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MessageSujet: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyVen 8 Déc 2017 - 2:12

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dawn whittaker et bash fraser


L'émission venait à peine de se finir, et Ava s'était déjà envolé vers d'autres activités, laissant Bash seul dans les studios, lui qui aimait prendre son temps. La journée était finie, pour lui, et comme toute les journées, il la finissait quand d'autres la commençait peut-être à peine. Récupérant ses affaires qui trainaient, le jeune homme réfléchissait déjà au reste de sa journée. Passer prendre à manger au fast food du coin, rentrer à l'appartement, vérifier que son chaton n'avait pas encore déchiré le sofa ou les livres qui trainaient, manger en regardant l'océan, faire une sieste, retourner se promener en ville et profiter du reste de la journée et de la soirée en bonne compagnie. Si ses journées étaient très souvent semblables, ce n'était pas pour autant que cette routine l'ennuyait, bien au contraire, il l'appréciait tout particulièrement. La vie qu'il menait lui semblait parfaite et, il le savait bien, il vivait sûrement les plus belles années de sa vie. Depuis qu'il avait prit son indépendance, qu'il avait apprit à s'assumer, il aimait quasiment toutes les journées qu'il vivait, malgré les mauvaises humeurs occasionnelles et les mauvaises aventures qu'il pouvait rencontrer. Sortant du studio, il fit un signe à l'un de ses collègues. — Ava a laissé un papier pour le boss dans le studio, tu t'occupes de le lui faire passer ? J'entend mon repas qui m'appelle, là. — demanda-t-il en s'éloignant légèrement, prêt à quitter les studios. — Tu gères, merci. — Trop occupé à discuter tel le bavard qu'il avait toujours été, il ne fit pas attention à la jolie blonde qui se trouvait là, la bousculant par inadvertance. La mine désolée et surprise de trouver quelqu'un sur son chemin, il s'empressa de s'excuser. Il n'était pas du genre à bousculer tout le monde, mais distrait comme il était, il ne pouvait pas nier que ça lui était arrivé quelques fois. — Oh, excusez-moi. Tout va bien ? — Le brun prit une seconde pour l'observer, s'assurant d'abord qu'il ne l'avait pas blesser, avant de l'analyser un peu plus. Il ne l'avait jamais vu au paravant, pas dans les locaux de la radio. Il le savait pourtant, rares étaient les étrangers qui pouvait pénétrer dans l'immeuble. Un doux sourire s'afficha malgré tout sur ses lèvres, plus inquiet par cette bousculade que pas l'identité de l'inconnue.
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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptySam 9 Déc 2017 - 20:12

Dawn refuserait rarement les contrats qu’on lui proposait, même s’ils arrivaient dans une période pour le moins achalandée de l’année, vu les fêtes de Noël qui approchait. Elle bossait en continue sur deux ou trois projets à la fois, mais sortir de son atelier, songea-t-elle, ne pouvait que lui faire du bien, et la forcerait à socialiser. Une recommandation de son psychologue, qu’elle devait, à contre-cœur, respectée. Toujours est-il qu’il avait raison : elle ne pouvait pas se contenter de passer le reste de ses jours dans son arrière-boutique, à s’isoler. Trois ans, déjà, s’était écoulée depuis le moment où elle avait enfin pu respirer librement pour la première fois, sans ce sentiment d’oppression qui ne la quittait pas. Les trois années qui suivirent, elle tenta de recoller les morceaux de son corps et son cœur abimée, sans trop y parvenir, ou y mettre d’effort, le cas échéant. Au moins, maintenant, elle avait Maple avec elle, cet énorme boule de poils marrons couchés non loin de ses effets personnels. Ce matin-là, c’est à la station de radio local qu’elle se trouvait, engagée par les dirigeants de l’endroit pour revamper à coup de pinceaux les couloirs des environs. Mais avant, quelques réparations s’imposaient, et, un contenant de plâtre en main tandis que l’autre tenait la petite truelle, elle s’affairait à masquer les marques et les trous laissés sur les murs par quelques inconscients. Elle se faisait toute petite, dans cet espace pourtant étroit, néanmoins, cela n’empêcha pas l’un des employés de la chaine de foncer distraitement sur elle, envoyant valser son instrument de travail à quelques pieds de là. La tête de son labrador se releva avec curiosité, dérangé dans son repos par le vacarme qu’avait produit l’incident. Dawn, elle, se figea instantanément. Cette voix, elle la reconnaissait. Elle l’écoutait religieusement tous les matins à son réveil. Pourtant, comme une idiote, elle n’avait pas réaliser qu’ici-même, elle risquait de le croiser. Elle cligna des yeux à quelques reprises, déconcertée. L’homme qui la fixait, avec un certain intérêt, n’était nul autre que Bash Fraser. – Euh… oui… ça, ça va. – bégayait-elle timidement. Le pauvre maladroit souriait, cherchant surement à la rassurer, mais les battements de son cœur qui commencèrent à s’affoler, annonciateur d’une légère crise d’anxiété. Maple dût le ressentir, car il vint rapidement la rejoindre, se faufilant à ses côtés, son nez en quête de la main de sa maîtresse qu’il ne tarda pas à retrouver. Elle scruta rapidement les alentours à la recherche de l’outil qu’elle avait malencontreusement lâché, le repéra non loin de ces pieds. – Vous… vous pourriez me le redonner, ... s’il vous plait? – prononça-t-elle, un peu plus calmement cette fois en indiquant d’un signe de la tête ladite direction, la présence de son chien d’assistance y étant pour beaucoup. Mais cette fausse confiance ne durera pas, elle le savait. Elle la tiendrait, juste le temps de cette interaction, pour ensuite mieux se refermer sur elle-même, comme à son habitude.


