aujourd'hui, t'as passé la soirée en compagnie de ryan. ça t'as vraiment fait du bien de passer du temps avec ton meilleur ami, rien que tous les deux. vous avez discuté de tout et surtout de n'importe quoi. t'a décidé de boire. baby serait encore là, elle aurait sans doute halluciné. toi qui ne bois jamais une goutte d'alcool. tu t'es laissée entraîner dans cette affaire avec une telle facilité. faut dire que t'avais besoin de te changer les idées, de ne plus penser à rien. c'st pathétique lorsqu'on y réfléchit bien mais, c'est comme ça. tu commences à sérieusement être accro à l'herbe alors, ça te fait plus rien de fumer joint sur joint. t'as décidé de mélanger cela avec ce liquide fort qui te brûle la gorge après chaque nouvelle gorgée. finalement, au bout de plusieurs heures, t'es sortie prendre l'air. surement que ryan doit se faire du soucis parce que t'es jamais revenue. faut dire que, ta clope à la main, t'a marché pour t'aérer l'esprit et t'as fini par te perdre; enfin, t'as vraiment regardé où tu as mis les pieds. faut dire que t'étais trop occupée à envoyer des sms à terri. tu te demandes comment il arrive à te comprendre alors que tu vois à peine les touches de ton portable. tu soupires légèrement parce que ça devient un peu casse-tête. tu hausses les épaules, tires une nouvelles latte avant de te concentrer sur les gens qui se trouvent autour. y a un gars qui te dévisage de haut en bas. tu souris, un peu mal à l'aise. c'est à ce moment là que tu te rends compte que t'as oublié ta veste au vestiaire; ouais, c'est vrai qu'y a de quoi dévisager une meuf qui retrouve vêtue d'une simple robe noire col en v, surement un peu trop courte au milieu de nulle part. tu ne peux donc pas lui en vouloir. ton attention se porte ensuite sur le couple de jeunes assis sur le banc. ils te donnent clairement envie de vomir et c'est pour cette raison que tu décides de continuer ton chemin. tu finis par tomber sur le petit commerce ouvert 24h/24 dont terri te parlait. tu décides donc de t'installer devant, sortant cette fois-ci un joint pré-roulé de ton paquet de clopes planqué dans ton soutif. tu tentes tant bien que mal de l'allumer mais, il semblerait que ton briquet est rendu l'âme. tu pénètres donc à l'intérieur de la boutique, blasée comme jamais. tu mets à la main sur une bouteille de vodka et un briquet rouge. tu passes à la caisse et te rend compte que t'as pas ta carte, bien évidemment. ok donc, je résume la situation. j'étais en boîte, je suis sortie et j'ai oublié toutes mes affaires. j'peux dire que je les ai perdu si ça joue en ma faveur. tout ça pour dire que... on peut peut-être d'arranger autrement pour le règlement...? autant tenter le tout pour le tout. avec ta petite gueule d'ange, tes yeux clairs soulignés de noir, tes lèvres rouges, ton sourire charmeur et ta tenue un peu trop légère pour la saison, tu te dis que ça va peut-être jouer en ta faveur. en tout cas, le vendeur semble hésiter et c'est bon signe !

