusement, un couple, cela prend du temps, cela s’entretient et moi ? Moi, je suis toujours en retard, je ne sais pas gérer ce genre de chose, mon travail c’est ma passion et comment je suis censée en faire moins ? J’avoue que j’ai un peu de mal avec cette conception de la vie. J’ai cette impression d’être utile mais qui l’est à moi ? Ahhh, la question mystère, quiconque possède la réponse, je suis intéressée ! Enfin bref ! Il est temps de faire un break. C’est mon tour de payer une tournée, alors je me dirige vers le bar pour passer commande, c’est plus rapide et cela semble plus simple.

Je prends mes aises et je retire mes chaussures et l’alcool délie un peu trop ma langue, je ne suis pas ivre, mais disons que j’ai un taux d’alcool qui me rend plutôt sociable, bien que déjà, naturellement, je le sois. En tout cas, je fais bien rire mon interlocuteur. Je me masse les pieds, je penserais à prendre mes chaussures de rechanges, elles sont dans mon sac, je dois pouvoir les enfiler quand je serais de retour à ma table, bien qu’à mon avis mes copines vont me l’interdire. Le type me demande si je passe une bonne soirée, ma soirée est super, je ne pensais pas autant m’amuser. Je lui retourne la question, je prends le plateau rempli de nos commandes et le drame arrive, je n’ai même pas le temps d’avoir une réponse. Les cocktails se renversent sur ma robe, un type un peu barraque vient de me bousculer et le plateau se renverse, totalement. C’est le bordel, je sens les regards sur moi, même l’inconnu se demande ce qui se passe. Je sens mes joues chauffer, mais beaucoup trop, j’aimerais partir en courant mais aie… je viens de me souvenir que je suis nus pieds et que le moindre mouvement de mes pieds m’entaille la peau, oh que cela semble génial ! Je repose ce qui me reste du plateau sur le comptoir, je tente de garder l’équilibre, je sens le verre entrer en contact avec ma peau, je grimace, ça pique et l’alcool qui coule sur mes pieds brûle les petites plaies qui sont en train de se former un peu partout. Je tente de me tenir mais l’équilibre m’a toujours manqué, il n’y a que lorsque je chausse mes chaussures de danse que je ne trébuche pas, étonnant n’est-ce pas ? Enfin en tout cas, je me retrouve dans les bras de l’inconnu, c’est maladroit mais en tout cas cela arrive. Nos visages sont tout près, c’est un peu embarrassant. Cependant, ce que je note, c’est la familiarité dans ses traits, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu. Il me fait penser à un acteur… alors je lui demande. En tout cas, aux vus de sa réponse, j’oublie cette idée, il doit avoir un faux air et je suis un peu pompette alors forcément, cela n’aide pas. Mais en tout cas, il a tout à fait raison, je devrais remettre mes talons mais là, j’ai peur de bouger, je sens déjà mes pieds piquer sous le coup des coupures. La serveuse a beau se presser de tout ramasser, j’ai tout de même explosé quatre grands verres. « - Oui... Finalement, je crois que j’aurais dû les garder, je suis désolée… » Je n’ai pas le temps de me poser des questions, pas le temps de réaliser. Il pose ses mains sur mes hanches, me soulève comme un sac de plume et me repose sur le tabouret haut devant le bar. Mes pieds quittent les morceaux de verre. C’est le moment qu’il choisit pour se présenter. Nick donc ! « - Oh, euhm, Tessa, merci ! » Il parle de mes pieds, des coupures, j’ai la tête qui se brouille, le concert reprend, la musique semble être en écho. « - Oh, volontiers, je crois que j’ai marché sur des morceaux… » Mais on ne peut pas faire ça ici. Une de mes amies vient voir ce qui se passe. Elle sourit jusqu’aux oreilles et me fait un clin d’œil, je lève les yeux au ciel. « - Ramène-moi mes affaires plutôt, s’il te plait ! » Elle file. « J’ai une pince à épiler dans mon sac et des chaussures de rechanges… mais on pourrait peut-être aller dans les toilettes où mon sang va tacher cette moquette… » Mon amie revient avec mon manteau et mon sac, je prends le tout. Je ne peux pas vraiment marcher. Je n’ose même pas bouger un orteil. Mon amie me refait un clin d’œil, si je n’ai pas compris le sous-entendu… elle finit par reprendre une commande. Je me reconcentre sur l’inconnu, enfin Nick, c’est Nick ! Il vient de me le dire. « - Désolée, l’une de mes amies… comment je vous…te le disais, elles avaient prévu de me caser ce soir… il faut croire que leur plan a échoué ! » Je regarde le sol, la serveuse a ramassé le verre, la moquette est humide forcément. « - Cela ne vous embête pas de me porter pour aller dans les toilettes ? Cela serait plus simple si vous… tu veux regarder l’état de mes pieds… Enfin, ce n’est pas obligatoire… je ne voudrais pas te pourrir ta soirée… le concert a repris… enfin désolée pour tout cela, je suis une véritable miss catastrophe et je suis totalement pompette, je parle trop et bientôt je vais pleurer parce que je culpabilise… » Je me stoppe, je dois sembler folle. « - J’ai besoin d’un verre avant qu’on retire les morceaux de verre de mon pied, ça va saigner et je déteste la vue du sang… je panique… » Je commande alors un verre de whisky et quand je le reçois, je le descends cul sec en grimaçant. « - Et merde… Voilà, c’est bon, je suis tout à toi ! »


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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyMar 19 Déc 2017 - 1:45

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«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»



Être acteur, c'est pesant. Être en couple quand on est un acteur, c'est pire que tout. Tout n’est comédie. Mes parents ont vécu cette vie là. Et, moi-même, j'avais commencé à suivre leur pas. Après un virage à 360°, j'avais décidé de ne plus vivre cette vie là. J'ai divorcé. Hors de question de me soumettre à cette comédie plus longtemps, c'était mon nouveau credo. Quittant ma femme de paille, j'ai décidé de rencontrer l'amour, le vrai, le seul. Je sais qu'en agissant ainsi je mettais ma carrière en péril. Mais qu'est-ce que la carrière comparé au grand amour. Je la cherchais cette femme que les chansons m'avaient promise. Et pour l'instant, aucune trace d'elle. Peut-être que c'était à cette soirée, cette soirée formidable, que je la rencontrerais. Et c'est ainsi que le destin me sourit au bar.