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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyDim 10 Déc 2017 - 0:45

Depuis tout petit, Bash avait toujours eu la tête dans les nuages, assez pour bousculer tout et tout le monde sur son passage. Quand ce n'était pas parce qu'il rêvassait, c'est parce qu'il bavardait, ou qu'il était trop occupé à répondre à ses messages, ou à regarder des vidéos d'adorables chats sur son téléphone. Toutes les excuses étaient bonnes, et les résultats étaient toujours les mêmes: il finissait par rentrer dans quelqu'un, se retrouvant à s'excuser avec son air coupable. La jolie blonde ne semblait pas blessé, ce qui le rassura immédiatement. Il la regarda un instant, prenant un certain temps pour l'observer, avant de sourire. S'il l'avait déjà croisé, il s'en souviendrait forcément, car elle avait un de ses airs dont l'on se souvient, qu'on oublie pas rapidement. Bash dû interrompre sa contemplation lorsqu'un gros chien s'approcha, faisant reculer l'homme de quelques pas. Il avait beau aimer les animaux, il préférait ne pas tenter le diable. Regardant l'animal, il tenta de lui sourire à lui aussi, comme pour l'amadouer, même s'il doutait fortement de sa technique. Son regard se posa à nouveau sur le doux visage de la jeune femme, incapable de dire quoi que ce soit, avant qu'elle ne prenne la parole. — Euh... Oui, bien sûr. — répondit-il finalement, secouant légèrement la tête, comme pour reprendre ses esprits. Rarement il était troublé par les rencontres qu'il pouvait faire, mais cette femme, aussi inconnue pouvait-elle être pour l'instant, avait ce côté mystérieux qui laissait déjà sa marque dans l'esprit du brun. Il se baissa pour ramasser la truelle qui était tombée, la lui tendant immédiatement, un semblant de sourire amical aux lèvres. Il voyait bien qu'elle ne semblait pas vouloir parler, peut-être était-ce de la timidité, ou autre chose. Bash ne savait pas encore, mais il ne s'arrêta pas pour autant de tenter de faire la conversation. — C'est le votre ? — demanda-t-il en jetant un coup d'oeil vers l'animal à ses côtés. — J'ai un chat, moi. Une minuscule boule de poils qui détruit tout sur son passage. — De toute façon, parler de son tout récent chaton était devenu une passion pour l'homme, alors il pouvait tout aussi bien commencé la conversation par cette anecdote.
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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyVen 15 Déc 2017 - 2:44