t'as parfaitement conscience du fait que parfois, tu fais n'importe quoi. c'est que t'as toujours beaucoup trop aimé t'amuser. c'est de famille, voilà ton excuse la plus plausible. évidemment, ça n'excuse pas tout mais toi, tu te sens mieux de te dire que ta mère ou encore lenny aurait agi de la même façon. tu rentres dans ce night-shop parce qu'il fait froid et surtout parce que tu as besoin d'un briquet pour allumer ton dernier joint de la soirée. comme t'as pas de monnaie sur toi et encore moins ta carte bancaire, tu fais les yeux doux au vendeur. c'est ce que tu sais le mieux faire dans ces cas-là. que des paroles en l'air mais lui, il n'en sait rien. t'auras qu'à griffonner un faux numéro sur un morceau de papier en lui demandant de te contacter en cas de besoin. c'est pitoyable, t'en as parfaitement conscience mais ce soir, tu t'en fiches. finalement, t'as pas le temps d'en dire plus que terri débarque pour payer l'addition. un large sourire se dessine sur ses bras alors que tu attrapes son bras. ah bah non finalement, mon sauveur vient d'arriver ! à plus ! tu balances un clin d'oeil au vendeur qui te fait un geste de la main assez hésitant. ouais, il doit surement te prendre pour une folle. sortie de là, tu lâches terri sans dire un mot de plus. tu tends la main pour qu'il te remette tes achats mais à la place, il éclate la bouteille au sol. surprise, tu sursautes légèrement avant de te reculer pour ne pas en avoir plein tes chaussures. tu déglutis parce que tu t'attendais pas à cela or, il a surement raison. t'as trop bu de toute façon. t'en voulais même pas de cette vodka. t'aimes pas ça. par contre, lorsqu'il balance ton briquet, tu ne peux t'empêcher de la ramener. hey, j'en avais besoin de ce briquet ! tu adoptes un air à la fois étonné et blasé. tu soupires en fermant les yeux quelques secondes. à vrai dire, ça tangue dans ta tête alors, tu les rouvres très rapidement pour tenir sur tes deux jambes. terri qui n'avait rien dit jusqu'à maintenant, commence à s'énerver. il te demande si t'es conne, ce que tu peux encaisser et finalement, il te traîne de traînée. tout de suite moins marrant. il a l'air vraiment très énervé et toi, ça t'énerve aussi. je t'emmerde terri ! dans un premier temps, tu croises les bras contre ta poitrine pour te cacher un peu. c'est pas ta faute si t'as oublié ta veste là-bas. quant au reste et bien, c'est comme ça qu'on s'y rend au concorde deux. parfois, t'y vas en jeans baskets mais là, c'est le week-end alors, t'as fait un effort pour bien te maquiller et pour porter une robe. ok, elle est peut-être un peu courte mais à la base, t'avais des collants. tu les as effilé alors, t'as pris le temps de les retirer. quant à tes yeux bah, ton mascara avait légèrement coulé, ce qui laissait imaginé que tu avais légèrement abusé sur l'eye-liner. c'est quoi ton problème au juste ? que t'enchéris de plus belle. j'ai pas besoin de toi moi, tu peux partir si c'est pour m'engueuler ! non en fait, t'as pas envie qu'il parte. tu veux pas qu'il te laisse ici toute seule et ce, même si tu prétends le contraire, même s'il t'engueule pendant des heures. on sait jamais ce qu'il peut arriver au beau milieu de la nuit. c'est pas très prudent de se promener dans ces rues, d'autant plus en tenue de soirée.

les mots de terri devraient te blesser. actuellement, dans l'état que tu es, ils te mettent en colère plus qu'autre chose. t'as envie de lui coller une droite, de lui hurler de partir si c'est pour agir de la sorte. tu te retiens parce que tu as trop de respect pour lui ou parce que tu as besoin de lui, tout simplement. t'es ni mon père, ni mon frère, ni mon mec, ni qui ce soit pour me parler comme ça. j'fais ce que je veux, je suis majeure et vaccinée ! t'es peut-être un peu dure dans tes paroles mais ça, c'est la vérité. terri, il ne fait pas partie de ta famille, il n'a aucun droit sur toi. même lenny tu refuses qu'il te parle de la sorte, ce n'est pas pour t'en prendre plein la tête par le jeune homme. qui plus est, vous ne sortez pas ensemble. tu es donc libre de tes faits et gestes, qu'il le veuille ou non. tant que vous n'aurez pas mis les choses au clair tous les deux, il n'a rien le droit de te dire. voilà ce que tu te dis. tu ne seras pas sa chose, son objet, cette fille qui peut avoir quand bon lui semble. tu ne changeras pas pour lui, tu ne deviendras pas meilleure ni moins dire. comme toute personne, t'as des défauts, t'as des vices. beaucoup de vices même. l'alcool n'en fait pas partie mais la