Elle n'avait pas 30 ans. Mais son sourire, c'était celui d'une femme fabuleuse. Je ne suis pas tombé immédiatement amoureux. Peut être aurais-je du. Dès son premier sourire, j'étais sous le charme. Souriant, souriant comment me demande de sourire dans les films, je la laissai à m'abonner. La foule fit son œuvre. Sa commande, une poignée de cocktail, était renversé sur sa robe. Ses pieds, défaussés de ses souliers telle une Cendrillon, nageaient dans un océan périlleux d’amas de verre. Menacée, la première chose qui me vient à l'esprit fut un trait d'humour. Avouer que la situation était cocasse. La mystérieuse dame avait ôté ses pantoufles à talon avant d'être subitement menacée par les éclats de verre. Immédiatement, je trouvais la situation ironique. Je me pinçais la lèvre pour ne pas rire. Prisonnière de cet accident cocasse, la jolie rousse avait tout de la princesse en détresse de Disney. Et moi, j'étais probablement le chevalier blanc. Rapidement, Le Cheval Blanc avait laissé sa place à des muscles saillants. Avec ma force, Je soulevai la jeune dame pour la placer sur son siège. je vis alors qu'elle saignait. Elle se confondit immédiatement remerciements, s'apercevant à peine de ses blessures de guerre. Elle fait suite à mes présentation en se présentant à son tour. Elle s'appelle Tessa. J'adore ce prénom. Il est très beau. Je me retiens de lui dire. Je garderai cette information précieusement pour moi. La musique reprend exactement à ce moment. Je jette un coup d'œil furtif, la foule se dirige vers l'estrade où les musiciens se déchaînent. Je me retourne vers Tessa. Assise sur son tabouret, elle est comme la jeune héroïne de Disney coincé dans sa tour d'ivoire. Une de ses amies apparaît alors à ce moment-là. Je me tais. Je ne veux rien dire, je ne les connais pas après tout. Les deux amies semblent complices. Je souris, essayant de cacher mon air amusé. Aussitôt est-elle apparue que la jeune femme disparaît. Tessa reste là.

Son amie parti, Tessa se justifie. Ses amies avaient prévu de la caser ce soir. Je rigole à l’idée. La jeune fille se perd dans un monologue. Je reste amusé. Elle me laisse le choix. La laisser seule, ou choisir de l’aider aux toilettes. Je souris. Mon choix est fait depuis la seconde où elle me l'a proposé. Je l’aiderais. Je la regarde alors, médusé, boire cul sec un verre de whisky. Je m'attendais pas à ça. Je souris fatalement.

-Bien, allons-y alors. Je m'approche d'elle. Je lui tends ma main. Puis, sans prendre le temps de la réflexion, je l'attrape. Rapidement, j'ai l'impression d'être Superman pourtant Loïs Lane. Elle est dans tes bras. Ses pieds ne touchent plus le sol. Un de mes bras est sous ses genoux tandis que l'autre tient fermement son dos. Sa tête est non loin de moi. Je souris, plus gênée qu'autre chose. J'avance finalement vers les toilettes. J'ouvre la porte, et rentre. Le pictogramme m'indique que les lieux sont neutres. Tant mieux, je n'aurais pas m'embêter à choisir entre toilettes des hommes et toilettes des femmes. À l'intérieur, il y a personne. Il faut dire qu'avec le concert qui a repris, les gens sont tous en train de s'amasser devant les musiciens qui donnent un bon concert. J'entends la musique. Ils ont du talent. Portant mademoiselle en direction des lavabos, je constate que les toilettes sont impeccables. Ce n'est pas toujours le cas. Je la pose délicatement. Je la pose aussi délicatement que possible et je tends la main pour qu'elle me confie sa pince à épiler. Je suis de toute évidence en mission secourisme. Je souris à ma propre idée. Puis, sans personne autour, je prends le temps de poser une question à la jeune femme.
- Et donc, Tessa, vous sortez souvent ici ? Je fais la conversation, peut être de manière ridicule à la belle jeune femme. Je me baisse alors en attrapant la jambe de la jeune femme. Tenant doucement celle-ci, j’essaie d’ôter les bouts de verres coince contre la peau de la jeune femme. Pour se faire,je me fie plus au toucher qu’a la vue, laissant mes doigts chercher les résidus des cocktails.

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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyVen 29 Déc 2017 - 19:04




- Nick & Tessa  -
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Attendez, comment j’en suis arrivée à parler à un bel inconnu ? Tout va vite, je suis un peu perdue. Il me fait une rétrospective. Alors, la soirée démarrait plutôt bien. J’étais dans mon canapé avec une bonne journée de boulot. Je pensais glandouiller devant Harry Potter mais non, rien du tout, j’ai des amis qui semble totalement s’être ligué contre moi. Me caser, mais pourquoi ? Est-ce que je n’ai pas le droit d’être toute seule ? Je peux faire tout ce que je veux. Je peux même arrêter de me raser les jambes si cela me chante. Bon comme je suis régulièrement en jupe, ce n’est pas dans mes projets mais on ne sait jamais. Enfin c’était juste pour dire, mais j’aime le célibat, je peux me consacrer entièrement à mon boulot et dieu sait qu’il me prend beaucoup de temps. En tout cas, je me laisse prendre au jeu. Est-ce mal ? Je ne suis pas obligée de trouver l’amour ce soir. Je peux parfaitement passer une bonne soirée. Mes copines sont là, il y a un concert dans le bar où nous avons nos habitudes alors pourquoi est-ce que la soirée se passerait mal ? Et bien demandez à mes pieds, je crois qu’ils vont se souvenir de cette scène un long moment.

Une fois arrivée sur place les verres défilent et s’enchainent, je ne suis pas la plus résistante des filles devant l’alcool et en plus il me fait assez vite de l’effet, je ne suis pas très épaisse. En tout cas, durant la soirée, je pars en quête de nouveaux verres pour moi et mes donzelles préférées. Et c’est là que la catastrophe se produit. Je suis un peu éméchée mais loin d’être saoule. Mais ce qui me gène ce sont mes chaussures. Pourquoi j’ai mis des talons ? Ah oui, il parait que c’est mieux pour des soirées qu’avec une robe aussi. Je marche régulièrement dans des escarpins mais ils sont plus confortables ceux que je mets pour le travail, ceux de ce soir m’arrache limite la peau du talon, une horreur. Donc c’est la raison pour laquelle je me retrouve nus pieds sur la vieille moquette du bar. La catastrophe arrive juste après, alors que je flirtouille avec cet inconnu. Plutôt mignon, un air de déjà vu, un sourire qui fait sûrement craquer beaucoup de filles mais peu importe. Dans tout ce bazar je me fais tomber le plateau avec les verres que je devais rapporter aux filles. Je suis à la vois tremper et surtout, j’ai les pieds entourés de morceaux de verre. Je sens que certains morceaux me coupent. Je grimace et avant que je n’aie pas le temps de m’excuser ou de faire quoique se soit que les mains de ce bel inconnu au nom de Nick me font grimper, pas aux rideaux malheureusement, mais sur la chaise haute. Je sens le picotement de l’alcool sur les petites plaies causées par le verre. Une serveuse s’applique à nettoyer ma bêtise, bien que je ne sois pas la seule fautive, le type qui m’a bousculé c’est excusé et dès que la musique a repris il s’est volatilisé. Galanterie zéro.