La présence imposante de Maple, à ses côtés, suffit à faire reculer l’homme de quelque pas, permettant ainsi à sa maitresse de retrouver cette bulle de protection imaginaire qu’elle instaurait autour d’elle. Pénétrer dans celle-ci, même involontairement, créait un sentiment de panique chez la jeune femme, et même si seul le lunatisme de l’animateur était responsable de ce rapprochement, ce dernier avait réussi à la mettre dans tous ses états, et pas de la meilleure des façons. Elle vit le regard qu’il lança à son chien de service, et ce petit sourire qui prit naissance pour ses lèvres, comme s’il cherchait à la convaincre qu’il n’était pas là pour lui faire du mal. Sa bête se fichait bien de ses intentions, au final. Seul le bien-être de Dawn l’inquiétait. Elle du se faire violence pour lui demander de récupérer son instrument de travail. Certes, elle aurait pu se contenter de le contourner pour le récupérer elle-même, mais en ce moment précis, elle était incapable de bouger, ses pieds solidement ancrés au sol. Dès qu’il détourna son attention d’elle pour récupérer sa truelle, la menuisière s’agenouilla à la hauteur de sa boule de poils favorite, question d’aller puiser un peu plus de force et de réconfort, comme il était le seul à pouvoir lui procurer. Elle reste un moment dans cette position, jusqu’à ce que l’inconnu dont la voix avait su la charmer le lui tende l’objet de sa requête. Se relevant, elle l’attrapa du bout des doigts, évitant d’entrer en contact avec les siens. – Merci… - C’était la moindre des choses. La peintre était prête à retourner à sa besogne, qu’elle avait à peine eut le temps d’entamer, mais il semblait désireux de poursuivre la conversation, non conscient du malaise qu’il créait chez elle. – Euh… oui, oui il est à moi. – Maple était loin d’être un chien ordinaire, il était son chien d’assistance, et grâce à lui, elle avait pu retrouver un semblant d’existence normale. D’accord, il y avait encore beaucoup de chemin à faire, mais pour ceux qui l’avait connu dès son arrivée à Brighton, la différence était des plus flagrantes. Le Fraser lui expliqua, quant à lui, qu’il avait un petit chat, une nouvelle acquisition selon ses quelques propos sur le sujet. – Ah, d’accord… - répondit-elle, incertaine de réellement vouloir continuer cette discussion, ses mains jouant nerveusement avec l’instrument métallique entre ses mains. Mais le regard sombre de sa psychiatre, qui se désolait de son manque d’interaction sociale, lui revint en tête. Au moins aurait-elle quelque chose à lui raconter, lors de leur prochain rendez-vous. – Vous… vous lui avez donner un nom? – le questionna-t-elle, cherchant de quoi donner un peu de suite à cette discussion. Loin d'être une de ses fortes, de toute évidence. Mais le brun semblait tellement près à lui parler de son chaton qu'il prendrait la balle au bon pour entretenir le tout sans qu'elle ait trop d'efforts à fournir. Du moins, c'était ce qu'elle espérait.


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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptySam 16 Déc 2017 - 0:43

Elle était douce, cette inconnue. Dans ces gestes, dans sa voix. Bash ne tarda pas à remarquer comme sa présence semblait la gêner, la perturber peut-être même. Il ne savait pas pourquoi. Avec un peu d’espoir, ça n’avait rien à voir avec ses origines. Avec les années, il avait prit l’habitude d’être un peu dévisagé lorsqu’il se pointait quelque part. On le regardait avec cette méfiance, qui avait le don de le blesser à chaque fois. Lui n’aurait pas fait de mal à une mouche, et depuis tout petit. Pourtant il le sentait, c’était quelque chose de différent, avec elle. Il n’arrivait simplement pas à mettre le doigt sur la raison exactement de cette distance qu’elle mettait entre eux. Il aurait dû partir, la laisser tranquille, si elle ne voulait pas parler. Mais au lieu de ça, le bavard enchaîna sur son chat. C’était devenu son sujet de prédilection, ces derniers temps. Et pas simplement quand il voulait faire la discussion, non. Il pouvait en parler absolument n’importe quand, avec n’importe qui. La jolie blonde jouait avec la truelle entre ses doigts, attendant probablement qu’il daigne la laisser seule. Et Bash allait le faire, il allait partir, pour ne pas avoir l’impression de forcer la demoiselle à discuter avec lui. Ce n’était pas son genre, même s’il était généralement un peu trop sociable et un peu trop bavard. Mais alors qu’il comptait partir, elle lui demanda comment le chaton s’appelait. Le brun resta un peu surpris, mais il sourit malgré tout, heureux de voir que, peut-être, elle appréciait sa conversation. — Hamilton. — répondit-il rapidement, sûr de lui. Il ne savait même pas pourquoi il avait choisi ce nom, au final. Comme il l’avait expliqué à ses parents, en voyant sa bouille, il avait su que c’était un Hamilton. Bash entreprit de continuer son récit, même si la demoiselle semblait bien moins bavarde. Peut-être qu’à force, elle finirait par se lâcher un peu plus. — Je l’ai trouvé dans la rue qui mène à mon appartement, il y a quelques semaines. Dans une boite à chaussure, heureusement qu’il miaulait. Franchement, je comprendrais jamais qu’on puisse laisser seul un chaton, encore moins en plein hiver. Ils sont beaucoup trop mignon. — Il haussa les épaules doucement. Ça lui semblait être une évidence: il fallait être un monstre pour faire une chose pareil. Même s’il n’avait pas grandi avec des animaux, et qu’Hamilton était la première bête avec qui il partageait sa vie, il avait toujours aimer les bêtes. Maintenant, il savait tout ce que ça impliquait, d’avoir un animal domestique. Les catastrophes quand il rentre du travail, les t-shirts et couvertures déchirées, les croquettes qui trainent un peu partout. Il s’y était fait, mais ça le changeait. Il avait même apprit à partager son lit avec la boule de poils, les soirs où il était seul. — Et votre garde du corps, c’est quoi son petit nom ? — demanda-t-il finalement en faisant un léger signe de la tête vers l’animal aux côtés de la demoiselle. Si elle lui ressemblait un minimum, parler de son animal de compagnie devrait peut-être la détendre un peu. Lui, il aurait pu parler du sien pendant des heures et des heures, non-stop.
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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyMar 19 Déc 2017 - 3:20