beuh, peut-être un peu truc. sauf que voilà, t'as commencé jeune, tout le monde sait que tu fumes et ça n'a jamais posé problème jusqu'à maintenant. t'as pas forcément envie qu'il prenne trop d'emprise sur toi et pourtant ce soir, il balance ton briquet, ce qui a le don de t'énerver. il oblige ensuite à monter dans la voiture et tu sais parfaitement que tu n'as pas d'autres choix de le suivre. pourtant, tu grognes quand même entre tes dents. putain... tu boucles pas tout de suite ta ceinture. t'as juste besoin d'une clope pour te calmer là. tu sers les dents et tu décides de t'attacher parce que t'as pas envie qu'il gueule une fois de plus. en fait, t'aurais jamais du lui envoyer un message. tu ne sais pas pourquoi t'as fait ça mais tu le regrettes. tout le monde du chemin, tu restes silencieuse parce que t'as pas envie d'entendre le son de sa voix. il pose les yeux sur toi et tu tournes la tête vers la fenêtre pour l'éviter. tu tentes de lui faire comprendre que t'as pas envie de discuter avec lui et pourtant, il finit par rompre le silence. ce n'est pas la première fois que je traîne ici. ça ne sera pas la dernière non plus. j'ai grandi dans ces rues. ma mère bossait au concorde pour se payer ses études à l'époque. et ouais, j'ai pas toujours vécu dans une grande et belle maison contrairement à ce qu'on peut croire. ça te fait sourire. t'as pas honte de dire d'où tu viens. ton père a toujours été quelqu'un de bien. ta mère, un petit peu moins. ce n'est pas pour autant que t'en aimes plus un que l'autre. t'as vécu dans un petit appart merdique parce qu'au début, tes parents avaient pas beaucoup d'argent. faut dire qu'ils ont eu ton frère très jeunes, ce n'était pas prévu et ils ont du revoir leurs priorités. peu de temps après ta naissance, ta mère a arrêté ses études, elle a lâché son job en tant que barmaid et elle a décidé de rester à la maison pour s'occuper de ton frère et toi. papa a travaillé d'arrache-pied et ça leur a plutôt bien réussi. tu te penches pour augmenter d'un cran la radio histoire de lui faire comprendre que tu t'en fous pas mal qu'il te crie dessus. tu en profites aussi pour monter d'un cran le chauffage parce que mine de rien, quand t'arrêtes de bouger, tu te rends compte qu'il ne fait pas cinquante degrés dehors. et puis d'abord, qu'est-ce que ça peut te faire que je traîne dans la rue ? arrêtes de me considérer comme une gamine de quinze ans, c'est super chiant !

il rigole, ça t'énerve encore plus alors, tout le long du chemin, tu décides de ne pas lui adresser la parole. de toute façon, tu lui fais honte comme il le dit si bien alors, à quoi bon perdre son temps avec un gars pareil. tu augmentes le chauffage parce qu'il fait super froid. tu croises les doigts pour que le videur récupère ta veste parce que tu y tiens un minimum. de plus, y a tous tes papiers à l'intérieur et t'as clairement pas le temps de les refaire. tu pousses le volume de la radio par la même occasion, pour faire comprendre à terri que t'as pas envie de lui parler. de toute façon, il ne semble pas avoir envie de faire la conversation non plus alors, c'est tant mieux. la route défile et tu fixes la fenêtre tout en lui demandant de ne plus te traiter comme une gamine. tu lui demandes ce que ça peut lui faire que tu traînes dans la rue. à la limite que lenny te fasse la morale, tu pourrais le comprendre. même nana à vrai dire. elle s'est toujours considérée comme la grande soeur que tu n'as pas eu la chance d'avoir. mais terri, franchement. en guise de réponse, il te parle d'amitié. d'amitié c'est tout. tu souris en t'approchant un peu plus de lui. tu fais glisser tes doigts de long de sa cuisse, levant un sourcil d'un air interrogateur. ton amie... c'est tout. que tu murmures pas trop loin de son oreille. finalement, comme il conduit et t'as pas forcément envie d'avoir un accident, t'arrêtes tout. tu t'enfonces un peu plus dans ton siège et tu croises les bras. ouais, t'es son amie et c'est tout. tu restes un instant silencieuse et vous arrivez devant ta maison. pourtant, tu ne descends pas tout de suite. à la place, tu demandes d'un ton on ne peut plus sérieux et ce, sans même prendre la peine de le regarder : tu couches avec toutes tes amies dis-moi ?! quoi ? simple question. après toi, tu t'en fous. il t'appartient pas terri. c'est pas ton mec comme tu l'as bien précisé. tu veux juste une réponse honnête de sa part. tu veux clarifier les choses. tu veux lui ouvrir les yeux et peut-être, ouvrir les tiens par la même occasion.