Et c’est maintenant que je me demande comment j’en suis arrivée à être dans les bras de ce bel inconnu, je ne sais rien de lui et pourtant le voilà qui me porte à l’écart après le passage de mon amie pour récupérer mon sac. Je m’accroche délicatement à sa nuque, je tente de ne pas être trop envahissante mais en même temps, je suis dans ses bras alors cela s’avère juste complexe. Je lui souris en retour, on semble tous les deux un peu gênés par une telle situation. Mes fesses finissent au milieu des deux lavabos des toilettes mixtes. Il me demande alors si je viens souvent ici, oh alors la conversation repart, normalement avec cette scène ? Je pouffe un peu. J’attrape mon sac et je fouine pour trouver une pince à épiler. Une fois dénichée, je lui tends pour qu’il commence son boulot d’infirmier d’un soir. « - Assez, c’est le bar des soirées filles, habituellement je ne quitte pas mes chaussures je vous assure mais celles-ci me font mal aux pieds… enfin maintenant c’est relatif… désolée de vous gâcher la soirée, vous auriez pu profiter de la reprise du concert et non, vous êtes là avec une inconnue à moitié saoule qui parle trop » Je me pince les lèvres en le regardant, les larmes aux yeux, je suis plus ivre que ce que je pensais. « - Pardon » Je souffle. « - On devrait peut-être se tutoyer ? On va presque devenir intime avec ça, non ? donc Nick, tu viens souvent ici ? Ton visage m’est familier, on a dû se croiser non ? »





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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyLun 15 Jan 2018 - 16:45

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«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»



La soirée était parfaite, quand on y réfléchissait bien. J’étais dans un bar avec ce qui pouvait se rapprocher le mieux de collègues. Ils étaient marrants tous les trois. Ils ne s’embêtaient pas avec les statuts du tournage. Ingénieur du son ou acteur, au final, quel différence.. Nous étions un tout. L’un ne peut pas fonctionner sans l’autre. Je respirais doucement, en souriant, en pensant à ces individus. Ils étaient géniaux. Il faut le dire. Le génie est si rare. J’aimais être avec eux, même si ce temps nous était compté. Bientôt, il y aurait un autre tournage, et les ingénieurs sont rarement conservé dans une équipe. On utilise les locaux. Et moi, je n’avais pas de film à tourner après. Mon agent me pressait à faire parler de moi. Elle était vipère et j’étais la petite souris. Je n’aimais pas lui parler, mais elle était extraordinaire. Elle m’avait fait passer du jeune gamin fils de star à la star en vue, la star bankable sur laquelle un réalisateur fonde le succès de son film. Je rigolais en pensant à mon agent. Femme étrange qu’elle était. Et d’un coup, un mouvement réflexe de Tessa me rappela l’étrange situation dans laquelle j’étais. A genoux, devant une inconnue. Si une photo venait à être prise, elle se vendrait très bien.

J’avais assise Tessa sur le coin d’une zone robinet, habituellement utilisée pour se laver les mains. Par chance, personne n’était au toilette. Une chance. Une vrai chance. La situation aurait été gênante. Je n’avais pas vraiment observé Tessa avant de l’amener ici. J’avais été débordé par la situation en réalité. Voilà qui était bien drôle quand on y songeait. L’ayant amené ici, elle était à ma merci alors que je m’appliquais à retirer les morceaux de verre de ses jambes esquinté.  Elle parlait beaucoup. Je l’entendais. Je l’écoutais. Je souriais sans m’en rendre compte. J’avais nourri la bête avec une question simple. Et d’un coup, je profitais de la situation pour l’observer. Elle était belle. Oui, c’était la première chose qu’un homme remarquait. Belle. De beaux cheveux roux. Bien évidemment. Mais, ce qui attirait le plus mon regard, c’était ses petites mimiques, sa façon de se mordre la lèvre. Il y avait quelque chose de vivant en elle. Cessant de l’observer pour jouer son infirmier du jour, je ne pouvais m’empêcher de sourire.

« - J’ai un visage très familier. » Je coupai court à la discussion sur mon visage, mal à l’aise, probablement par peur d’être découvert. J’appréciais sincèrement ces moments de clandestinité. Voilà qui était probablement ironique quand on savait jusqu’où les gens allaient pour un moment de célébrité. Moi, j’aurais tout donné par l’inconnu relatif du maudit quidam. Pas de paparazzi. La tranquillité, juste la tranquilité.

Et voilà ce que j’appréciais sereinement dans ces toilettes isolés, dans un bar isolé, dans une ville isolé. Peut-être était-ce là le sens de ma vie. Me retrouver avec une inconnue, assise sur un évier de bar, attendant que je la tire d’un mauvais pas. La situation voulait que je sois chevaleresque. C’était assez drôle, et je crois que j’appréciais vraiment la tournure des événements. M’appliquant un peu trop, j’observai -sans vraiment le noter- ma main frôler sa peau. Le contact était électrique mais il restait agréable. Je souriais, amusé par la situation. Je commençais à avoir un fou-rire. Je ne pouvais m’en empêcher, sacré fou rire. Je sentais que je n’allais pas tarder à rigoler. Je serrais les dents, mais il montait. Je passai ma langue sur mes lèvres, comme pour leur signifier de se taire. Non. Rien. J’allais rire.

Et voilà que j’éclatai de rire. Seul. A genoux devant cette mystérieuse Tessa. Je vins avec poser mes mains sur ses genoux, le regard souriant, accoudant mon menton à mes mains, sur le genoux virevoltant de la jeune femme.

« - Je suis désolé .. » Non. Je n’arrivais à cesser de rire. Je rigolais. Encore et encore. Ca ne voulait pas s’arrêter. Je tentai de baisser la tête, oubliant où j’étais. Je la remontai rapidement, le visage souriant d’un sourire honnête. « Est-ce que ça arrive souvent, les soirées qui tournent comme ça ?» J’étais habitué au cocktail si ennuyeux où le simple fait de déboutonner un bouton était vu comme un geste drôle. Je devais le dire. La situation m’amusait au plus haut point. J’étais comme un enfant à noël.