Jamais une seule remarque blessante ne traversait ses lèvres, ni même ne frôlait ses pensées. L’homme qui se trouvait devant elle, ce Bash Fraser dont elle connaissait par cœur les moindres intonations de sa voix et la profondeur de ses éclats de rire, l’effrayait. Ce n’était ni une question de couleurs, de culture, d’origines. Les hommes en général faisait peur à Dawn, peu importe leur provenance. Celui qui avait violé son intimité, qui avait fracturé son âme en mille morceaux, l’avait aussi empoissonné d’un venin dont elle ne connaissait pas l’antidote. Elle était brisée, la jolie poupée blonde. Mais elle était habitée d’une rage de vivre, d’un instinct de survie qui la gardait en vie. Elle serait hypothéquée pour le reste de ses jours, la pauvre enfant, tourmentée par des souvenirs d’un autre temps, des sombres mémoires que son esprit se refuseraient à effacer. Mais elle vivrait, ça, c’était un fait. Elle était plus libre qu’elle ne l’avait jamais été, désormais, jamais autant que demain, mais plus encore qu’hier. Pour elle, c’était un pas dans la bonne direction. Un petit, certes, mais elle n’était pas pressée. Elle avait le reste de ses jours pour exister selon ses propres termes. Dawn dû se faire violence pour continuer cette conversation dont elle se serait bien passée, ce matin-là. L’animateur, sans pour autant être insistant, semblait s’être donné comme objectif de la faire parler, et force est d’admettre qu’il était tout de même parvenu à lui tirer quelques mots. Quand il lui révéla le prénom de son chaton, les soucis de l’américaine s’arquèrent, soulignant son étonnement. – Hamilton, comme le père fondateur américain? – Ce choix de pseudonyme lui paraissait plutôt curieux, mais il est fort probablement que le choix de ce dernier avait tout à faire avec la comédie musicale du même nom. Ou peut-être était-ce seulement le fruit d’un drôle de hasard. Comme elle l’avait imaginé, il reprit rapidement le fil de la discussion, continuant sur sa lancée en parlant de la façon dont il avait adopté le petit animal. Elle fut presque attendrie par son récit, mais alors qu’un léger sourire semblait vouloir se pointer sur le bout de ses lèvres, Dawn se figea, et le peu d’émotions qui aurait pu se montrer sur son visage disparu, pour ne laisser apparaître qu’un air détaché, neutre, presque froid. – La méchanceté des gens n’a aucune limite. – se contenta-t-elle seulement d’ajouter. La cruauté humaine, elle la connaissait. C’est elle qui avait marqué sa chair, son esprit sous la forme d’un être sans cœur, un homme dont le regard sombre risquait de la hanter pour le rester de ses jours. À ce souvenir, un frison parcouru son échine et sa main se mit à trembler légèrement. Heureusement que Maple n’était qu’à quelques centimètres d’elle, car elle sentit bien vite son museau venir trouver sa paume pour s’y frotter. La question de l’homme la ramena brusquement sur terre. – Maple. C’est… c’est mon chien d’assistance. – lui mentionna-t-elle, bien qu’il ait aisément pu le remarquer vu le harnais qu’il portait en permanence lorsqu’ils étaient en public, elle et lui.