il se montre froid, distant alors, tu décides d'en faire de même. tu t'enfonces un peu plus dans le siège passager et tu croises les bras dans l'attente d'une réponse de sa part. il te dit que non, il ne couche avec toutes ses amies. mine de rien, t'es rassurée. prise d'un élan de confiance en toi, tu enchaînes. quelques unes ou juste moi ? parce que si c'est juste moi, faudrait peut-être que tu te poses des questions non ? si c'est pas le cas alors, on ferait mieux d'arrêter. t'es on ne peut plus sérieuse du moins, tu l'es à l'heure actuelle. tu sais tu regretteras toutes tes paroles mais, tu t'en fiches pour le moment. tu dis juste que ce tu penses parce que tu en as besoin. il sort de la voiture et ouvre la portière pour que tu en fasses de même. tu hésites un instant avant de sortir à ton tour. lorsqu'il pose un gilet sur tes épaules, tu le remets en place sans rien ajouter. tu arrives devant la porte, il te demande si tu as tes clés et tu commences à chercher. il veut t'aider mais comme depuis le début de cette soirée, tu décides de l'envoyer sur les roses. ça va, je vais les trouver toute seule. t'es plutôt sèche. tu te rends compte que tu les as pas et tu jures intérieurement avant de lever les yeux vers la fenêtre de la chambre à l'étage. t'as déjà fait ça une bonne centaine de fois. terri l'a déjà fait aussi quand tes parents étaient présents à la maison. tu poses les mains sur tes hanches avant que le verdict ne tombe. faut passer par la fenêtre de ma chambre, elle est ouverte. passe devant, j'ai une robe. ou viens pas, je vais m'en sortir toute seule. ouais, t'as pas envie qu'il regarde en dessous. terri, il t'a déjà vu nue plusieurs fois mais ce soir, tu décides de jouer à la petite prude.

Une ambiance aussi froide que la température extérieure, est-ce possible ? Oui. L'ambiance est froide, triste et fait peine à voir à vrai dire. Elle venait de te poser des questions assez pertinentes qui évoques pleins d'autres questions suite à ta réponse. Tu te contentes de vouloir fuir le sujet, tu n'as pas vraiment envie de lui parler et ni de lui donner plus d'informations à ce sujet, de toute façon c'est voué à l'oubli, demain elle ne s'en souviendra pas et ça ne vous mèneras nulle part. Peut-être que demain, si elle aura tout oublier, tu ferais mieux de faire pareil, oublier cette soirée. On en parlera demain. À croire que tout ça t'as guéris, car tu te sens déjà moins malade, ou alors est-elle ton remède magique qui t'a soigné ? Devant la porte, elle cherche ses clefs et ne les trouves pas assez vite à ton goût, mais refuse ton aide tout comme elle a refusé ton filet sur ses épaules, tu la laisses donc chercher seule et finalement elle t'annonce que si tu tiens à rentrer, tu passeras le premier par la fenêtre. T'exécutes, tu passes le premier sans vraiment te poser de question, une fois la fenêtre atteinte, tu l'ouvres et lui tends la main et l'aider à rentrer dans la chambre. Une fois dans la chambre, tu fais comme si tout ça était passer, sans autant plus lui parler que dans la voiture. Tu vas te rafraîchir un coup, laissant encore quelques gouttes sur ton visage et ne prends même pas la peine de lui souhaiter la bonne nuit. En passant par le salon, tu prends une feuille blanche et un stylo à bille et commençait à lui écrire une réponse à toutes ces questions qu'elle te posait dans la voiture. Si je ne t'ai pas répondu hier, c'est que je voulais que tu te souviennes de chacune de mes réponses. Si j'ai réagi de la sorte, c'est que je tiens un peu plus à toi que prévue, pas comme une simple amie, non. T'avoir vu dans cet état m'a fait du mal, sachant qu'hier, j'ai réfléchi toute la journée à tout ce que Ryan, Nana et d'autres personnes me disent à ton sujet et je me suis rendu compte qu'au fond ils n'ont pas si tort que ça, je ne te vois certainement pas comme une simple amie. Je tiens à toi comme je n'ai jamais tenu à personne. Je t'aime. Tu signais la petite lettre de ton prénom et la pliais en deux, sortais quelques minutes sans qu'elle s'en aperçoive et allais chercher le bouquet de fleurs que tu avais acheté plus tôt dans la journée et déposais ces deux éléments sur la table de la salle à manger jusqu'à demain matin et te posais finalement dans le canapé où tu restais encore quelques minutes à peine éveiller.  