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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyMer 17 Jan 2018 - 22:38




- Nick & Tessa  -
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Un visage familier ? Je penche ma tête sur le côté, comme si je voulais vérifier. Comme si je voulais en savoir plus sur lui rien qu’en le regardant. Je n’arrive pas vraiment à réfléchir de trop. La musique en écho, les morceaux de verres dans ma chair, l’alcool, enfaite je crois que c’est surtout l’alcool mais peu importe. Je n’irais pas trop chercher où je l’ai déjà vu, si cela se trouve je l’ai juste croisé dans une boutique dans la semaine et voilà pourquoi mon cerveau me met une alerte. C’est stupide, surtout quand on sait que je n’ai pas bonne mémoire, j’ai des post-it partout autour de mon écran d’ordinateur et sur mon frigo et j’arrive à oublier des choses. Willa me dit qu’un jour, je vais oublier ma tête. Oui, un jour je crois que je ne laisserais pas tête à mon bureau et il y a aura un gros souci. Mais passons. Je me demande qui est Nick. Là il n’est qu’un inconnu assez aimable pour m’aider dans une situation plutôt cocasse mais j’aimerais connaître cette personne. Est-ce que c’est toujours l’alcool qui me fait penser comme cela ? Moi cette femme qui ne cherche pas vraiment l’amour, qui n’a jamais trouvé chaussure à son pied ? Oui, j’ai envie de le connaître, sûrement par curiosité, parce qu’on partage presque un moment intime et que je ne sais rien de celui qui semble être capable de retirer des morceaux de verres de ma voute plantaire.

La situation, pour n’importe qui entre ici, pourrait s’avérer plus que bizarre, très ambiguë. Enfaite, moi sur les toilettes, enfin le lavabo et lui à genoux pour tenter de retirer les morceaux de verres. Clairement, cela ressemble plus à des préliminaires qu’à autre chose. Je suis en train d’y penser et peut-être que je devrais me débrouiller toute seule mais je ne vois pas trop comment je pourrais m’y prendre sans me tordre les jambes. Bon sang c’est relativement gênant et le voilà qu’il se met à rire. Pourquoi il rit ? C’est quoi le souci ? C’est qu’il pense à la même chose que moi ? Je souris mais je crois que ce n’est pas le plus beau sourire que je puisse lui faire, j’aimerais comprendre la raison de ce fou-rire, sait-on jamais peut-être que je pourrais rire moi aussi non ? Parce que je me sens presque gênée. Il pose ses mains sur mes cuisses, sa tête sur mes genoux, se rend-t-il compte que c’est encore plus ambigu ? Je suis tombée sur un taré si cela se trouve et merde, bah oui, il ne pouvait pas avoir un beau sourire et être saint d’esprit, je n’attire ce que genre de mec, les mecs à soucis, à problèmes un peu perturbés ou pervers, oui voilà pourquoi je suis devenue exigeante. Je frissonne à son contact, un sourire aux lèvres, je fronce les sourcils. « - Ok, qu’est-ce qui vous fait rire autant ? » Je rougis même, je me sens mal à l’aise, et j’ai d’un coup un peu trop chaud, beaucoup trop chaud. Il s’excuse tout de même, il ne semble pas habitué à côtoyer une fille comme moi, j’ai toujours des histoires à dormir debout. Je ne sais pas qui a conclu cela pour moi mais il doit bien se marrer. Nick finit par me demander si cela m’arrive souvent et là c’est à moi de rire. C’est la première fois que je mêle un homme à mes déboires. Je me mords la lèvre en le regardant. « - J’ai une certaine tendance à la maladresse, mais c’est la première fois qu’un homme vient à mon secours de cette façon » Je marque une petite pause. Mon regard se plonge dans le sien et à ce moment-là pour moi c’est comme s’il n’y avait plus que nous deux. Je le regarde et je reprends. « - Je crois que ce n’est pas pour me déplaire » Je me mords à nouveau la lèvre. « - En tout cas, vous m’intriguez beaucoup monsieur Nick… inconnu à Brighton et je peux vous dire que je connais pas mal de monde. Vous êtes plein de mystères… Qu’est-ce que je peux espérer apprendre sur vous ? Sur toi ? Je crois qu’on est devenu assez intime pour passer au tutoiement ? Tu as touché une partie de mon corps relativement sensible tu sais…, ce n’est pas donné à n’importe qui d’avoir accès à mes pieds ! D’ailleurs ils ne sont pas contre des bisous magiques, ils souffrent un peu… et moi aussi… » De mon pied, je l’incite à monter vers moi. Une fois que je peux, j’attrape sa chemise et je l’invite à se rapprocher, surement bien trop, parce que je l’embrasse. Je suis définitivement une cause perdue. Mais depuis que nous sommes dans cet espace clos, qu’il a posé ses mains sur moi, j’avoue ne pas être insensible… et puis c’est juste un baiser, doux, chaste… il fait battre mon cœur, trop fort… « - C’est pour te remercier… de jouer l’infirmier »


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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 17:09

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«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»



   Une soirée hors du commun. Tu es un héros Nick, pensai-je. Je portais cette jeune personne dans mes bras. Voilà une situation qui était bien agréable. Je la tenais fermement, m’assurant qu’elle ne chute pas. M’engoufrant dans ces toilettes, je la posais avec autant de délicatesse possible sur les espèces de plan de travail accompagnant les éviers. Il n’y avait personne. L’ambiance était intime, une lumière fonctionnant par intermittence. Lorsqu’elle me confia sa pince à épiler, je jouai l’infirmier de service. A genoux pour atteindre ses jambes, je m’attaquais aux morceaux de verre qui avait investi sa peau. Je suis appliqué. Je ne remarque même pas que mes mains agissent de manière ..impolies. L’application. C’est mon truc. Je me donne à fond. Toujours. Tous les jours. Et aujourd’hui, je peux ne pas me donner à fond. Je peux être moi-même sans craindre une vulgaire série de photo dans le magasine du coin. Je suis souvent plus gêné pour les autres, pour ceux qui n’ont pas choisi cette vie, que pour moi. Je n’ai pas choisi cette vie non plus, quand j’y pense. Mes parents en étaient, alors j’en suis. Je poursuis le rêve familial.. avec plus de succès. Et la simple évocation de ma célébrité ferme mon visage. Heureusement, et très rapidement, il se détend. La situation est si drôle.. N’importe qui pourrait penser à autre chose en entrant. Si je me mords la lèvre pour ne pas rigoler, c’est un échec. Très rapidement, j’éclate de rire sur les genoux de Tessa, cette inconnue ayant trop bu, que je connais si mal. J’ignore ce qu’il se passe. Je me sens proche d’elle. Je respire le même air qu’elle, et je le sens. C’est une personne extraordinaire.