Dernière édition par Dawn Whittaker le Jeu 11 Jan 2018 - 3:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyJeu 21 Déc 2017 - 0:34

Bash pouvait bien voir dans son regard, sa façon de parler, la moindre de ses impressions, qu’il dérangeait. Il faisait tâche, il gênait, sans vraiment savoir pourquoi. Il avait prit l’habitude de discuter avec quasiment tout le monde, encore plus sur son lieu de travail, deuxième maison pour lui, avant même la villa de ses parents. Il connaissait tout le monde, et tomber nez à nez avec une inconnue l’intriguait assez pour vouloir en savoir plus sur elle. Mais il était loin d’être idiot, et sentait qu’il était loin d’être bienvenu dans son espace, dans sa vie, sans vraiment comprendre pourquoi. C’était une évidence, la première idée qui lui passa par la tête, était qu’elle le jugeait pour ses origines. Il y était habitué, Bash, depuis son enfance. Les regards insistants, les remarques déplacées, les inconnus qui changeaient de trottoir lorsqu’il était derrière. On lui avait tout fait, mais ça ne le touchait pas. Petit, peut-être, mais plus maintenant. Il chercha malgré tout une autre raison à cette impression de dérangement, ne voulant pas déduire le pire des scénarios. Peut-être n’aimait-elle pas bavarder sur son lieu de travail. Peut-être n’aimait-elle pas bavarder tout court. Peut-être le prenait-elle pour un de ces mecs lourds, qui vous drague pour la moindre raison, le moindre sourire. Ce n’était pas ce qu’il faisait, du moins ce n’était pas dans son intention. C’était simplement une conversation courtoise, geste presque amical, pour lui faire un peu oublier la façon dont il l’avait bousculé. Lorsqu’elle lui demanda si le nom du chaton était bien le même que celui du père fondateur des États-Unis, Bash lâcha un petit rire amusé, hochant la tête. — Je sais pas vraiment pourquoi je l’ai appelé comme ça, je trouvais que ça lui allait bien. Peut-être parce qu’il va mettre le bordel dans mon appartement comme Hamilton aux États-Unis, c’est bien parti, en tout cas. — répondit-il, se relançant dans des phrases bien trop longues, quasiment un monologue, avec cette femme qui ne semblait pas vouloir trop discuter. — L’autre matin, il a essayé de manger les câbles de ma télévision. J’ai faillit manquer le lancement de l’émission, avec ces conneries. — Il dit ça comme une véritable évidence, puis se rappela qu’il ne s’était pas vraiment présenté, et qu’elle n’avait aucune idée de qui il était et de ce qu’il faisait. Du moins, c’est ce qu’il croyait. Il finit par ajouter, pour être sûr qu’elle suive bien l’histoire, cette histoire qu’elle n’avait absolument pas demandé à connaitre. — Je m’occupe de l’émission matinale, avec ma collègue. Elle me tuerait si je manquais le lancement, j’en suis sûr. — Il lui fit un nouveau sourire, amical, doux. Un part de lui espérait bien que, plus elle parlait, plus elle aurait confiance en lui, en quelque sorte. Il voulait voir cette frayeur dans son regard disparaître. Peut-être pas de suite, mais si un jour, ils avaient l’occasion de se revoir, il espérait qu’elle finirait par ne plus le regarder de la sorte. Il cru entrevoir un sourire, un maigre éclat dans ses yeux, qui disparu trop rapidement, assez pour qu’il se dise qu’il l’avait probablement imaginé. Il hocha finalement la tête lorsqu’elle lui dit que la méchanceté des gens n’avais pas de limite. — Ça doit être ça, oui. — Il continuait de l’observer, le Fraser, persuadé que cette petite blonde était bien plus complexe qu’elle y semblait. Il pouvait le sentir, le prédire, sans vraiment savoir pourquoi. Un véritable mystère à elle seule, et Bash n’était pas du genre à laisser les mystère sans solution. Il voulait comprendre, savoir, même si ça prendrait des mois ou des années. Sauf si elle lui faisait comprendre qu’il n’était pas le bienvenu dans sa vie. Il n’était pas le genre à forcer les gens à l’accepter ou à l’aimer, loin de là. Mais depuis qu’il était là, à lui tenir la jambe avec ses histoires de chatons, elle n’avait pas sembler le repousser vraiment. Elle n’était simplement pas bavarde, avec lui. Il fut surprit d’apprendre que le chien, Maple, était un chien d’assistance. Il ne savait pas trop en quoi cela consistait, mais ça rajoutait une couche de mystère à cette demoiselle qui l’intriguait déjà beaucoup. — Ça consiste à quoi, un chien d’assistance, dans ton cas ? — osa-t-il demander d’une voix calme, penchant doucement la tête alors qu’il observait l’animal, curieux d’en savoir plus.
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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyJeu 28 Déc 2017 - 8:31