tu refuses son aide. t'aimes pas forcément la façon dont il t'a parlé lorsqu'il est venu te chercher et ce, même si c'est toi qui l'as indirectement demandé. t'as pas apprécié le fait qu'il a refusé de répondre à tes questions dans la voiture et ce, même si elles étaient un brin trop froides à ton goût. il les a ignoré comme si de rien était alors, arrivée chez toi, dans ta chambre, tu décides d'en faire de même. tu le laisses faire sa vie de son côté de toute façon, il connait cette maison comme sa poche. toi, tu t'écrases telle une loque dans ton lit et tu n'y bougeras plus jusqu'au lendemain matin. tu te réveilles seule au beau milieu de ton grand lit. tu te tiens la tête à peine redressée. ça tourne, ça tape, ça fait mal. tu grimaces légèrement et tu te traînes jusqu'à la douche. rien de tel pour reprendre ses esprits. t'enfiles un pull un peu trop grand pour toi. il te servira de pseudo robe pour aujourd'hui. de toute façon, tu n'avais rien de prévu. lenny ne devait pas être rentré puisqu'il n'a pas pris la peine de te réveiller. tu prends un paracétamol dans la pharmacie de la salle de bain et l'avales cul sec. sans trop faire de bruit, tu te retrouves au rez-de-chaussé, dans le grand salon. tu sursautes lorsque tu aperçois terri, endormi dans le canapé. tu fronces légèrement les sourcils or, tu le laisses dormir. tu te diriges vers la cuisine mais, aperçois en chemin un bouquet de fleurs sur la table. tu fronces les sourcils en t'approchant, curieuse de savoir d'où ça devient. c'est là que tu tombes sur la lettre de terri. tu dois la lire trois fois avant de t'apercevoir qu'elle t'est belle et bien adressée. ton coeur s'emballe. tu devais être heureuse. tu l'es intérieurement. c'est juste que là, tu flippes. t'envoies donc un sms à ryan avant de t'éclipser de la maison. de toute façon, t'as besoin de te changer les idées, de prendre l'air. tu cours donc jusqu'à chez alfie. t'y restes un certain temps avant de revenir chez toi. heureusement, tu t'es réveillée tôt et t'arrives lorsque terri dort encore. tu décides de te poser à côté de lui. tes doigts viennent effleurer son bras. tu te rapproches pour déposer un baiser sur sa joue histoire de le réveiller en douceur.

au final, tu t'éclipses parce que tu ne sais pas trop quoi lui répondre à terri. t'as peur de ce qu'il peut arriver par la suite alors, tu pars comme une voleuse. tu te dis que d'ici t'aies trouvé une solution alors, il sera peut-être partie de chez toi avec les fleurs et la lettre alors, vous ferez comme si rien de tout ça ne s'était passé. t'aurais aussi pu retourner dans ton lit et dormir pendant des heures et des heures et ce, jusqu'à ce qu'il regrette son choix. pourtant, t'as préféré en parler à tes meilleurs amis. t'as d'abord envoyé un sms à ryan parce que vous en aviez parlé tous les deux. t'as discuté avec et ce, jusqu'à arriver devant chez alfie. t'étais encore en pyjama mais, t'en avais un peu rien à faire. à vrai dire, à une heure pareille, tout le monde dort encore dans les rues de brighton. toi, t'es l'habitude de te lever tôt en tant qu'étudiante infirmière alors, ça te dérange pas, t'es pas vraiment décalée. ryan, il t'a dit de lui dire ce que tu ressentais, de porter tes couilles évidemment. tu n'en attendait pas moins de sa part. quoique, t'as un moment hésité pour savoir s'il allait te demander une nouvelle fois d'abandonner tout. vous n'êtes pas fait pour être ensemble, vous vous prenez déjà trop la tête. t'as ensuite écouté alfie et puis, t'es rentrée chez toi. terri dormait encore et même si le voir aussi apaisé te calme, t'as pas pu faire autrement que d'entrer doucement en contact avec lui. t'es à moitié en train de l'écraser mais, ça n'a pas l'air de le gêner, au contraire puisqu'il passe un bras autour de toi pour t'attirer un peu plus vers lui. tu déposes alors un baiser sur sa joue et lui finis par ouvrir les yeux. tu souris légèrement, un peu mal à l'aise par rapport à la veille mais tout de même contente qu'il soit resté. hey, t'as bien dormi ? le canap n'est pas trop confortable apparemment... tu tentes d'abord de détendre l'atmosphère, conscience que la conversation sérieuse risque de s'en suivre assez rapidement. t'appréhendes mais, c'est vraiment que t'as aussi hâte de mettre les choses à plat. ça ne peut qu'allait mieux par la suite.