   Rapidement, ma tête rencontre sa peau. Je ne me contrôle plus. Je suis en train de faire une crise cardiaque de rire. Je rigole à haute voix. Foutu fou-rire, n’aurais-tu pas pu rester cacher. Je suis cet adolescent ne pouvant s’empêcher de rire à la blague de son camarade. Sans me retenir, mon front finit par se poser sur les genoux de Tessa. Je ne le veux pas vraiment. Je ne me contrôle pas. Elle doit être bien mal à l’aise, mais je n’arrive pas à parler. Je n’arrive pas à réfléchir. Cette situation est bien trop étrange. Je lève le regard quand j’arrive enfin à me calmer, laps de temps qui m’a paru être une éternité. En réalité, quelques secondes sont passées. Je pose une question, et c’est elle qui rigole. Elle se mord également la lèvre. Sa réponse vient rapidement. L’alcool doit l’empêcher de trop réfléchir. Je souris à sa réponse. Elle marque une pause, se mordant encore la lèvre. Je continue de sourire alors que son regard se pose sur le mien. Je la regarde. C’est une belle jeune femme, simple à regarder. Je sens mon coeur me le signifier. Je ne suis pas insensible à son charme. Elle parle. Je bois chacun de ses mots. Je souris, jetant mon regard ailleurs. Je ne sais ce que je vais faire, si je continue à la regarder. Elle continue de parler.. Et mentionne des bisous magiques. Mon regard se dresse à nouveau, les sourcils écartés. « Bisous magiques ?! » Je ne comprends pas ce qu’elle veut. C’est comme si elle m’invitait à embrasser ..

   Je sens son pied se dresser. Je sursaute presque. Je ne m’y attendais pas. Son mouvement est délicat, sexy. Sexy est le mot. Je me dresse, attiré vers son visage. Je sens son pied pendant un moment, un long moment, une éternité. Cette éternité est agréable. Je me suis tracté vers elle, comme si elle avait le plein contrôle de ce moment, le plein contrôle de mon corps. J’arrive fatalement à elle, à son visage, à ses lèvres qui viennent à ma rencontre. Sa tête vient à moi. Mon visage la regarde comme on regarde un ange venu du ciel. Les yeux fixent les siens. L’ange va m’embrasser. Je suis incapable de penser, de réagir. Soudainement, sa main agrippe ma chemise. La suite est plus violente que la simple guidance par son pied. Je suis violemment amené à ses lèvres. J’ai à peine le temps d’entrouvrir les miennes. Elle m’embrasse dans l’atmosphère tamisée de ces toilettes. Voilà une suite que je n’avais senti venir. Son baiser est doux. Je pense encore comment elle m’a amené à elle. L’effet que ça me procure est dense. Le souvenir sera impérissable. Je me laisse embrasser. Je ne peux chasser la sensation de son pied. Je ne me peux me débarrasser de la sensation de sa violente attraction. J’apprécie ces sensations. Je l’apprécie elle, bien plus que je le pensais.

   Elle cesse de m’embrasser. Mon visage ne bouge pas. Le sien reprend de la hauteur. J’ouvre péniblement les yeux, harassé par l’idée des sensations. Elle me fait un effet considérable. Elle murmure. Nos fronts se cotoient encore. Je sens son haleine. Elle est là, près de moi. Je ne peux m’empêcher de sourire. Le moment est agréable, et je refuse de voir sa fin. Ma main vient se poser sur sa joue, vient soutenir son visage. Je grimpe le long de cette montagne pour atteindre son visage. J’ouvre mes lèvres. Je ferme mes yeux. Je n’ai besoin d’aucune forme d’aide cette fois. Ni de son pied, ni de sa poigne. Je l’embrasse comme elle m’a embrassé. C’est un baiser. Juste un baiser. Mon coeur approuve. Je le sens chantonner dans ma poitrine. Mon corps frisonne. Mon âme danse. Je continue de l’embrasser. Avec délicatesse. Je ne peux m’en empêcher. Elle est agréable. Le baiser est une récompense agréable, le genre de récompense dont on ne peut se détourner.

   Fatalement, mes lèvres s’ouvrent encore pour la laisser partir. J’ouvre mes yeux pour la regarder. Elle doit sentir mon haleine menthoré comme j’ai senti la sienne, plus tôt. Mon esprit divague bien loin. Je ne suis pas moi même, emporté par son baiser surprenant. Je la regarde. « C’était pour anesthésier ta douleur. ». Je la regarde encore, soutenant son regard, mon visage encore collé au sien. « Est-ce que ça fonctionne ? »

   Je ne veux pas bouger. Mais, soudainement et bien que je ne le remarque pas, la porte grince. Je vis le moment, je revis le baiser. Je ne veux oublier ces douces sensations. Et pourtant, je ne sais rien d’elle et elle ne sait rien de moi. Je frissonne encore.. sans savoir que nous allons être interrompu dans les secondes qui suivent.



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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 21:45




- Nick & Tessa  -
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La soirée prend une tournure totalement inattendue. Qui aurait pu prédire ce qui est en train de se produire ? C’est relativement étrange, relativement spontanée. Non personne n’aurait pu me dire que ce soir allait être une soirée différente. Pas la même rengaine que d’habitude. C’est différent, c’est nouveau et autant vous dire que je tente de ne pas paniquer. Habituellement ce soir genre de soirée, je les passe à écouter des mecs trop orgueilleux me parler d’eux. Je souris, je bois, je bois trop bous comprenez si je dois écouter, j’ai la paille constamment dans la bouche. Je hoche la tête, telle une potiche et quand j’en ai marre, je lance un regard de secours à l’une de mes amies et l’une d’elle fait sonner mon portable. Histoire que je puisse inventer une histoire, genre mon chat est morte, il y a le feu dans mon immeuble, bref, ce genre de conneries clairement qui montrent qu’on veut abréger la situation. C’est dingue ça. J’ai toujours attiré les hommes avec des soucis, j’ai toujours eu des problèmes dans mes relations, je suis un aimant à débile, à connard, à macho… bref, je les attire tous, je pense que l’on m’a jeté une malédiction à ma naissance. Je suis un peu comme la Belle Au Bois Dormant. Une de sorcière est venue me maudire et mes marraines les bonnes fées n’ont rien fait pour arranger cela. Il ne me reste plus qu’à dormir pendant cent ans histoire d’attendre que le bon arrive. Sérieusement, ma vie amoureuse est un véritable désastre et encore la princesse Aurore, elle finit par trouver chaussure à son pied même en pionçant cent ans et elle ne prend pas une seule ride, faudrait qu’elle m’apprenne son petit secret de jouvence parce que je suis relativement intéressée. A mon avis moi si je dors un siècle, autant vous dire que je suis un peu près sûre de ne jamais trouver un homme. Peut-être que je ne trouverais jamais, je songe au fait qu’un jour, je serais une vieille fille et peut-être que je prendrais un chat, pour le délire ou juste pour la compagnie. Pour l’instant je ne prends pas d’animaux car, je pars tôt pur le travail et en général je finis tard, je ne voudrais pas laisser la pauvre bête trop longtemps seule. Mais passons, je ne crois pas que ce soit important, ce n’est pas le sujet. Je suis partie un peu loin, l’alcool sans doute. Juste cette soirée, elle prend une tournure totalement improbable.