Cette envie de disparaitre, de se fondre dans la masse et de se faire oublier habitait la fragile poupée qu’elle était, parcourant ses veines de ses pieds jusqu’aux extrémités de ses mains, comme des millions de petits fourmis qui s’activaient pour la forcer à fuir. Pourtant, elle restait là, la gamine. Incapable de s’éloigner de l’homme qui accaparait son attention. Un homme dont la voix n’avait eut de cesse de la charmer depuis son arrivée à Brighton, mais une voix à laquelle elle n’avait jamais imaginé de visage, préférant se contenter de son imaginaire pour combler ce puzzle grandeur nature. Lui faire désormais face la troublait, et pas nécessairement de la meilleure façon qui soit. À distance, elle pouvait se permettre d’apprécier ce qu’il représentait, et de se laisser séduire par sa voix aux accents charmeurs. Mais quand la réalité rattrapa la fiction, la belle tomba des nues. Partagée entre ce besoin viscéral qui lui criait de s’éloigner et cet autre, qui s’accrochait au timbre de sa voix, Dawn figea. Heureusement pour elle, l’homme ne semblait pas s’en formaliser, alors qu’il multipliait les efforts pour converser, dans un échange qui aurait pu se faire à sens unique, mais auquel elle répondait, sans pourtant s’y plonger dans son entièreté, toujours sur ses gardes et prête à prendre des distances aux moindres faux pas de sa part. Elle l’écouta lui parler de son chaton, prénommé Hamilton, et la comparaison avec ce personnage important de l’histoire américaine la fit presque sourire. Mais elle ne pouvait pas se le permettre. Elle ne pouvait pas laisser sa carapace être percer de la sorte. Il continua sur une anecdote, avant de s’arrêter en réalisant qu’elle ignorait peut-être qui il était. – Je… je sais. Je vous écoute tous les matins. – avoua-t-elle, regrettant presque instantanément de lui avoir ainsi dévoilé ce maigre secret à son sujet. Mais en était-ce vraiment un? Pratiquement toute la ville syntonisait la radio locale du matin au soir. Ceci dit, il devait être peu nombreux, ceux qui faisait une fixation sur la voix d’un des animateurs. Il acquiesça à sa remarque sur la malveillance des Hommes, sans savoir à quel point ces propos prenaient racine dans les sombres dédales de son histoire. Elle manqua presque de s’égarer dans ces souvenirs d’un passé par si lointain quand il la ramena à l’instant présent en la questionnait sur son chien d’assistance, son précieux Maple, assis sagement à ses côtés, sa tête blottit contre la jambe de sa maitresse. – Il m’aide à contrôler mes crises d’anxiété. – lui mentionna-t-elle seulement, sans se pencher plus que nécessaire sur le sujet. Il n’avait pas à savoir que, avant son arrivée dans sa vie, elle était incapable de sortir de chez elle sans faire de crises de panique. Que le simple fait de se retrouver seul avec un ou plusieurs hommes dans une même pièce lui causait une anxiété de plus démesurés. Si elle parvenait à avoir une certaine qualité de vie, c’était à cause de lui, de cette bête poilue qui vivait dans son ombre, dont la loyauté était inébranlable. Jetant un coup d’œil discret à sa montre, Dawn se mordit la lèvre inférieure. – Je… je vais devoir me remettre au travail. – lui dit-elle alors d’un ton désolé. Non, elle ne cherchait pas à le chasser – du moins, là n’était pas sa motivation principale – mais elle devait se remettre à la tâche si elle voulait rejoindre sa boutique avant le début de l’après-midi pour y rencontrer un potentiel client. – Et puis, vous avez surement mieux à faire... – Que de perdre son temps avec elle. Une cause perdue d'avance.
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MessageSujet: Re: — i heard your voice in a dream. (dawn)   — i heard your voice in a dream. (dawn) EmptyVen 12 Jan 2018 - 1:05