Tu dors tellement profondément que rien ne pourrait te réveiller. Après tout, t'es malade comme un chien et hier soir n'as pas vraiment été la joie, loin de là, tu préfères même oublier cette soirée et passer à autre chose, Terri. Tu continues de dormir malgré les quelques mouvements que tu entends dans le salon ou tu dors, tu n'aimes pas ce salon, t'étais déjà malade, mais la, ta nuit ne t'as pas vraiment plus aidé que ça, car en plus de tout ça, tu as mal au dos et t'as passés une très mauvaise nuit, repensant longuement à votre prise de tête d'hier. T'attires Sacha après avoir ressenti sa peau contre la tienne, ses lèvres sur ta joue, que demander de plus et surtout comment mieux se réveiller. Elle sent le frais, contrairement à toi qui ne t'ai même pas douché hier soir, tu te sens sale et ne tarderas pas à prendre une douche, t'ouvre finalement les yeux en voyant Sacha à tes côtés, t'es content, mais de l'autre côté, tu te demandes ce qu'elle cherche, tu te dis que tu vas sûrement devoir lui rappeler la veille, bien que t'en ai pas envie, tu ne te gêneras pas, mais avant tout, tu veux savoir si elle a trouvé ta lettre et les fleurs à son attention. D'habitude, c'est le prince qui réveille la princesse. Glisses-tu à son oreille, d'une petite voix matinale alors que tu n'es réveillé que depuis seulement quelques secondes. Tu as faim, tu as besoin de manger un truc, ça, c'est sûr. Elle te parle du canapé, à moitié dans le brouillard encore, tu ne saisis pas tout, mais tente de former une réponse potable pour ne pas l'envoyer chier comme hier soir. Ton lit est tellement mieux... Il est clair que tu as passé une longue et difficile nuit, tu poses ta main sur son bras que tu caresses et cette fois, tu peux dire que tout ce que tu fais, c'est amoureusement et finis finalement en prenant sa main dans la tienne, la serrant bien fort. Tu ne lui en veux plus autant qu'hier, à vrai dire t'as plutôt eu peur pour elle quand tu as su ou elle était et seule, de là cette colère, cette engueulade peut-être, après ça ne changera pas l'étant dans lequel elle sait mis alors que toi, tu as passé ta journée chez toi à réfléchir à votre relation.

tu finis par réveiller terri et ce, après avoir discuté de la situation avec tes amis. c'était plus fort que toi, tu as paniqué, tu avais besoin de conseils et ce, même si c'était sans doute légèrement exagéré. arrivée dans ses bras, t'as tout de suite compris que c'était là que tu te sentais le mieux. léger sourire aux lèvres, tu t'es calée contre lui en lui demandant s'il avait bien dormi. sa remarque t'as fait légèrement rire. faut modifier les classiques de temps en temps. t'as haussé les épaules avant de soupirer. il t'a rappelé qu'il était beaucoup mieux dans ton lit et c'était également ton avis. pourtant hier, c'était à tes yeux, la pire idée qu'il soit. comme on dit, la nuit porte conseil. le fait qu'il ait également pris le temps de répondre à tes questions t'as fait réfléchir et ce, même si ce n'était que des écrits. l'avis de ryan et d'alfie, forcément, t'importait. t'avais pas encore pris le temps d'en parler avec nana. tu préfères la voir en face à face pour obtenir ses conseils et savoir comment elle, elle se serait comportée. tu t'es légèrement redressée pour lui faire face. prenant appris contre son torse, t'as plongé tes yeux dans les siens pour t'excuser de vive voix. écoute terri, je suis désolée pour hier soir. j'ai un peu pété les plombs mais, j'avoue que tu m'as poussé à bout aussi... je voulais pas que ça termine comme ça. et puis, je sais pas ce qui m'a pris de boire. tu secoues légèrement la tête, d'un air désolé. oui, il a déconné dans ses paroles mais toi, dans ton comportement. et puis, jamais tu ne bois une goutte d'alcool si ce n'est de la bière. t'as très vite compris que ce n'était pas pour toi. le mal de crâne que tu te trimbales aujourd'hui ne fait que confirmer tes propos. je préfère le p'tit-déj ! tu déposes un furtif baiser sur ses lèvres avant de te lever d'un bond pour te diriger de l'autre côté du salon, vers la cuisine. tu balances tout ce dont t'as besoin sur l’îlot central. du bacon que tu prends le temps de faire griller, des oeufs que tu fais cuire à la poêle et du pain que tu jettes dans le grille-pain. t'as jamais été super douée pour la cuisine mais le petit-déjeuner, c'est plutôt simple. ça t'évite aussi de mettre des mots sur la lettre, le bouquet de fleurs que t'as tout de même pris le temps de mettre dans l'eau, au beau milieu de la table de la salle à manger. t'as le coeur qui bat encore à cent à l'heure. tu te défoules en cuisine mais, tu sais parfaitement que tu vas devoir aborder le sujet un de ces quatre.