Je me retrouve dans les toilettes d’un bar. Si j’étais toute seule, cela ne serait pas très original mais là, je suis en compagnie d’un homme, un bel homme. Je dois avouer que je n’avais pas prévu que cela arrive ce soir. Je veux dire la rencontre hein. Je ne parle absolument pas du et plus si affinité, peut-être que nous n’en sommes pas encore là. Cet homme est certes très séduisant mais hormis son prénom, j’avoue que je ne sais rien de lui. Son visage me rappelle vaguement quelque chose mais quoi ? J’aurais pu le croiser n’importe où en ville. Il a tout de même la gentillesse de ruiner sa soirée pour m’enlever des morceaux de verre du pied. Il s’en sort relativement bien, même si je grimace. Puis il se met à rire. Je ne comprends pas vraiment, je sais que la situation est bizarre mais de là à avoir un fou rire ? Oh, je ne me vexe pas pour si peu, je souris avec lui, la situation est amusante. Et puis j’avoue que me retrouver dans cet espace restreint avec lui n’est pour me déplaire. Je voudrais des informations sur lui, j’aimerais connaitre ce qu’il est, j’aimerais … et voilà, je me perds dans son regard, je suis presque éblouie. Hypnotisée. Cette scène pourrait prêter à confusion pour quiconque rentre ici mais sur le moment, c’est le cadet de mes soucis. Vraiment. Je divague sans doute et il peine à me suivre, cette histoire de bisous magiques, c’est n’importe quoi, je l’avoue. Pourtant je crois qu’il comprend rapidement où est-ce que les allusions vont. Mon pied blessé, celui qu’il a soigné à moitié le dirige. L’amène à moi, je ne sais pas vraiment ce qui me prend mais j’en ai envie, terriblement envie, l’alcool désinhibe, c’est ce que l’on dit. Son visage se rapproche de moi, je sens son souffle sur ma peau, ses mains sur mes genoux, j’ai chaud. Je frissonne pourtant, paradoxe. Mo cœur s’accélère, je ne sais plus ce que je fais, mon corps répond. Mes lèvres l’embrassent, elles embrassent les siennes. Je voudrais plus mais je ne le fais pas, pas encore, pas ici et je ne le connais pas, embrasser ce parfait inconnu a quelque chose d’excitant. De nouveau.

Le baiser ne dure pas très longtemps. Il est simple et doux. Il s’écarte un peu, je plonge mon regard dans le sien, je n’ai pas eu les réponses que j’ai demandé mais sur le moment, cela ne m’intéresse pas spécialement. Je tente de ne pas trop réfléchir. Et puis c’est lui qui s’approche, qui monte vers moi. Il grimpe à mes lèvres et m’embrasse de la même façon que moi juste avant. J’apprécie, je ferme les yeux, je profite. Puis cela se termine, trop vite, bien trop vite. J’inspire pour calmer mon cœur, mon corps. Je me mords à nouveau la lèvre. Je souris lorsqu’il me parle de bisous contre la douleur, c’est l’idée des bisous magiques, c’est le même style. Il me demande si cela fait de l’effet. J’ai très envie qu’il continue mais ici ? Je ne suis pas le genre de filles que l’on prend dans les toilettes d’un bar. Je ne veux pas être ce genre de fille. Pourtant, un baiser… « - Je crois que j’ai besoin d’un nouv… » On ouvre la porte. L’homme un peu éméché marmonne une excuse et nous ramène à la réalité. Je me redresse un peu gênée d’avoir été surprise dans une telle posture. Autant dire que cela brise la glace. Je me pince les lèvres. « - Je suis désolée, je me suis laissée emportée, je ne suis pas ce genre de fille-là… et je ne veux pas que tu penses que je suis capable de ce genre de chose… et je ne connais strictement rien de toi… » Je veux m’en aller, j’oublie que l’un de mes pieds a des coupures ouvertes au niveau de la voute plantaire. La douleur est une piqûre de rappel, dans la surprise, je trébuche et je m’affale à moitié sur Nick. Décidemment, je passe ma vie à trébucher. Je me retrouve au-dessus de lui, la situation est encore plus ambiguë que la première. Presque à califourchon sur un inconnu, cette soirée vire au bordel. Pas de jeu de mot mais presque. « - Pardon, pardon, pardon ! Je n’aurais pas dû t’embrasser… Je…v… je crois que je devrais rentrer. » Sauf que j’ai un pied handicapé pour la soirée. Je me redresse, cette fois vraiment à califourchon sur lui, je tire sur ma robe qui est un peu trop remontée. Je me relève, je ne m’appuie pas sur le pied qui me fait mal. C’est relativement complexe. « - Voilà, j’ai été ravie de te rencontrer, tu embrasses très bien ! Vraiment ! » Je lui tends la main, à la fois pour potentiellement l’aider à se redresser avoir l’avoir fait chavirer et aussi pour le saluer, je meurs d’envie de l’embrasser encore, de gouter à ses lèvres, encore… je me retiens, tout mon corps se contrôle de ne pas lui sauter dessus, Non, Tessa tu ne peux pas faire cela dans les toilettes de ton bar préféré, un peu de dignité et puis … roh, j’ai trop de morale, je suis stupide, un tas de filles en profiteraient mais j’en suis incapable, je ne peux pas faire l’amour sur commande, même si l’envie est là, j’aime en savoir un minimum sur mes partenaires, non… enfin c’est compliqué, je suis compliquée ! Je suis dans la merde.



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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyMer 24 Jan 2018 - 16:01

tonight, we're young
«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»


C’était seulement un baiser. Un tendre baiser. Un baiser qui emporte le vent, qui triomphe de la tempête. L’espace d’un instant, je pensais être l’homme le plus chanceux du monde. J’avais tout ce dont j’avais besoin. C’était ce genre de baiser. Je ne pouvais sourire quand je l’embrassais, quand mes lèvres collaient les siennes avec passion. Je ne pouvais sourire, mais j’en avais envie. Lentement, ma main vient se poser sur sa joue pour accompagner délicatement notre baiser. C’était ce genre de baiser. Délicatesse et passion, voilà un cocktail explosif pour un baiser. Sitôt mes lèvres quittèrent les siennes que j’ouvris les yeux, regardant sa petite tête rousse. Je souris. Je ne peux que sourire tant j’ai apprécié ce baiser. Il était doux. Appréciable. J’aime ces baisers là. Je me laisse emporter par la saveur de ce baiser là. Il a ce petit plus magique. C'est la force de cet instant. Je ne le remarque pas, mais je me sens flottant sur un nuage. Je chérie cet instant. Ses lèvres se décollent fatalement des miennes, mettant fin à ce délicieux moment. Je souris, affecté par ce terrible échange. J’ouvre péniblement les yeux.