Ses yeux ne cessaient de le fixer, et il aurait pu être terrorisé par la façon dont elle le regardait. Ou peut-être que c’était elle, qui était terrorisée, mais Bash n’avait aucune envie que ce soit le cas. Il avait toujours été ce garçon un peu simple, un peu trop bavard, définitivement gentil. Loin de lui l’envie ou l’idée de la blesser, même dans ces paroles, la jolie étrangère aux accents plus américains que les siens. Elle semblait si distante, ne s’accordant pas le moindre sourire, et pourtant, ce n’était pas faute d’essayer, alors que Bash enchainé les blagues, les anecdotes un peu drôles, racontant presque la vie de son chat pendant un moment. Mais rien. Elle lui fit malgré tout une confidence, qui fit quelque peu sourire le jeune Fraser. Elle l’écoutait, et s’il n’avait pas l’habitude que l’on lui avoue ce détail, il en aurait sûrement rougit. — Je vois. — commenta-t-il simplement. Il n’était pas du genre à se vanter de son émission, ou à en prendre tout le crédit. Pas un faux modeste non plus, il appréciait lorsqu’on lui disait ce genre de chose. Il était fier de lui, mine de rien. Il avait beau avoir intégré cette établissement par les bras plutôt long de son père, s’il était toujours là, c’était grâce à lui, à son travail. Chaque fois qu’on lui disait qu’on l’écoutait, qu’on le suivait, Bash ressentait une certaine fierté, qui n’avait pas son égal dans les sentiments de l’homme. La conversation en reviens au chien, cette bête qui le fixait lui aussi, sûrement pour éviter tout débordement de la part de Bash. L’Anglais le fixa à son tour, un instant, alors que la blonde lui expliquait qu’il l’aidait pour ses crises d’anxiété. Le regard de Bash retrouva rapidement le doux visage de la femme devant lui, comme s’il venait de découvrir une nouvelle pièce du puzzle qu’elle était, sans pour autant savoir où la placer. Cette information le troublait encore plus qu’il ne l’était au paravant. Toujours silencieux, il la vit regarder sa montre, signe que l’heure tourné, qu’il lui faisait sûrement perdre son temps. Trop bavard, trop amical, il en avait presque oublié que si lui avait terminé sa journée, ce n’était pas le cas de la demoiselle. Il chassa ses questionnements, les remettant probablement à plus tard, avant d’hocher la tête. — Oui. Enfin, non. Non ! Pas mieux, mais il faut que je parte de toute façon moi aussi. — Il semblait s’enfoncer, passer pour le type le plus bizarre de l’univers. Pendant un instant, il aurait aimé être dans sa tête, pour savoir réélement ce qu’elle pensait de lui. Mais finalement, il réalisa que non, il avait bien trop peur de cette première impression minable qu’il lui laissait probablement. Sa main passa rapidement dans ses cheveux en bataille, avant qu’il ne lui fasse un dernier sourire, à la fois honnête et désolé. — À une autre fois, peut-être. — Il doutait que la jolie blonde est l’envie de le revoir après ce fiasco, mais Bash était un de ces cas qui pensait que le destin faisait, parfois, bien les choses. Il n’était jamais sûr de rien, car la vie lui avait prouvé plus d’une fois qu’elle pouvait être plein de surprise. Un signe de la main, un dernier regard échangé, et le brun se remit en direction de l’entrée du bâtiment, laissant derrière lui la demoiselle libre de continuer à travailler. Un sentiment d’inachevé l’hantait, l’impression de ne pas avoir réussi à la saisir complètement, alors qu’il le voulait, qu’il le devait. Il se fichait bien des étrangers, généralement. Mais la jolie blonde avait ce quelque chose en plus, qui l’intriguait, le poussait à une curiosité presque malsaine. À peine hors de vue, Bash espérait déjà la revoir.
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