finalement, terri n'a pas l'air de t'en vouloir. tu lui expliques les raisons de pourquoi tu t'es comportée de la sorte. certes, t'as déconné mais, il t'a également mal parlé. tu n'es pas la seule en cause. il faut également précisé que t'as donné rendez-vous à ryan pour discuter parce que tu avais d'énormes doutes vis-à-vis de ta relation avec terri. t'as bu en pensant pouvoir oublier et au final, cela n'a fait que te pousser une fois de plus dans ses bras ou du moins, vers lui. t'avais pas ta langue dans ta poche la veille or ce jour, t'es beaucoup plus calme. tu ne sais pas trop comment abordée le sujet. peut-être même si tu ne veux pas le faire. tu redoutes ce moment depuis beaucoup trop longtemps. tu déposes donc un court baiser sur ses lèvres avant de décider de préparer le petit-déjeuner. il te retient un instant et tu souris de plus bel avant de t'éclipser dans la cuisine pour tout préparer. telle une véritable pile électrique, tu t'actives comme jamais. cela t'aide à ne pas penser. c'était sans compter sur terri qui te déconcentre dans ta tâche. tu tentes tout de même d'y faire abstraction et, malgré ses bras autour de ta taille, tu continues à faire la cuisine. tu restes concentrée jusqu'à ce qu'il prononce ces petits mots à ton oreille alors, tu lâches ta spatule qui tombe à même le sol. tu te pétrifies légèrement et te détends un peu lorsqu'il passe une main dans tes cheveux. tu te retournes pour lui faire face, lançant tout en plan. je.. je veux pas que tu me dises ces mots pour me faire plaisir terri. je veux dire... te sens pas obligé... oui, tu te dis qu'il lui dit juste par rapport à la pression que tu lui as mis hier. tu lui as clairement demandé de porter ses couilles ou tout serait fini pour ainsi dire. sauf que t'as parlé sur le coup de l'alcool et ce matin, tu te dis qu'il t'avoue peut-être ses sentiments par peur de te perdre. tes doigts serrent un peu plus le buffet derrière toi et tu le quittes pas des yeux essayant de discerner ce qu'il pense réellement.

Toute façon, c'est toujours ainsi, si l'un a tort, l'autre aussi, bien que cette fois, vous avez vraiment tort tous les deux, tu regrettes ce que tu lui as dit, tu aurais aimé oublier tout ça cette nuit, mais non, tu n'y es pas arrivé. Ce réveil est tout simplement magique, au point de te mettre de bonne humeur de grand matin et tout ça continue d'être de mieux en mieux, car elle va te préparer un petit-déjeuner digne de ce nom, bien qu'il manque quelques choses. Tu lui glisses deux mots à l'oreille, plus sincère que jamais, plus vrai que jamais et ce n'est que la première fois que tu lui dis de vive voix. Elle te demande de ne pas te sentir obligé, tu comprends qu'elle en doute, mais toi, tu n'as qu'une seule envie, elle. Tu te souviens de ce qu'elle t'as dit hier, ça t'as fait prendre tes couilles en main pour une fois, telle qu'elle te le demandait et c'est peut-être ça qu'elle voulait te faire passer comme message, maintenant à toi de jouer, elle t'a ouvert une porte, à toi de l'enfoncer et de ne pas la refermer. Tu n'as jamais ressenti ça pour une autre, si fort, si vrai, tu ne connaissais pas ce sentiment avant et tu te dis que si un truc se fait et se conclut entre vous, t'espère que ça ne changera en rien votre relation électrique, au contraire, tu veux qu'elle se fortifie et tu restes positif sur le fait qu'un truc vrai et beau peut se faire entre vous. Tes gestes parlent pour toi, tu l'embrasses à nouveau, une fois de plus cherchant une réponse adéquate, peut-être. Tu prends sa main et emmêles ses doigts par les tiens, ton pouce frotte le dos de sa main et tu plonges ton regard dans le sien, amoureux. Grâce à toi, j'ai eu le courage de t'écrire. La seule que j'veux, c'est toi, Sacha. Je le pense, j'en avais tellement envie de te le dire. Et cette discussion est peut-être votre première vraie discussion censée depuis tellement longtemps à vrai dire, d'habitude vous vous embrouillez, vous rigolez et déconnez ensemble, mais là, non. Tu prends soin de fermer le feu ou sont posés les œufs afin qu'ils ne finissent pas carboniser, tu veux absolument terminer cette conversation, savoir ou vous en êtes, ça vous enlèvera un poids à tous les deux. J'veux faire de toi celle que j'aime, celle que j'aimerais plus que tout. Dis-tu en repassant une main dans ses cheveux pour finalement la posée dans sa nuque et l'a rapprochée de tes lèvres. Ces lèvres si douces, tu lui fais comprendre comme tu le peux à travers ce baiser ce que tu ressens, une manière différente que d'habitude.