J’ai envie de l’embrasser à nouveau. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant. Je la sens pétillante. J’ai envie d’un nouveau baiser. Je veux qu’elle m’embrasse, qu’elle blotisse ses lèvres contre les miennes, qu’elle joue avec sa langue. Je veux sentir son envie de m’embrasser aussi. Je n’entends rien d’autre que sa respiration. Je ne remarque rien d’autre que la douceur de son iris. Je respire doucement, haletant dans l’attente de son affection. Je souris. Je crois que je suis heureux, ne pensant à rien. Puis, soudainement, une voix prostré formule des excuses dans la pièce. Je tourne le regard. Un homme est entré, profondément alcoolisé. Je souris gêné, et par réflexe je tourne la tête vers Tessa. Je souris sincèrement immédiatement. Elle est belle. Je sens sa gêne. Puis, je ne comprends pas. Elle bouge subitement, me repoussant en arrière alors que l’homme disparait en se confondant en excuse incompréhensible. Je ne comprends pas. Je suis subitement par terre, Tessa contre moi. Je caresse doucement ses cheveux, ceux-ci fouettant mon visage au passage. Allongé par terre, je ne pense aucunement à autre chose qu’à Tessa. Je caresse sa joue délicatement. Elle se redresse. Je rougis. Elle fait pression au mauvais endroit. Je me sens rougir. Je détourne le regard une seconde avant de la regarder, assise à califourchon sur moi. La position est agréable. Elle est gênée. Les mots sont chaotiques. Je ne comprends que peu de chose, encore virevoltant sur mon nuage suite à ce baiser. Elle se relève. Je souris. Mon sourire baisse en intensité à mesure que je comprends. Debout, elle me tends la main. Je me relève seul, par soucis pour sa cheville. Je la regarde dans les yeux, posant mon regard sur le sien. Je laisse échapper un sourire.

« Je suis désolé, c’est moi qui n’aurait pas du..» Je la regarde dans les siens. Je n’ose détourner le regard, par peur de la voir disparaître. Avec son pied, le risque est faible. Peut-être que mon corps veut la sentir proche encore un instant. «C’était tout de même agréable, très agréable.. » J’ai peur de faire un autre compliment, peur qu’il soit mal perçu et qu’elle me gifle. En soi, je sais que j’aurais aimé poursuivre, j’aurais aimé l’embrasser à nouveau. « Je me suis laissé emporté, je n’aurais pas dû t’embrasser. » Je me sens désolé, comme si mon attitude l’avait blessé. Je baisse doucement les yeux avant de les remonter.

« Je pense que je vais te laisser, maintenant.. » J’espère qu’elle va me retenir. Je baisse les yeux, les laissant fuir vers la sortie où je me dirige lentement. Je m’arrête devant la porte. Jamais une porte n’avait été aussi difficile à ouvrir. Ma main s’approche. Je la sens hésitante. Je ferme les yeux. Une éternité semble se dérouler. Je serre les dents. Jamais j’avais été aussi lâche. Je ne suis pas lâche. Je me retourne brusquement me dirigeant sur Tessa. J’hésite. J’ai envie de l’embrasser passionnément.. comme dans un film. Nous ne sommes pas dans un film. « Laisse moi te payer un verre, juste un verre et pas de baiser impromptu cette fois.. » Je lui souris. « Juste un verre. » Je me répète, la fixant dans les yeux, l’air déterminé.

Je veux la connaître.

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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyMer 31 Jan 2018 - 19:34




- Nick & Tessa  -
Tonight, we're young


Ce soirée n’est que pure folie. Je ne devrais pas me retrouver en tête à tête avec un parfait inconnu. Je devrais être avec mes amies. Mes collègues. Mais je suis presque sûre qu’elles sont ravies que je puisse être en compagnie d’un homme, parfois elle me donne l’impression d’être un OVNI à ne pas être mariée et avoir des gosses à mon âge. Il est vrai que les trois quarts ont quelqu’un et celles qui restent sont même mariées et elles ont des enfants. Je voudrais des enfants mais pour moi ce n’est juste pas l’essentiel dans une vie, tant que l’on s’épanouit ? Je suis heureuse, je me dévoue à mon métier je le sais bien mais c’est plus fort que moi, j’adore ce que je fais. J’ai d’autres collègues, qui elles possèdent plus d’expérience qui me disent que c’est la fougue de la jeunesse mais je fais ce métier depuis un bon moment pour pas douter que j’adore cela. Je ne suis pas prête à laisser tomber les enfants que je place. Alors il est vrai qu’avec des horaires de bureau plutôt compliqués, trouver un homme c’est compliqué, la preuve, il faut me sortir que je fasse des rencontres, la seule rencontre que j’aurais faite, aurait-pu être avec un sorcier de Poudlard bien célèbre mais je doute qu’Harry Potter soit réel et se pointe à ma porte, on ne vit pas dans un conte de fée. C’est de plus en plus dur de trouver une personne digne de confiance. Un homme qui ne soit pas déjà marié, qui ne soit pas un salaud, c’est la dure réalité mais les mecs bien, il n’y en a plus beaucoup sur le marché. Alors, la grande question de ce soir, c’est est-ce que ce Nick est dans le bon groupe ? Celui des mecs bien ? Celui des salauds ? That is the question comme pourrait le dire Shakespeare, mais j’avoue que je ne suis pas sûre de vouloir la réponse tout de suite. Je passe un moment plutôt agréable alors pourquoi le compliqué davantage ? En tout cas pour la soirée, je décide que je peux peut-être profiter, un moment de folie et d’égarement, n’ai-je pas le droit ?

Ce baiser, je ne le réfléchis pas trop, il est proche de moi, l’endroit est relativement intime, bien sûr on ne peut pas dire que ce soir terrible mais en tout cas c’est clos et il y a personne, alors il pourrait se passer quelque chose. Mais je ne sais pas, ce sont des toilettes et est-ce que je suis ce genre de fille ? Même pas sûre. Pourtant je n’ai pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe que ses lèvres viennent caresser tendrement les miennes, baiser doux, simple et agréable, on en redemande, toujours plus. La situation aurait pu s’arrêter là mais finalement non. Je ne sais pas trop ce qui pris et c’est surtout quand on nous surprend que je comprends que cela ne peut pas passer ainsi. Je veux sortir de cette pièce, je suis trop proche de Nick et j’en perds mes moyens. Mais j’en oublie surtout que j’ai un pied blessé et c’est la chute assurée, et qui est-ce que j’entraîne dans ma maladresse ? Le plus beau garçon de la soirée, forcément. Je ne peux pas mieux comme gaffe. Je me retrouve sur lui, à moitié à califourchon totalement perturbée par la situation. Je parle trop, bien trop, cela me rend nerveuse et cette position n’est pas pour me faire passer pour la sainte des filles qui refusent du plaisir sauvage dans les toilettes d’un bar. Je me déteste, je ne suis pas capable d’être aussi ouverte d’esprit, mais j’aime avoir un bon rapport avec mes partenaires, les connaître et là, Nick, même si le feeling passe on ne peut plus bien, je ne le connais pas et je bloque, littéralement. Je ne suis pas le genre de fille à apprendre du plaisir pour un soir, j’aime les relations et c’est peut-être pour cela que je vais finir vieille fille, allez savoir mais je ne peux pas aller à l’encontre de ma nature, n’est-ce pas ? Il s’excuse et il ne devrait pas, c’est moi l’aguicheuse et je ne veux sûrement pas qu’il ait cette opinion de moi. Mais pourquoi cela compte autant pour moi l’avis des autres ? J’ai cette constante peur du jugement, je ne fais pourtant rien de répréhensible. En tout cas, le malaise commence à s’installer et je ne sais pas comment arranger les choses. On se redresse comme on peut, je lisse les plis de ma robe nerveusement et je regarde si je ne suis pas trop décoiffée, déjà que notre présence ici est suspecte, alors si je sors débraillée, je risque d’attirer encore plus l’attention. Nick va partir et je ne sais pas si je dois le retenir, je ne sais même pas ce que je dois dire. J’inspire et au moment où je me prépare à parler, c’est lui qui se retourne. Il me prend un peu au dépourvu mais je souris, je rougis sans nul doute aussi, il m’attire, m’intimide, je ne saurais dire, il me plaît, c’est relativement rare, alors je le souligne. Je remets mes cheveux bien, enfaîte ils sont déjà recoiffés mais il s’agit là d’un geste nerveux. Il veut me connaître, alors je crois que je peux caler Nick dans les mecs bien mais il peut parfaitement me manipuler, je m’en fiche, j’ai envie de ce verre et je vais l’accepter. Je marche, aie, mes pieds sont un peu douloureux, je me hisse sur la pointe des pieds pour ne pas que ma plaie au talon me fasse plus souffrir. Je lui fais un signe de la main pour qu’il attende et j’enfile mes derbies, la douleur est là mais cela fera l’affaire pour la soirée. Je n’ai déjà plus de verres dans le talon. Je m’avance sur la pointe des pieds et je lui vole un baiser et c’est moi qui ouvre la porte sans vraiment quitter son regard. « - Un verre où je suis toute à toi, juste un verre… » Je lui fais un sourire malicieux et sans vraiment l’attendre, je file m’installer sur le tabouret où j’étais tout à l’heure, où je lui ai adressé la parole pour la première fois.

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MessageSujet: Re: Tonight, we're young (Nickessa)   Tonight, we're young (Nickessa) EmptyMar 13 Fév 2018 - 22:50

tonight, we're young
«C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.»


Je me dirige vers la porte. Une tonne de pensée joue avec mon cerveau. Que dois-je faire. J’ai envie de serrer le poing, de crier ma rage contre ce destin si cruel. Il est si difficile de faire le bon choix. Je sais ce que signifie sortir avec moi. C’est dangereux. Pourtant, mon idiot d’agent aime plaisanter à ce sujet. Mon mariage a coulé, et il a insisté pour fêter ça. Pour lui, tout est sujet à faire une fête. Il fait son business ainsi. Les stars amènent des amis, et il peut créer des liens avec de nouveaux clients. C’est ce que nous étions pour lui. Des animaux. Des math. Des chiffres sur son compte bancaire. Je détestais l’homme, mais il s’occupait également de la carrière de ma folle de mère. Difficile d’envoyer balader le manager de sa propre mère, cette actrice à la petite semelle qui se perdait dans les mauvaises productions. Elle était son moyen de me garder auprès de lui, probablement. Il était retord. Il aimait ironiser sur les relations que je pouvais avoir avec les autres actrices, plaisantant sur l’argent que ça pouvait rapporter. Je me moquais de l’argent. Je voulais une femme qui pourrait partager ma vie, une femme qui pourrait comprendre mes sentiments, qui puisse rire à mes côtés des affres de la vie. Je ne m’attendais pas vraiment à la trouver dans ce bar, mais j’étais un être humain. J’avais aussi besoin de me détendre, et j’étais sorti pour ça.. loin de toutes ces soirées mondaines que je haïssais tant. Et voilà que je pensais à tout ça alors que ma main flirtait avec la porte. C’était un sentiment indescriptible. C’était comme une fuite, un refus de me heurter à la réalité avec elle. Son baiser, si spontané, était si agréable. La chaleur de ses lèvres, la caresse de son coeur directement sur le mien était un souvenir qui persisterait. La sensation de ce baiser, la façon dont elle m’avait amené à elle, c’était gravé en moi. Ca ne partira jamais. C’est impossible d’effacer un tel souvenir. Et voilà que je refuse de sortir. Mon corps se fige. Ma main se bloque. Je souris. Pourquoi pas après tout ? Soyons fou. Carpe Diem. Je me retourne. Hors de question de l’oublier, de la laisser derrière. Mon corps bouge tout seul, les mots se formulent tout seul. Elle me regarde, mais ne réponds pas. Elle souris. C’est bon signe. Elle se recoiffe. Elle n’a pas encore accepté. Je panique intérieurement. Elle va dire non. Je sens qu’elle va dire non. Je respire doucement. J’essaye de me calmer. Je sens mon coeur battre au fond de ma poitrine. J’essaye de respirer plus doucement, plus calmement. Elle s’approche, doucement, après avoir remis ses chaussures. Je l’observe. Je ne peux rien faire. Elle est proche. Mon regard se fixe. Je vois ses yeux. Ils sont magnifiques. Je perçois de la taquinerie dans son regard. Elle est la pointe des pieds. Mon souffle est coupé. Je stresse. Pourquoi je stresse ? Je la regarde. Elle m’embrasse. Je suis surpris.J’entrouvre les lèvres en fermant les yeux. Le baiser est court, l’instant est volé. J’ouvre les yeux, elle n’est plus là. Je me retourne vers la porte. Nous aurons ce dernier verre. Je souris, probablement de manière idiote.

Je la rejoins rapidement, emboitant son pas vers le bar où nous étions. Le concert n’est pas complètement terminé, mais le bar a déjà commencé à se vider. Je me demande si ses amies sont toujours là, si elles vont nous interrompre. J’attends qu’elle se hisse sur un tabouret, au bar, l’aidant si nécessaire. Je me place dans le tabouret à côté d’elle, l’attirant à moi -le volant probablement à un individu qui ne faisait pas attention-. Je lui souris, levant la main pour attirer l’attention du barman. Il va arriver. Je me tourne vers Tessa, lui souriant. « J’aime la musique. » Je la regarde, fixant ses yeux. « Je veux dire, j’aime jouer. Chanter, tout ça. Et toi, Tessa, as-tu la fibre musicale ? » Nick, mon grand, t’es le pire dragueur de la terre.. Je me corriges rapidement. « Ton pied, ça va ? »


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