tu tentes de porter toute ton attention sur terri. tu lui demandes d'être sincère avec toi. tu préfères qu'il attente avant de te dire ces mots plutôt que de se forcer pour te garder à ses côtés. tu insistes parce que toi, t'as la trouille forcément. tu te vois mal lui dire ce que tu ressens. enfin, lui avouer que tu as des sentiments à son égard d'accord mais, lui dire que tu l'aimes alors que tu ignores encore ce qu'est le véritable amour, c'est beaucoup trop pour toi. tu ne veux pas le dire seulement parce qu'il te l'a avoué. tu veux que ça soit sincère, presque naturel. tu veux attendre le moment précis, le moment parfait. tu veux que ça soit fluide pour ainsi dire. il t'embrasse de nouveau, comme pour t'assurer que tout cela est bel et bien réel. c'est sans doute la première fois que vous êtes aussi sincères l'un envers l'autre. tu n'as jamais tenu une conversation aussi sérieuse avec terri. ça te met légèrement mal à l'aise mais, ses mots te rassurent. tu serres un peu plus sa main dans la tienne. je... j'te crois. tu baisses légèrement la tête. sa main glisse le long de ta nuque et ses lèvres se posent encore une fois contre les tiennes. tu prolonges un court instant cet échange avant de t'écarter. je veux essayer c'est juste que... faut que tu me laisses du temps pour te le dire... pour te dire je t'aime seulement voilà, ces mots sont juste imprononçables pour toi, pour le moment en tout cas. tu ne l'as jamais dit à quelqu'un d'autre qu'à ta mère. même avec ton père, c'est difficile alors, le dire à quelqu'un d'autre qu'un membre de ta famille... tu dois être on ne peut plus sûre de toi.

Tu lui dis, tu ne regrettes pas, Terri. Tu sais qu'au pire elle s'enfuis et tu ne la verras pas quelque temps, car elle ne s'y attendait pas, car peut-être qu'elle n'en avait pas envie, pas envie d'entendre tout ça ou même de le lire et peut être qu'elle se contentais d'une simple amitié, tout comme tu le croyais pour toi au début, tu couchais et vous vous serrez la main, comme des amis et remettiez ça à plus tard, s'il fallait. Mais elle te croit sincère, te demande du temps et tu le comprends, tu aurais préféré qu'elle fasse le premier pas, mais tu as dû le faire suite à ces questions d'hier, tu y tenais, tu voulais qu'elle te voie sincère, tu la fais, tu as tout déballé. Tu n'as plus rien à dire, il ne vous reste plus qu'à passer à table et mangez tout ce qui était à votre disponibilité, tu l'embrasses une dernière fois, la faisant reculer vers le plan de travail, plus détendu qu'il y a quelques minutes, tu la tiens au niveau des hanches et finis par la lâcher pour aller prendre quelques oranges que tu pressais afin de vous faire du jus d'orange frais. T'aimes ça, plus que tous les produits frais, mais alors le jus d'orange frais, c'est la cerise sur le gâteau, tu en boirais des litres et des litres sans jamais t'arrêter. T'installais à table deux verres en plus pour les jus et installais un récipient de jus d'orange au milieu de la table. Tu remplissais les deux verres faisant tomber un peu à côté et tu rigolais lorsqu'une idée te passait par la tête. Tu trempes ton doigt à de nombreuses reprises dans la flaque de jus et retrouvais Sacha de l'autre côté de la table et étalais un peu partout sur ses lèvres et son visage le jus, histoire de l'embêter et de détendre complètement l'atmosphère, de tout oublier, ensemble. Tu la regardes en haussant les épaules, un air innocent. Bah.. Faut bien trouver une excuse pour qu'on prenne une douche ensemble, non ? T'es sale d'hier, tu te dis qu'une petite douche te fera le plus grand bien, mais chez toi par contre, car tu n'as pas de vêtements propres, quoi que.. Tu dois bien avoir des sous-vêtements et quelques autres bricoles dans la chambre de Sacha, ce qui t'aiderait pas mal, ce qui te ferais rester ici un peu plus longtemps sans que tu croises tes parents qui te bombarderont de questions. À nouveau, tu salis Sacha de jus d'orange, de plus grosse goûtes à présent.